yeah whatever

Cela devient une habitude de tous les week-ends ces derniers temps de faire un jogging d’environ 1h30 dans les rues de Tokyo en changeant à chaque fois de trajet. Cette fois-ci, je passe à travers Shirogane jusqu’à Shibuya, en découvrant encore et toujours de nouveaux objets d’architecture comme cette maison blanche sur la première photo avec un mur légèrement cabossé. Un vieil immeuble à Shibuya sur une des photos ci-dessus a été investi par les graffiti de UFO907. J’ai déjà aperçu maintes fois cet alien dessiné sur les murs de vieux immeubles à Tokyo, mais je découvre que maintenant le pseudonyme de son auteur aka Unlimited Freek out.

« So you run the streets with your camera and take pictures of buildings. Yeah, Whatever… »

un brin de rose sur le béton

Je ne pensais pas repasser à Azabu-Jūban aussi rapidement depuis mon passage en courant la semaine précédente, mais Zoa passant une audition dans le coin nous ramène dans ces rues. Cela me donne l’occasion de reprendre certains bâtiments et rues avec l’appareil photo reflex plutôt que l’iPhone. Nous y allons en marchant en traversant Hiroo, notamment en passant devant l’ambassade d’Allemagne. Le mur extérieur de béton de l’ambassade est partiellement recouvert d’une fresque commémorative du mur de Berlin. Ce mur construit pendant la guerre froide entre les deux Allemagnes était debout pendant 10316 jours soit 28 ans et cela fait justement 28 ans cette année qu’il est tombé. Un artiste allemand Justus Becker et un artiste japonais Imaone ont travaillé ensemble sur cette longue fresque. En parlant d’Imaone, je prends souvent en photo une de ses fresques tout à la verticale cachée derrière un building à Kichijoji. J’aime beaucoup la dynamique du trait et les couleurs employées sur ses fresques. En remontant un peu plus la rue en longeant le parc Arisugawa en direction de Sendaizaka, on passe également devant l’immense et très particulière propriété du groupe de chaines d’hôtels APA. On dit que c’est la résidence de sa présidente. Je me demande quel peut bien être l’architecte de cette résidence si particulière.

Au croisement de Shin-ichinohashi tout près de la station de Azabu-Jūban, l’étrange building de 14 étages Joule-A par l’architecte Edward Suzuki se dresse tout en courbe. D’extérieur, il se présente comme une structure squelettique recouverte d’une toile métallique partielle, qui ressemble à des nuages. A chaque fois que je passe devant cet étrange immeuble, une scène du film Tokyo Eyes de Jean-Pierre Limosin me revient en tête, celle où K (Shinji Takeda) et Hinano (Hinano Yoshikawa) décident de tenter leur chance pour entrer dans une boîte de nuit sélect de Azabu. A l’intérieur, on y passe un morceau électronique de Takkyu Ishino, une version re-mixée de I Thought 3, But Were 4 In Fact, sur l’album Dove Loves Dub dont je parlais dans le billet précédent. J’ai re-regardé ce film il y a quelques jours car je me souvenais qu’il se déroulait en grande partie près de Shimo-Kitazawa, et je voulais voir si je reconnaissais quelques lieux. Le film étant sorti en 1998 en France, je pense que je l’ai vu pour la première fois au cinéma en France avant de partir pour le Japon. Je le regarde assez régulièrement car j’aime son ambiance, celle des rues de Kitazawa que K parcourt en naviguant comme une brise avec sa mini caméra video.

Au détour d’une rue, je retrouve l’immeuble LAPIS des architectes Iida Archiship Studio, mais sous un autre angle, alors qu’un brin de rose traverse devant le béton brut. Un peu plus loin dans la rue, un autre building un peu plus récent est recouvert d’un mur végétal. On voit de plus en plus ce type de mur recouvert de végétation dans Tokyo, concept inventé par Patrick Blanc. Le cas de l’immeuble ci-dessus semble tout de même être une version très simplifiée du mur végétal.

