modanizumu (モダニズム)

La photo ci-dessous est prise avec le vieux Canon EOS10 de Mari que j’utilise parfois en noir et blanc. Pour la première fois, je tente l’argentique couleur avec un sommet d’immeuble près de la gare de Shibuya. Le format carré n’est pas d’origine.

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L’immeuble du théatre Nissay (1963) par Togo Murano, un des architectes du courant moderne architectural japonais, aperçu il y a de cela quelques mois à Hibiya a attisé ma curiosité pour ce courant architectural. J’ai en fait assez peu exploré les batiments du courant moderne japonais, des époques 1950/60 à part quelques immeubles évidents comme le Nakagin de Kurokawa (Les utopies des Métabolistes me fascinent), des oeuvres architecturales de Kenzo Tange (Cathédrale St Marie, Gymnase de Yoyogi, …), le brutalisme de la petite Tower House de Takamitsu Azuma ou le stade olympique de Komazawa. Ma curiosité est amplifiée par une présentation accentuée ces derniers temps dans la presse.

araymond

Casa Brutus sort un numéro spécial « Architecture Moderne au Japon » avec une liste de 100 batiments au Japon que le mouvement DOCOMOMO essaie de protéger. Ce numéro nous montre des batiments superbes mais potentiellement menacés de destruction comme le Gunma Music Center (1961) d’Antonin Raymond. Raymond est architecte tchéque, arrivé à Tokyo en 1919 pour travailler sur le projet de l’Imperial Hotel de Frank Lloyd Wright et ensuite installé au Japon pendant de nombreuses années entrecoupées par la seconde guerre mondiale. Tout comme d’autres architectes japonais de la même époque (Junzo Sakakura, Kunio Maekawa), il est inspiré par l’architecture visionnaire de Le Corbusier.

kkikutake

Casa Brutus nous propose également un petit voyage avec Kiyonori Kikutake pour découvrir deux de ses oeuvres, des batiments de béton magnifiques de force et de géométrie: la réception du sanctuaire shinto Izumo Taisha (1963) et l’hotel Toukouen (1964) dans les préfectures de Shimane et Tottori. J’aimerais pouvoir aller voir ça de près un jour. Entre autres batiments spectaculaires de Kikutake, le Miyakonojo Civic Center (1966), un batiment en forme de dôme et d’éventail très intriguant.

katsurasavoy

Kateigaho International (renommé KIE) nous présente dans son numéro 20 (été 2008) un dossier sur le Modernisme en Architecture au Japon à travers un panorama de résidences par des grands noms de l’architecture, avec notamment ceux cités précédemment. Les textes du dossier sont de Terunobu Fujimori, architecte et professeur d’architecture. Le dossier commence par un texte très intéressant de Fujimori dressant des parrallèles (en pointillé) entre l’esthétique de la villa Katsura à Kyoto et la Villa Savoye de Le Corbusier, ainsi qu’entre le sanctuaire de Ise et l’Institut de Technologie de l’Illinois par Ludwig Mies Van Der Rohe. C’est assez troublant les résonances entre ces batiments, notamment dans l’utilisation des pilotis, le format en pointe d’éléments du toit, la géométrie des fenêtres.

Pour rester dans les mêmes époques, les années 1950/60, Mari m’a offert pour mon anniversaire il y a de cela quelques jours, un superbe livre photographique sur Oscar Niemeyer, Oscar Niemeyer: Form & Space. J’avais vu ce livre quelques jours avant en librairie et faillis l’acheter à ce moment là. On peut dire que mon épouse me connait bien. Ce livre, donc, est un recueil de photographies par le japonais Yukio Futagawa. Le livre est un édition japonaise mais les textes sont en anglais, japonais, portugais. Il commence par une interview de Niemeyer par Alvaro Siza, parfois difficile à suivre car traduite approximativement en anglais (ou alors, est ce Niemeyer, à 100 ans, qui est difficile à suivre). Mais le livre se concentre sur les photographies, elles sont très belles et couvrent une belle partie des oeuvres architecturales de Niemeyer par ordre chronologique: Ibirapuera Park (1951), Brasilia bien sûr (fin 1950) jusqu’au Musée d’art contemporain de Niterói (1993-96). Les photos alternent couleur et noir et blanc, vue extérieure et intérieure, et sont en quasi totalité prises au Brésil. C’est un très beau livre sur l’art de Niemeyer.

kid La maison d’édition Taschen fête ses 25 ans et propose pour cette occasion des tarifs intéressants sur certains livres. De passage à la librairie Yurindo de Ebisu, j’ai repéré Sixties Design par Philippe Garner. Ce livre richement illustré nous fait faire un tour du design des années 60 à travers de nombreux exemples dans les domaines du design domestique et industriel, la mode et le graphisme, l’attrait pour la science fiction et l’espace, l’architecture et l’urbanisme. Dans cette dernière partie, on y voit des photos et illustrations des villes utopiques rêvées par les Métabolistes japonais ou les anglais d’Archigram, des photos de la vision réalisée de Niemeyer et Lucia Costa pour Brasilia et quelques design étonnant comme le dôme geodesic de Buckmister Fuller

