La Golden Week commence aujourd’hui mais nous restons sur place pour le moment. Tokyo devrait se vider un petit peu, la foule se presse pour le rush du départ vers le furusato, le village d’enfance et la maison des parents. Les photos ci-dessus sont prises ces dernières semaines. Le casque « kabuto » de Zoa est de sortie à la maison en attendant le jour des enfants. Sur les trois premières photos, le city hall de Fussa par Riken Yamamoto. Découvert par hazard, mais déjà vu il y a quelques années dans un magazine d’architecture. J’ai regretté de ne pas avoir amené mon reflex ce jour là. Nous allons un peu plus souvent voir des expositions en famille ces derniers temps. Les deux photos d’architecture miniature dans des verres proviennent de l’exposition « Measuring » au 21_21 Design Sight dans le bâtiment dessiné par Tadao Ando à côté de Tokyo Mid Town. Nous sommes également aller voir l’exposition photographique « Self Image » de Mika Ninagawa au Hara Museum. Son style aux couleurs extrêmement vives et saturées sont très reconnaissables. Je connaissais son travail sur les fleurs et des séries de photographies de célébrités « pop » japonaises, mais la plupart des photographies de cette série m’étaient inconnues. Je remercie une nouvelle fois DaNIel pour son billet sur Katatsumuri.fr concernant Made in Tokyo. Les interprétations faites de ce « blog » sont toujours très juste et contribuent à ma propre réflexion sur ce qu’est Made in Tokyo.
Catégorie : Architecture
Architecture en photos
Encore à Uehara et ailleurs
Encore et toujours dans le quartier de Uehara lors de ma promenade de samedi dernier pour les quatre premières photos. Les photos suivantes sont prises plus près de Shibuya, à Daikanyama et à Higashi. A Daikanyama, une série de magasins dans des bâtiments en bois clair vient d’ouvrir ses portes sur l’ancien espace de la ligne de train Toyoko (qui passe en souterrain désormais). L’espace vide de la voie de chemin de fer est une bande étroite désormais pleinement utilisée. En passant vers Higashi près de l’avenue Meiji, je trouve quelques maisons individuelles de petite taille intéressantes. Elles sont pratiquement fermées sur l’extérieur et on se demande quelle doit être la source de lumière. Peut être un mini-jardin intérieur ou de ouvertures sur le toit.
marcher jusqu’aux façades argentées
Parfois ça fait beaucoup de bien de reprendre le reflex. Je me suis un peu forcé au début, d’amener le lourd Canon 50D dans les rues de Uehara pour une promenade de presque deux heures samedi matin. La période est agréable car il fait doux mais un peu frais. J’aurais aimé un ciel un peu plus contrasté, mais il était plutôt blanc comme très souvent à Tokyo. J’ai déjà beaucoup explorer les recoins de Uehara en photos, mais cette fois-ci, j’explore un peu plus loin vers Tomigaya sur la large avenue Yamate. Je mélange un peu les genres en photographies avec cet immeuble fin et argenté sur l’avenue Yamate, venant contrasté avec quelques maisons d’une autre époque dans les rues cachés par la barre d’immeubles de l’avenue. Certaines sont gagnées par les feuillages. C’est agréable de se promener tranquillement en essayant de se perdre, un vrai bol d’air entre deux semaines épuisantes. Après une longue marche, je m’arrête quelques instants dans le café Bondi Coffee, très agréable car les portes fenêtres sont ouvertes et l’on peut s’asseoir en bord de rue.
and my name is 47.84g
Je cours après les derniers cerisiers avant qu’ils ne disparaissent complètement pour une année. Nous allons voir quelques expositions en famille ces derniers temps. Celle s’intitulant Measuring au 21_21 Design Sight de Tadao Ando à Tokyo Mid-Tokyo était assez ludique. Un atelier permettait de mesurer le poids des mots (mais pas le choc des photos) et on a pu vérifier avec une certaine satisfaction que le mot « lourd » en japonais (おもい à gauche sur la photo avec les balances)pèse en effet plus lourd que le mot japonais pour léger (かるい). J’ai pu également vérifier que je pèse plus lourd que mon fils de 7 ans (du moins nos prénoms respectifs).
50 cerisiers en fleurs
Les fleurs de cerisiers ont déjà disparu de Tokyo et nous n’avons pas eu beaucoup d’occasion de faire hanami cette année, à part les regarder en se déplaçant comme sur la photo de l’avenue Meiji. Je ponctue ce billet de quelques photos d’architecture comme d’habitude. Rien de très nouveau que ça soit l’immeuble iceberg ou celui de Dior à Omotesando. Comme sur les précédents billets, je ressens le besoin de re-publier sur le blog des photos déjà montrées sur mon compte Instagram, car j’ai le sentiment que ces photos font partie entière de Made in Tokyo. A vrai dire, si je ne montrais pas mes photos Instagram ici, le site Made in Tokyo serait très certainement à l’abandon. J’étais vraiment sur le point de mettre fin à Made in Tokyo avec la nouvelle année 2015, mais finalement, je n’y suis pas arrivé et je retrouve toujours une petite flamme qui me fait continuer encore un peu. Côté dessin, je ne me fatigue pas par contre. Le dessin ci-dessus m’a pris un peu plus de temps que d’habitude. Ma technique actuelle est de faire une première passe couleur aux feutres Copic et de repasser dessus aux crayons de couleur pour essayer d’accentuer le relief. Comme ce sont des formats A3, je n’ai pas trouvé de moyens pour scanner. Mon imprimante est A4 et le centre de photocopie près de chez moi ne dispose que d’imprimante scanner A3 qui ne couvrent pas tout à fait la totalité de la feuille de papier que j’utilise. En attendant, je me contente de photos prises avec Instragram. Cette série Organicus Futurum grandit de plus en plus et je ne me lasse pas de dessiner ces formes futuristes.