urbano-végétal (22) et le vert envahissant

Le rythme de publication est plus qu’irrégulier ces derniers temps, ces derniers mois on pourrait dire. Je me bats contre le temps, pas tellement pour prendre les photos et les travailler, mais plutôt pour écrire les textes qui accompagneront les photos. Comme ça faisait longtemps, ci-dessus une composition urbano-végétale, numéro 22. Je n’ai pas encore décidé jusqu’où j’irais dans cette série, c’est mon fil rouge que j’essaie de maintenir en fur et à mesure des mois.

Le week end dernier, nous avons passé quelques jours au vert à Kamakura pour s’échapper un peu des villes. Le mauvais temps nous a quand même épargné une très belle journée sur les collines de Kamakura, dans la verdure de Kamakurayama au restaurant japonais Raitei. Plus que le restaurant, c’est le jardin autour qui vaut le détour. Assis sur le tatami de Raitei, on y mange des soba en regardant à l’extérieur. Les fenêtres de l’ancien bâtiment envahi de nature sont ouvertes et laissent entrer une brise rafraîchissante. Au loin, on voit presque l’océan. On resterait bien là des heures à rêver, mais le petit veut déjà courir dans toutes les directions …

Urbano-végétal (18) et quelques liens photographiques

Tiens ca faisait un mois que je ne m’étais pas laissé aller vers de l’urbano-végétal. On se trouve une fois de plus à Yanaka, dans un petit coin préservé avec maisons de bois, survolé par par une structure bleutée voguant vers le centre dense de Tokyo. La structure n’aura peut être pas beaucoup de place pour se poser mais trouvera quand même un petit endroit derrière le Gyre à Omotesando.

Histoire de s’aérer un peu de Made in Tokyo, voici quelques photoblogs ou sites photographiques qui me plaisent beaucoup. Sur la gauche, un photo-montage par Yoichi Kobayashi. Il s’agit de petits moments de magie dans sa série de portraits où une fille sort d’un cadre pour attérir en pleine nature. J’aime beaucoup la légèreté de cette composition qu’on croirait sortie d’un dessin animé de science fiction fantaisiste où l’héroine se téléporte grace à son cadre magique. On imagine un monde de quatrième dimension à l’intérieur du cadre. C’est un montage qui a l’air assez facile à faire, mais très malin. A droite, j’aime beaucoup cette photo compacte de voitures et motos de police prises dans un « embouteillage » inextricable. Cette photo provient de la page flickr Hirano eureka de Toshiki Hirano, plutôt axée photos d’architecture, toujours très contrastées. Apparemment élève de Shin Takamatsu, il nous montre également ses projets universitaires et c’est très intéressant.

Continuons avec les liens photographiques, avec à gauche, des photos de nuit dans des quartiers désespérément vides. Nobuhiro Fukui prend des photos de nuit tous les dimanches dans des quartiers de banlieue sans âmes qui vivent (enfin tout le monde dort ou il prend soin d’éviter les passants). Les photos sont belles et fines malgré la banalité du décor. Les couleurs sont presqu’irréelles, cela donne un sentiment étrange. A droite, pour rester dans les photos de nuit, Shintaro Sato nous propose The Twilight Zone, des vues sur Tokyo depuis des cages d’escalier de secours. Là encore, les couleurs sont iréelles, mais beaucoup plus forcées et moins subtiles que chez Fukui. En vue de dessus, ces photos font ressortir tout l’univers chaotique de l’agencement urbain tokyoite.