Je termine ma petite folie pour les livres par la démesure: Le Corbusier Le Grand. Démesure par la taille et le poids de l’ouvrage et par la qualité de ce qui est montré: Photos d’archives, plans, lettres de Le Corbusier, le tout arrangé de manière chronologique au fur et à mesure des projets du maître. Je ne sais pas s’il existe un bouquin plus complet sur Le Corbusier que celui-ci. L’unique problème, c’est la taille. Le bouquin ne tient dans aucun meuble, tout comme mon atlas Phaidon de taille et de poids identique.

Et, une fois n’est pas coutume, une photo de Zoa que je tiens dans les bras le jour de mon anniversaire. Samedi dernier, le matin, nous avons inauguré tous les deux une ballade « architecturale » à Daikanyama, ou alors nous allions faire les courses pour le déjeuner, je ne me souviens plus. Il s’est, en tous cas, vite endormi dans la poussette…

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Je viens de recevoir le numéro de Septembre 2008 du magazine allemand d’art art das kunstmagazin. Une de mes photos, celle de l’intérieur du National Art Center Tokyo, est publiée en pleine page pour un petit dossier sur Tokyo que j’aurais bien du mal à comprendre. D’après les photos, le dossier nous parle également du Mori Art Museum, 21_21 Design Sight de Mid Town et Nadiff. Je suis content d’avoir une photo publiée dans un magazine d’art et que cette photo du NACT soit publiée. J’aime beaucoup cette plongée sur le cône renversée, que l’on peut également voir dans mon photobook.

Tokyo Itinéraires

tokyo-itinerairesJe viens de recevoir par la poste le guide Tokyo itinéraires de Cécile Parisot et François-Xavier Robert (Association Waku Waku), que ce dernier vient de m’envoyer. A sa demande, j’ai contribué avec quelques photos à cette nouvelle version du guide. Ceux et celles qui suivent ce blog depuis longtemps remarqueront tout de suite que la couverture est la photo intitulée Youth que j’avais montré sur Made in Tokyo en Juin 2005 (une version légèrement modifiée). Le guide comporte également une double page « parcours » présentant brièvement Made in Tokyo avec quelques photos et un petit texte de ma main. La partie intutilée Tokyo Bio contient en pleine page la composition Over Green City (qui est aussi dans mon photobook). Il y a deux autres photos: une du National Art Center Tokyo et une vue d’ensemble de Tokyo Mid-Town. Je remercie les auteurs de Tokyo Itinéraires de cette présentation de mon travail, des liens et photos. C’est terriblement excitant de voir ses photos, surtout la couv, dans un bouquin sorti en librairie.

Et il est très beau ce guide, très graphique. La mise en page est agréable, pleine de couleurs et de photos. Je suis en train d’explorer son approche thématique, c’est une approche très « neuve », plus orientée comme un déclencheur d’idées et d’envies de découverte plutôt qu’une prise par la mains avec parcours flêchés. En ce sens, le guide fournit un grand nombre de pointeurs que l’on peut suivre en fonction de nos centres d’intérêts (Tokyo Art Now, Tokyo High Tech ou Nostalgie, Tokyo Oasis ou Bio, …). Cette présentation thématique est entrecoupée de visions personnelles d’invités (dont la mienne) parmi lesquelles des photos de Masataka Nakano (bien joué) et cette photo d’entrée de jeu de Floriane de Lassée (la dernière de sa belle série Tokyo Nights View). Le guide donne beaucoup d’adresses, fourmille de références culturelles (livres, films, …) pour bien préparer son voyage, le complèter ou s’immerger dans la culture nippone. Après plus de 9 ans de vie au Japon, un grand nombre des lieux et adresses données dans le guide me sont très familières (j’étais content de voir conseillé le Teien Art Museum qui est un très beau musée Art deco avec un agréable jardin), mais je ne connaissais pas certains endroits que j »aimerais maintenant visiter, comme les jardins Kiyosumi Teien (mais j’avais visité la demeure Iwasaki Tei des anciens propriétaires du groupe Mistubishi), la Galerie Mizuma qui montre des artistes comme Akira Yamaguchi ou Hisashi Tenmyouya que j’aime beaucoup ou d’autres que je découvre comme le magnifique travail sur « History of rise and fall » par IKEDA Manabu. J’irais bien également faire un tour dans le quartier du vieux Tokyo de Shibamata que je ne connais absolument pas à part pour l’avoir vu par morceaux dans les épisodes de la série Tora san. Je suis en pleine lecture du guide, il y a certainement beaucoup d’autres découvertes.