En fin de journée, nous bifurquons vers Roppongi Hills, pour aller voir l’exposition de l’argentin Leandro Erlich au Mori Art Museum. On s’est dit qu’il devait y avoir un côté ludique à cette exposition qui plairait à Zoa, et c’était bien le cas. Nous avions manqué à Kanazawa la fameuse installation de la piscine car elle était en rénovation pendant notre passage l’année dernière, donc on se rattrape avec cette exposition. La piscine n’était pas montrée, mais il y avait un grand nombre d’installations jouant de manière similaire sur notre perception. Les jeux de miroirs viennent perturber notre réalité et nos repères. D’un point de vue conceptuel et même ludique, cette expression est très intéressante. Le problème est qu’il y avait foule le dimanche après midi, et attendre une demi-heure pour voir une installation à l’intérieur même de l’exposition, c’était vraiment trop. Une des créations majeures de cette exposition était celle du building, où avec un jeu de miroir, on se donne l’impression de se retenir pour ne pas tomber de la façade du building. Malheureusement, avec la foule agglutinée et remuante comme sur un terrain de jeu, l’effet était vraiment estompé. Il aurait fallu prendre un jour de congé et venir en semaine pour apprécier l’exposition au calme. Les installations montrées sont également la plupart du temps intéressantes du point de vue de la technique utilisée pour modifier la perception du réel, mais au final, ce que l’on voit dans l’oeuvre, c’est une réalité que l’on connait bien. De ce fait, ça m’a laissé un peu froid. Par exemple, on doit attendre une dizaine de minutes en file d’attente pour regarder une installation se présentant comme une porte, faisant l’épaisseur d’une porte normale, posée au milieu de la pièce. Lorsqu’on regarde à travers l’œillère de la porte, on aperçoit un couloir vide. On imagine un ingénieux jeu de caméra avec video installée à l’intérieur de la porte, pour nous donner l’impression que l’on voit ce couloir. La technique est impressionnante, mais au final, ce que l’on voit c’est un couloir vide, tout ce qui a de plus quelconque et banal. D’autres objets sont à mon avis plus poétiques, comme la représentation d’un pays par des superpositions de plaques de verre donnant une impression de nuages et de contours flous. L’effet fonctionne très bien pour des pays à la forme très distinctive comme le Japon et la France. En fait, je préfère les installations qui n’ont pas besoin de la présence du visiteur pour fonctionner comme oeuvre d’art.

autour de l’arbre de la famille Hosokawa

Ce vieil arbre à Takanawa, tout près de la librairie du quartier, est un véritable monument végétal et il est traité comme tel. Une petite pancarte explicative posée à côté de l’arbre nous indique qu’il était autrefois beaucoup plus grand et majestueux. On l’a malheureusement coupé à la hauteur de 10 mètres qu’il fait actuellement. La circonférence du tronc d’un peu plus de 8 mètres est vraiment impressionnante. En fait, j’avais un peu de mal à croire qu’on atteigne 8 mètres de circonférence, mais en considérant les nombreuses courbes et plis de la surface du tronc, cela semble bien possible. Le petit écriteau nous annonce aussi que cet arbre est un castanopsis sieboldii et qu’il est condamné à ne plus beaucoup évoluer en taille du fait de l’espace restreint qu’il lui est accordé en pleine urbanité. Cet arbre se trouve sur les terres de la famille féodale des Hosokawa, appartenant au clan Kumamoto. En ce lieu, on dit que 17 samouraïs se sont fait hara-kiri en 1703 après avoir vengé leur ancien maître Asano Naganori, dans l’histoire de Chūshingura.

