she said she was able to fly because when she came down she had dust on her hands from the sky, she said she touched a cloud

IMG_7838m

IMG_7865m

IMG_7877m

Comme un oiseau en cage, quelque part sur l’ancienne voie ferrée traversant Shimo Kitazawa. Le titre du billet est tiré d’un morceau de Ride sur l’album Nowhere. J’écoute beaucoup de shoegazing en ce moment et cet album de Ride est vraiment excellent au même titre que Loveless de My Bloody Valentine. J’écoute aussi beaucoup les autres classiques du genre que sont Souvlaki de Slowdive et par extension la longue compilation Catch the Breeze, Whirlpool de Chapterhouse et comme je l’indiquais dans le billet précédent Isn’t Anything de My Bloody Valentine.

IMG_7849m

IMG_7851m

Les hortensias fleurissent dans tous les coins de la ville et sont assez photogéniques. Je n’ai toujours pas remplacé mon objectif Sigma 20mm grand angle, donc je me contente du Canon 40mm avec un peu de mal à m’y faire. Toutes les photos de ce billet sont prises avec le 40mm. Comme sur les photographies de quelques uns des billets précédents, mes promenades photographiques se passent beaucoup à Shimo Kitazawa en ce moment. J’explore les recoins du quartier pendant que Zoa est à l’école le samedi.

IMG_7839m

IMG_7869m

J’ai découvert récemment que Blurb permet de publier des livres sur amazon.com. Mes quatre photobook sont donc maintenant disponibles sur amazon aux adresses suivantes: Made in Tokyo, Made in Tokyo Series, In Shadows et Tokyo Slide (トウキョウ˘スライド). Je suis encore et toujours en réflexion pour mon prochain photobook, mais le temps me manque.

I was dreaming this world was real

IMG_2633m

IMG_2634m

IMG_2639m

Espaces lunaires et angulaires, et une échappée belle. Don’t wake up! La chaleur arrive sur Tokyo et les chevauchés à moto que j’aperçois redonnent l’envie. Dans le casque, Isn’t Anything (1988) de My Bloody Valentine et Blood Visions (2006) de Jay Reatard – une association de musiques alternatives comme un rêve et un réveil brutal, comme des espaces lunaires et des lignes angulaires affutées. Dans le casque de moto, on accélère un cran contre le vent, histoire de se placer devant la foule de voitures et d’avoir la sensation de dominer la route. Don’t wake up! En fermant les yeux et en écoutant Nowhere (1990) de Ride, je ressens les courbes de la longue route suivant la rivière Shimanto. Nous allions vite et nous étions seuls, émerveillés par ce monde quasiment irréel.