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Dans son ensemble, on peut ressentir l’enthousiasme de passionnés des deux auteurs, on sent un esprit jeune qui souffle dans ce bouquin. Et dans cette voie, pour une prochaine version, je souhaiterais volontiers qu’ils explorent un peu plus les quartiers de Naka Meguro, ShimoKitazawa, Jyugaoka et au delà de Kichijoji (Koenji, kokubunji). Je verrais bien également une facette Tokyo Musiques ou Tokyo Concerts ou Tokyo Rock avec des conseils pour écouter de la musique japonaise live (du mainstream pop/rock à Akasaka Blitz à la musique plus indépendante rock ou electro au Shinjuku Loft ou Ebisu Milk).

Tokyo Itinéraires est disponible dans dans toute bonne librairie et sur amazon.fr entre autres. Bonne lecture et découverte.

Photobook Made in Tokyo

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Made in Tokyo par Frédéric Gautron: Made in Tokyo s’inspire de la complexité et la densité de Tokyo avec comme point d’ancrage l’architecture. Mon travail de photographie et de composition joue avec les structures urbaines pour créer une atmosphère parfois irréelle faite d’immeubles en symbiose avec le naturel et voguant au dessus des villes ou encore de phénomènes extraordinaires se construisant à partir d’un riche paysage urbain.

Les photographies et compositions de ce recueil ont été initialement montrées sur le site internet made in tokyo réorganisées en 10 chapitres pour 200 pages. Les introductions et textes en français sont inédits. Bon plongeon dans Tokyo et son imaginaire…

Format: Standard Portrait 20×25 cm (8×10 inches), 200 pages

Vente: Disponible sur blurb.com.

Note: Staff Picks par l’équipe Blurb une semaine après sa mise en ligne.

Deux ans après la première tentative de photobook en utilisant le service Apple iPhoto, voici la version « définitive » créée sous Blurb. Comme certains de mes lecteurs me le demandaient, la bonne nouvelle est que cette version est disponible à la vente sur blurb.com. Je viens de recevoir le photobook, c’est quand même épatant de voir ses photos imprimées dans un bouquin, de concrétiser des années de travail dans un livre de qualité professionnelle. Comme sur le photobook version apple, la qualité d’impression Blurb est bonne, même si je la trouve légèrement sur-contrastée. Ceci-dit, je ne suis pas déçu du résultat final que je n’arrête pas de feuilleter bien entendu.

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Le photobook fait 200 pages. Il a été particulièrement augmenté par rapport à la version initiale Apple d’une cinquantaine de pages. Beaucoup plus de photos et de compositions donc, mais également de textes explicatifs pour chacuns des 10 chapitres constituant le recueil. Parmi ces chapitres, on y trouvera bien entendu la série urbano-végétal avec tous les compositions du blog, des photos d’architecture, de jeunesse urbaine, de phénomènes étranges parcourant la ville, …

Ci-dessous une presentation de quelques pages du photobook.

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Archi-tokyo: brefs moments d’architecture tokyoïte avec quelques photographies d’oeuvres architecturales remarquables de puissance brute ou de fine élégance.

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Electric city: mise en parallèle de vues de Tokyo avec le réseau compliqué des fils électriques qui se mêlent et se démêlent au dessus de nos têtes.

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Urban shadows: personnages d’une jeunesse éphémère sans cesse en mouvement voguant dans les rues d’un paysage urbain sombre.

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Urbano-végétal: la série presque complète des compositions d’architecture verte flottante urbano-végétales.

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House re-worked: les murs de la ville comme terrain d’expérimentation graphique.

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Hana tokyo: nouvelle mise en parallèle du naturel avec l’urbain à travers l’élément floral, modérateur et adoucissant le rythme urbain.

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Urban forms: formes abstraites construites à partir d’éléments d’immeubles ré-agencés pour créer des ensembles imaginaires et symboliques.

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The young face: jeunesse et street art se mélangent dans les rues de Shibuya.

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Phenomena: phénomènes et hallucinations se construisant à partir du paysage urbain.

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Escaping cities: après une profusion d’images urbaines saturées, l’échappée vers le naturel devient irrésistible, comme point de fuite d’un voyage à l’intérieur de Tokyo.

J’espère que vous apprécierez…

Architecture à trouver et à chercher

Thibaut Varene, lecteur de ce blog, m’avait gentillement signalé cette maison insolite près de Ichigaya et Shinjuku, avec photo et carte Google à l’appui. Cette maison me fait penser à un sous marin sorti d’un dessin animé, avec des formes rondes, un peu grossières et disymétriques. Je connaissais en fait cette maison bizarre pour l’avoir vu à la télévision.