Dans ce billet, je mets volontairement en association d’images la photographie de cet arbre de forme compliquée, avec une autre complexité, celle de la structure de béton du Arimaston Building par Keisuke Oka. On avait découvert par hasard cette maison particulière en éternelle construction il y a un peu moins d’un an. Alors que je me promenais dans le quartier de Takanawa, je n’ai pas résisté à l’envie d’aller voir si sa construction avait progressé. J’ai bien peur qu’elle n’ait pas bougé d’un centimètre. C’est dommage, je serais très curieux de voir le résultat final, tout en ayant beaucoup de mal à imaginer cet espace comme pouvant devenir habitable, surtout en imaginant ses ouvertures de formes complètement fantaisistes qu’il faudra bien remplir d’une vitre ou d’un autre matériau.

La raison de mon passage à Takanawa était d’aller acheter des wagashi dans une ancienne pâtisserie traditionnelle appelée Matsushimaya. La devanture d’une autre époque, pas spécialement agréable d’apparence, ne laisse pas penser que cet endroit est très réputé et que la famille impériale venait autrefois y acheter des wagashi. Il faut même se dépêcher pour faire ses achats car la pâtisserie termine son service dès 3h de l’après-midi, après avoir vendu la totalité de ce qui est présenté en vitrine. J’arrive par chance 10 minutes avant cette fermeture et réussi cette mission confiée par Mari d’aller acheter des sakura mochi 桜餅, des mame daifuku 大福 et des kibi daifuku pour le Hina matsuri. Une fois à la maison, nous nous dépêchons forcément de déguster le sakura mochi, une pâte de haricots rouges entourée d’une crêpe mochi, elle-même couverte d’une feuille de cerisier légèrement salée. La photographie ne rend pas forcément justice à la qualité des wagashi de Matsushimaya.

Revenons à cette promenade dans Takanawa. Comme d’habitude, je marche au hasard des rues tout en gardant de vue le but de ma promenade (les wagashi dont je viens de parler). A chaque nouveau croisement de rues, je regarde au loin pour détecter des couleurs ou des formes inhabituelles. Le Takanawa Children’s Center possède ces deux aspects: des touches de couleurs variées au niveau des ouvertures, une façade particulière faite de nombreuses petites vagues et un étrange aménagement de l’espace avec ces blocs blancs semblant se dégager de la façade. Cet ensemble contenant également une librairie a été conçu par Denefes et EDH Endoh Design House. En face de ce large bâtiment de couleur blanche, un lion bondissant avec la gueule rouge grande ouverte nous surprend. Il s’agit d’une école datant possiblement de 1977 si on en croit l’inscription sur le mur près du lion sauteur.

L’association entre ces deux dernières photographies est, je l’avoue, beaucoup plus improbable, si ce n’est par l’intervention de végétation dans l’urbain. La maison individuelle semble abandonnée et carrément prise d’assaut par une nature bien décidée à reprendre ses droits. Dans quelques années, on ne la distinguera peut être plus et cet espace deviendra peut être une jungle impénétrable. La végétation sur la photographie du dessus est positionnée volontairement sur les terrasses ouvertes en hauteur. Il s’agit de l’ambassade du Koweït par Kenzo Tange, une architecture remarquable que j’avais déjà pris en photo l’année dernière. La complexité des espaces est difficile à prendre en photo depuis la rue étroite. J’aimerais voir d’un peu plus près cette terrasse à l’étage, mais je me contenterais d’imaginer ces espaces et l’équilibre habillement réfléchi de ces blocs.

faire des boucles à Azabu-Jūban

Ma course à pied du week-end m’amène cette fois-ci vers Azabu-Jūban. Tout en courant, je remarque cette résidence en forme de rocher brun. C’est une teinte assez inhabituelle pour un immeuble de béton. On dirait la couleur du bronze. Il s’agit de House in Minami-Azabu de l’architecte Hitoshi Wakamatsu. L’extérieur de la résidence est assez irrégulier, ce qui est également le cas de l’intérieur que l’on devine un peu par la forme biseauté des ouvertures. A l’intérieur, un escalier en spiral ouvert fait le lien entre les 4 étages.

