une dilution dans l’infini

Je consulte très souvent Pitchfork pour y trouver des nouvelles inspirations musicales. Il y a quelques mois, je découvrais le très bel album Ruins de Grouper, qui quand je l’écoute, influence d’une certaine manière mon traitement des photographies et l’ambiance des compositions graphiques. Pitchfork, nous dit d’une des chansons (« I’m clean now ») du nouvel EP Paradise Valley EPde Grouper, qu’il s’agit d’un morceau « almost unbearably beautiful ». Cette beauté, on la trouve dans la voix de Liz Harris se perdant dans une boucle infinie de guitare. La voix claire au début du morceau se mélange de plus en plus au son, se dilue avec la musique de sorte qu’on peine à distinguer musique et voix. Les morceaux de ce EP sont plus lumineux que ceux de l’album précédent Ruins, qui reste cependant mon préféré pour la beauté sublime des boucles de piano qui semblent être jouées en plein air.

Les visages ci-dessus ont été pris en photo sur diverses affiches aperçues dans les rues, dans les couloirs de métro, à l’intérieur de halls. Les visages se diluent également dans des boucles infinies comme la voix de Grouper. Cette infinité de boucles sont des gouttes de pluie démultipliées à l’infini.

Cette difficile année 2016 se termine enfin. Ce n’est pas trop tôt.

3 commentaires

  1. Merci ! Bonne année à toi et ta petite famille !! et aussi a lot of thanks pour m’avoir fait découvrir Pitchwork, très bien !!!

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