Si ma mémoire ne me fait pas défaut, il s’agit de la résidence et bureau de l’acteur de cinéma et présentateur télé Ryuta Mine. Il co-présente avec Akiko Wada l’émission de divertissement « Akko ni Omakase » (dimanche midi sur TBS). Lors de l’une des émissions il y a quelques mois, il montrait l’intérieur de sa maison insolite: le rez de chaussée (la partie en forme de plot orangé) est un espace bureau, le premier étage est semi-privé avec piscine semi-couverte de forme arrondie en long donnant sur les hublots que l’on voit sur les photos, le dernier étage est privé. On trouve cette maison à Ichigaya Kagacho, Shinjuku-ku, à quelques centaines de mètres de la station de métro Ushigome-Yanagicho. Je ne vous indiquerais pas précisément le chemin, car j’y suis comme d’habitude allé en moto.

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C’est la deuxième fois qu’on me prévient gentillement par email de batiments/immeubles à voir: Surtout ne pas hésiter! A travers les magazines d’architecture japonaise que je peux lire en ce moment, je vois beaucoup de belles choses, surtout des maisons individuelles perdues dans les banlieues de Tokyo. Les magazines n’indiquent bien entendu pas l’adresse de ces maisons privées.

Dans le numéro #7 du magazine Mark -Another Architecture-, on trouve un article d’une quarantaine de pages sur les maisons japonaises, présentant 5 maisons d’architecture moderne (pour la plupart déjà présentées dans The Japan Architect). Parmi les 5, 2 attirent plus particulièrement mon attention: le « White Base » de l’atelier Architecton (Akira Yoneda) pour son volume supérieur télescopé conçu par l’ingénieur structurel Masahiro Ikeda (souvenez-vous, il est à l’origine des formes elliptiques de Natural Ellipse, j’apprécie beaucoup son travail) et le « Reflection of Mineral » par l’Atelier Tekuto (Yasuhiro Yamashita) pour sa petitesse et ses formes aiguisées de diamant. Ces deux batiments, contrastant totalement avec la rondeur du sous-marin, sont situées dans des banlieues de Tokyo: Kodaira pour le premier et au delà de Shinjuku pour le deuxième, mais aucune idée de l’endroit exact. Si un lecteur de ce blog connait ces petits joyaux et saurait m’en indiquer l’endroit, j’apprécierais énormément (ou tout autre bâtiment remarquable que je n’aurais pas encore montré sur Made In Tokyo).

HTTK

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Dans la liste des bouquins à lire religieusement, il y a celui de l’excellente exposition Le Corbusier se tenant en ce moment au Mori Art Museum: Le Corbusier, Art and Architecture – A life of creativity. L’exposition est très complète couvrant l’art (peinture de style puriste et quelques sculpture) et bien sûr l’architecture du fondateur du Modernisme. Ses principales oeuvres architecturales, ses machines à habiter, et projets de plannings urbains sont présentés en maquettes, photos et sketches. Il y a également beaucoup de videos (sur la Villa Savoye, la Tourette, Chapelle Notre-Dame-du-Haut de Ronchamp, l’unité d’habitation de Marseille, Chandigarh, par exemple), quelques compositions en images de synthèse animées (le film sur le projet du Palais des Soviets est impressionant), des éléments de mobiliers (la chaise longue LC4 …), des reconstructions taille réelle de l’atelier Le Corbusier à Paris, et du Petit Cabanon (Cap Saint Martin), reproduction assurée par Cassina (ils possèdent les droits de vente sur le mobilier dessiné par Le Corbusier. J’y ai passé plus de 3 heures tellement c’était intéressant…

En se promenant sur Internet, on fait parfois des découvertes musicales épatantes, hier soir c’était HTRK et le morceau « Ha » (écoutable à cette adresse), une chanson sombre et lente, entêtante par le rythme de batterie comme des battements de coeur en fond, survolé par une voie masculine frêle. HTRK est un trio d’australiens relocalisés à Berlin. Le nom étrange du groupe voudrait dire Hate Rock, j’imagine qu’ils se réfèrent au rock certifié conforme diffusé sur les ondes. Leur rock est plutôt expérimental, et c’est ce que je préfère. Le morceau dure 5 mins mais on se le repasse sans fin comme une bande sonore accompagnant ses déplacements dans la ville.

Dans la liste des bouquins à découvrir, il y a Vibrator de Mari Akasaka. Vibrator pour les vibrations d’une cabine de camion, moteur démarré, où Rei Hayakawa, une journaliste disjonctée, rencontrera Takatoshi Okabe, le conducteur, pour un voyage vers les contrées enneigées du nord japonais. (la photo ci-dessus est flou en raison des vibrations). Et après, je reprends Murakami avec Sputnik Sweetheart. Les histoires fantastiques d’Haruki Murakami me manquaient …