Sur la rue en pente Sendaizaka, l’ambassade de Corée du Sud est toujours très surveillée. J’hésite d’abord à prendre le bâtiment en photo mais j’essaie quand même. Les architectes de cette ambassade sont Chang-jo Architects et sont également coréens. Visuellement, le building projette une vision très high-tech. La partie droite semble s’avancer en apesanteur au dessus du sol.

En face de l’ambassade coréenne, s’étend un vaste espace occupé par une dizaine de temples. En entrant à l’interieur de l’espace, une allée piétonne semi-couverte laisse soudain apparaître l’un d’entre eux appelé Senko-ji. Tandis que je marchais doucement sur cette allée, ce temple de grande taille et surélevé se laissait peu à peu découvrir. L’approche photographique n’est ici pas suffisante pour donner une bonne impression de cette découverte progressive. La lumière de fin d’après midi d’hiver apportait une certaine beauté à ce grand temple qui ressemble à une forteresse, en raison de son élévation peut être.

Rentrons maintenant dans le centre de Azabu-Jūban. J’avais l’habitude de venir souvent dans ce quartier il y a de nombreuses années car j’habitais pas très loin d’ici, dans un appartement en haut de Sendaizaka. Je ne viens plus très souvent par ici. Le centre de Azabu-Jūban ne semble pas avoir beaucoup changé à part quelques nouveaux buildings à plusieurs endroits. L’immeuble LAPIS par les architectes Iida Archiship Studio, par exemple. Je le connaissais pour l’avoir vu dans un numéro de JA Japan Architect. La particularité du building est sa taille au sol plus étroite que la taille des étages. Cela donne un immeuble étrange et asymétrique aux lignes biscornues. Les ouvertures au rez de chaussée et à l’étage sont par conséquent déformées. Le béton et ces formes donnent au building un air brutaliste.

On dit parfois que Tokyo est un assemblage de villages. Il est vrai que lorsqu’on s’éloigne des grands axes, que l’on rentre à l’intérieur des labyrinthes des zones habitées, on est assez vite gagné par cette impression de village. Cette impression est renforcée par la présence des temples ou sanctuaires de quartier souvent entourés d’un minimum de végétation. Impression de village également accentuée par les méandres des ruelles étroites où l’on peut à peine passer en voiture. J’aime m’y promener, s’y perdre pendant quelques minutes, faire demi-tour, chercher une autre voie, parfois trouver l’issue du labyrinthe. La rue ci-dessus se trouve à Moto-Azabu près d’un mini jardin public, en bas d’une colline urbaine. Elle mène à un autre temps, comme une porte temporelle. Les vieilles baraques en bois des deux ou trois rues de ce quartier sont imperturbables des changements incessants de la ville. Cette zone semble avoir été oubliée des promoteurs immobiliers qui sont pourtant très actifs dans les quartiers de Azabu. Ils n’ont peut être pas encore découvert l’entrée du labyrinthe. Tout d’un coup, je pense à Murakami Haruki et aux mondes parallèles.

À côté des rues préservées de tout, le temple du quartier Honko-ji n’a pas grand chose de très particulier si ce n’est un étrange dôme de tôle verte à son entrée et cette petite construction de huttes végétales. L’assemblage est soigné et doit être sujet à beaucoup d’attention. Après une visite rapide du temple, je reprends la route en courant à travers Azabu pour en sortir bientôt sans me perdre.

Nous changeons d’addresse sur la dernière photo ci-dessus, car nous sommes de retour à Shibuya, au sanctuaire de Hikawa. En contre-bas, un jardin public occupe un grand espace le long de l’allée en pierre menant au sanctuaire. Un chapiteau de bois dohyō y est installé en permanence et on ne peut pas entrer à l’intérieur. Il est utilisé pour des démonstrations de combat de sumo de temps en temps. Je les avais d’ailleurs pris en photo il y a quelques années. Les escaliers en pierre menant au sanctuaire sont très boisés et un peu sombres. Le matsuri d’automne se déroule ici, dans ces escaliers et allées de pierre jusqu’à la rue quasiment piétonne menant à la grande artère de la Meiji-dori. Depuis l’escalier, le jardin est rempli de lumière. Il n’y a pas d’enfants aujourd’hui dans le jardin public, mais ils sont en général nombreux.

