Tendu

Une tour en vue de l’esprit sur fond de Yokohama. La tour immeuble imaginaire tout en rondeurs est construite d’images de Shibuya, que j’avais prises dernièrement.

Le guide « Design et Pop culture à Tokyo » de Jean Snow est toujours bourré de liens graphiques intéressants. Aujourd’hui, c’est l’artiste japonais Hisashi Tenmyouya que je découvre. Cet avion militaire déguisé en moto de bosozoku n’est t’il pas excellent? l’art de Tenmyouya me rappelle un peu celui de Yamaguchi Akira pour le mélange des genres, autour d’imageries traditionnelles détournées.

Suspendu

Samedi, de retour de la cérémonie de remise de diplômes de cuisine de Mari, je profite d’une marche à pied pour diriger mon appareil photo sur ce tigre féroce, gardant l’entrée d’un pavillon de Daikanyama. Il est forcément féroce mais sait également garder son sang froid. Il n’a pas bronché d’un poil face à mon insistance à pointer le canon de mon appareil photo devant son museau.

Un peu plus loin, je me perds évidemment en route sur le chemin du retour, les rues résidentielles se ressemblent beaucoup mais j’aime de toute facon me perdre. J’ai choisis cette règle de me perdre volontairement depuis que je conduis à moto, c’est un très bon moyen de connaître une ville et d’en découvrir ses trésors. Les petites rues inconnues me ramènent toujours vers un lieu que je connais, ici, je tombe sur club Milk de Ebisu, un endroit que j’ai fréquenté quelques fois dans le passé à l’occasion de concerts électroniques.

La composition ci-dessus représente un moyen de transport suspendu, une vision concept à base d’éléments urbains comme d’habitude. Je m’amuse.

Les cerisiers en fleur sont en avance cette année, nous allons constaté par nous-même l’avancement de la floraison au parc Inokashira, près de Kichijoji. C’était un peu tôt, pas beaucoup de sakura à admirer pour le moment, certainement à partir du week end prochain. Cela n’empêche pas les foules étudiantes de se réunir autour des cerisiers. Nous flairons cette bonne humeur ambiante en marchant autour du lac, on ne se lassera jamais des formes bisgornues et distordantes des arbres autour du lac, les branches pointant vers l’eau.

Shibuya

Aujourd’hui est férié au Japon, la raison m’en échappe. Cette journée de congé tombe en tout cas très bien pour les fanatiques de baseball qui ont pu voir la finale WBC Japon – Cuba en Live. Le Japon est vainqueur et par la même occasion champion du monde. Belle performance. J’ai un peu peur de constater que le baseball finit par m’intéresser… Il faut que je me resaisisse.

En fin d’après midi, je prends pour prétexte de me rendre à Shibuya pour emprunter les chemins de traverse, les rues parallèles. Depart de Ebisu, je suis une route parallèle à la grande rue Meiji, elle même parallèle à la petite rivière bétonnée de Shibuya, elle même parallèle à la voie ferrée menant à Shibuya. Je suis donc cette voie ferrée. Le paysage est bien différent des grandes avenues, les ruelles sont parfois très étroites et écrasées à l’arrière des immeubles, accidentées, désertes et aux murs couvertes de tag. Godspeed, You Black Emperor, Yanqui u.x.o., 09-15-00 (Part One) dans les oreilles ajoute à l’ambiance.

Arrivé dans le centre de Shibuya, je retrouve la pleine foule active.

10 photos couleur pour illustrer ce billet:

  • Voie ferrée et terrain vague entre Ebisu et Shibuya
  • Tunnel piéton taggé dans les arrière-rues de Shibuya
  • Rue très étroite écrasée entre la voie ferrée et une barrière d’immeubles
  • Escalier ultra taggé sous la voie de Chemin de fer. Station de Shibuya
  • ¥Shibuya, attente à la sortie de la station de train (en entête)
  • Shibuya, une des principales rues marchandes et jeunes
  • Sweet paradise: bataillon d’air conditionné
  • Cinéma Indépendant RISE en face du PARCO
  • Affiche publicitaire PARCO d’influence Kabuki
  • Shibuya, 2 rangées de baraques restaurant-bar résistant à la destruction