permanently necessary

J’ai d’abord pensé qu’une personne mal intentionnée avait passé la nuit à gribouiller de graffiti la façade de cette boutique à Daikanyama, mais il n’en est rien. Il s’agit en fait d’une re-décoration intentionnelle de cette façade par un certain Ryuji Kamiyama. Les qualités artistiques de cette nouvelle façade sont discutables mais j’aime beaucoup le personnage de fantôme noir se cachant dans un coin.

Je passe souvent devant cette affiche publicitaire à Yurakucho montrant quelques unes des membres du groupe à rallonge Nogizaka46 en tenue de pseudo-rockeuses avec des oreilles de souris. J’ai fini par les prendre en photo au passage.

Je prends souvent quelques minutes quand je suis à Shibuya pour aller voir ce que l’on montre dans la petite galerie d’art du dernier étage du grand magasin Seibu. Cette fois-ci, il s’agissait d’une série appelée Geidai Meets Shibuya, avec divers jeunes artistes de l’école des Beaux Arts de Tokyo. Mon œil est attiré par une représentation d’un être futuriste à mi-chemin entre les sculptures blanches et organiques de Lee Bul et les créatures gigantesques de la série Evangelion.

Je cours régulièrement pendant au moins une heure les week-ends et j’amène bien entendu avec moi mon iPhone pour quelques photos en chemin quand mon œil est attiré par des couleurs ou des formes. Les couleurs de ce petit café sur Cat Street ont tout de suite accroché mon regard.

J’avais déjà pris en photo plusieurs fois ce grand dessin sur un mur de Daikanyama car j’aime beaucoup cet art de rue. J’aimerais voir plus de créations de ce genre dans les rues de Tokyo, dans les rues où personne ne va. Ce serait comme un trésor à découvrir pour les explorateurs urbains.

Je cours maintenant dans le parc de Saigoyama, toujours à Daikanyama. Sur les hauteurs du parc, la vue sur Naka-Meguro est dégagée et c’est agréable de s’y arrêter quelques minutes pour scruter l’horizon. Je recherche des yeux des toitures particulières qui pourraient indiquer un bâtiment intéressant à prendre en photo plus tard, mais je crois bien avoir déjà parcouru pleinement cette zone de la ville et rien de nouveau ne fait surface.

Je n’ai jamais vu l’interieur de l’école Hiko Mizuno à Jingumae. Il doit certainement être fascinant s’il est dans le style des façades brutalistes de l’ensemble. Je ne me lasserais jamais de le prendre en photo lorsque je passe à proximité. C’est un objet énigmatique, conçu par Mitsuru Kiryu, qui attire l’oeil du photographe, indéniablement.

Il y a quelques semaines, j’ai redémarré tranquillement mon compte Instagram. Je ne l’avais pas effacé mais désactivé pendant 8 mois. Il m’a donc suffi de le réactiver en quelques clics. On dirait que les créateurs d’Instagram ont intégré le fait que leur outil pouvait générer des frustrations au point de faire de longues pauses dans son utilisation. Mais comme je l’avais noté dans un billet précédent, Instagram a quand même l’avantage d’apporter un feedback pratiquement immédiat aux photos que l’on y publie, ce qui joue un rôle non négligeable, quoiqu’on en dise, sur la motivation. Je reprends donc cet outil tranquillement sans trop pousser et en gardant en tête que ce blog reste l’espace ultime où je montre mes photos. Je re-publie donc ici les photos déjà montrées sur Instagram, pour la plupart, mais avec un peu plus de contexte.

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