Sumida Hokusai Museum

Le Sumida Hokusai Museum est comme son nom l’indique dédié à l’artiste peintre, dessinateur, spécialiste de l’Ukiyo-e, Katsushika Hokusai et se trouve dans un des quartiers de Sumida, à Kamezawa. Le musée est situé à une dizaine de minutes de la station JR de Ryōgoku, dans la même rue que le grand musée Edo-Tokyo. Il a été conçu par Kazuyo Sejima, la moitié du groupe d’architectes SANAA (primé Pritzker en 2010).

Katsushika Hokusai est né dans un des quartiers de Sumida en 1760 et a passé la majeure partie de sa longue vie de plus de 90 années dans différents quartiers de Sumida. On dit qu’il y a déménagé plus de 90 fois. Dans plusieurs de ses oeuvres, il dépeint d’ailleurs les quartiers de Sumida. Le musée est très loin de montrer l’exhaustivité des oeuvres de Hokusai, car elles sont éparpillées dans des collections privées, notamment à l’étranger. Le musée joue en quelque sorte un rôle d’introduction à l’art de Hokusai. Dans la grande salle de la collection permanente, on y montre un bon nombre de ses oeuvres, mais également et surtout une retrospective digitalisée de ses séries les plus connues, comme la série des 36 vue du Mont Fuji, dont l’immensément célèbre Grande Vague de Kanagawa (1831). Le contenu du musée est certes moins complet que ce que j’avais pu voir lors de la grande exposition au Tokyo National Museum de Ueno en 2005, mais ce qui est montré ici au musée de Sumida a certaines vertus éducatives. On y montre en effet les nombreux carnets créés par Hokusai comme des cours de dessin destinés à ses disciples. Plusieurs exemplaires sont digitalisés et on peut les parcourir page après page sur l’écran. C’est le cas aussi de quelques « manga » qu’il a dessiné. On nous montre également toute la magie de Hokusai dans le dessin de formes compliquées par un seul trait de pinceau: ici une tortue vue de dessus, là un personnage de moine de profil. Hokusai avait le trait juste, c’est certain.

Mais une des raisons qui m’amène ici, c’est en grande partie la découverte de ce bâtiment conçu par Kazuo Sejima. C’est un bloc monolithique avec d’immenses parois grises réfléchissantes, posé comme un objet extra-terrestre au milieu d’un jardin public avec des jeux pour enfants. Beaucoup de familles et d’enfants étaient d’ailleurs présents dans le jardin. Il semble ainsi faire pleinement partie et être intégré dans la communauté du quartier. Les cinq étages du bâtiment sont découpés à certains endroits par des biseaux destinés à faire passer la lumière. On retrouve ces ouvertures angulaires à l’intérieur du bâtiment jusqu’au rez de chaussée, de telle sorte que le bâtiment se trouve posé sur quatre pieds supportant l’ensemble. On traverse le rez de chaussée par deux couloirs biseautés se croisant au milieu et donnant accès à plusieurs salles comme celle de la boutique de souvenirs, une salle de lecture ou un petite bibliothèque.

Nous m’avons pu accéder qu’au 4ème étage où se trouve l’exposition permanente, car il n’y avait malheureusement pas d’exposition spéciale au 3ème étage au moment où nous avons visité le musée. C’était un peu dommage car on a assez vite fait le tour de l’exposition permanente. Je ne peux m’empêcher cependant de prendre le bloc monolithique en photo sous tous les angles. Le problème ensuite est de sélectionner les photographies à montrer ici. C’est pour sûr un bâtiment à voir et à explorer pour les amoureux d’architecture à Tokyo.