恵比寿ー>鎌倉ー>吉祥寺 (1)

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Les photographies prises cet été fonctionnent décidément par petites séries. Il s’agit maintenant d’une mini-série de deux épisodes entre Ebisu, Kamakura et Kichijoji. Près d’Ebisu, la première photographie nous montre le bloc blanc des bureaux du fameux Art et Creative Director Kashiwa Sato (notamment pour Uniqlo) par Tezuka Architects. Je passe très régulièrement devant ce bâtiment mais je ne me doutais pas qu’il s’agissait des bureaux de Kashiwa Sato (Je l’ai su au hasard d’une émission télé). Sato et les architectes Tezuka ont déjà collaboré sur l’école en cercle Fuji Kindergarden à Tachikawa, dans la banlieue de Tokyo. Sur la deuxième photo, on passe sur une vue de Enoshima au loin, en bas des collines de Kamakurayama. Le reste des photos ont été prises autour de Ebisu.

Slowly boiling

En photos modifiées ci-dessus, nous sommes d’abord à Kamakura devant le Performing Arts Centre, ensuite à Sendagaya devant le Tokyo Metropolitan Gymnasium par Fumihiko Maki et finalement au croisement de Shibuya. Je prends aussi régulièrement en photo le bâtiment près de la gare de Shibuya, le nouveau landmark Hikarie de Tokyu. Je traque ainsi les évolutions de cet énorme building. Sur la dernière image, nous sommes à Yokohama sur le toit du Bay Quarter.

Musicalement, sans surprise, l’emprise d’Autechre sur mon environnement musical ne se relâche pas. Je ne lâche pas prise car il y a encore beaucoup de morceaux à découvrir et je découvre toujours des petites perles, ce qui me fait continuer dans ce voyage musical en écouteurs. Je n’avais pas encore écouté le premier album d’Autechre, Incunabula, car je le pensais moins abouti que les albums suivants, mais en découvrant quelques morceaux, j’aime beaucoup, notamment Basscadet. Quand on pense que cet album date de 1993, bientôt 20 ans… L’ambiance ne diffère pas vraiment des autres albums mais le traitement est plus atmosphérique qu’expérimental. Je repars ensuite sur quelques eps. Le morceau Cap.IV sur le ep Gantz Graf est encore une exception musicale, une sorte d’aliénation musicale qui s’adoucit parfois avec une mélodie qui apparait mais dont le final est un emballement électronique incontrôlable. Ce qui est intéressant c’est que même à travers ces moments de bruits assez extrêmes il faut bien l’avouer, se dégage un rythme voire une mélodie. J’écoute aussi Maphive 6.1 sur EP7. Le morceau démarre avec une ambiance un petit peu heroic fantasy. Je n’aime pas tellement faire ce genre de comparaisons, car le morceau étant polymorphe, il change d’atmosphère assez rapidement. Mais ce morceau dans son ensemble a tout de même une ambiance cinématographique. J’aime les sons de Etchogon-S sur Move of Ten, l’album le plus récent d’Autechre, et surtout la façon dont ils s’additionnent et se font échos. C’est un morceau que j’apprécie autant pour sa construction que pour la texture de chaque unité sonore. Et ensuite, il y a des gros morceaux. On les trouve sur Untilted notamment, des morceaux polymorphes également qui s’étalent sur plus de 10 minutes. LCC par exemple commence de manière assez agressive mais le son se transforme et s’enrichit petit à petit jusqu’à ce qu’une mélodie en fond prenne le relais et s’empare du focus du morceau. Les morceaux d’autechre jouent la plupart du temps sur plusieurs niveaux qui prennent le focus alternativement. Sublimit également sur Untilted tend parfois vers le minimalisme. J’ai l’impression que cet album est peut être un des plus difficiles d’approche mais contient la substance la plus essentielle et la plus dépouillée de la musique d’Autechre. Une musique qui a beaucoup d’élégance et qui ne tombe jamais dans la facilité. Les albums suivants, Quaristice ou Oversteps reviennent vers une approche plus étoffée et même à la limite de l’électronique mainstream. Sur d-sho sub sur Oversteps par exemple, on est surpris d’entendre des enchainements de notes si « évidentes ». Enfin, bien sûr, ça ne dure pas très longtemps et ce brin musical pop est vite perturbé par toute sorte de larsens électroniques. On entend le même style de perturbations mais de nature différente sur known(1) où ce sont des filets de musique aiguës passés en vitesse accélérée. J’aime bien le ep Envane et plus particulièrement depuis que je sais que la pochette représente Falling Water de Frank Lloyd Wright (voir les commentaires d’un billet précédent pour les photos comparées). Il faut croire que cette maison Falling Water me poursuit car même mon dentiste possède un bouquin sur l’histoire de la construction de cette maison. Je l’ai feuilleté dans la salle d’attente. Sur Goz Quarter que je découvre cette fois-ci sur cet ep, j’aime surtout la mélodie hésitante, le scratch des premières influences d’Autechre et la mélodie lente et mélancolique qui prend tranquillement le dessus. On retrouve souvent une ambiance mélancolique, sur le morceau Nil sur Amber également, un morceau très beau et calme. Second Scepe sur la compilation EPS 1991-2002 a la particularité de contenir des samples de voix, ce qui est assez rare. La musique d’Autechre, étant électronique, n’en est pas moins très humaine, car elle ne fonctionne pas comme un machine pré-programmée, mais est pleine de sursauts et d’imprévues, pleine de sentiments également. Beaucoup rapprochent cette musique à un monde robotique, mais je n’ai personnellement pas cette impression. On termine cette épisode Autechre par le morceau Cichli sur Chiastic Slide, qui complète un peu plus ma collection (jusqu’au prochain épisode). Je suis conscient que tout ce monologue ne va peut être intéresser qu’une ou deux personnes, mais que voulez vous, je me sens le besoin d’écrire tout ça (et au point où j’en suis sur la fréquentation du blog).

Je n’écoute pas qu’Autechre, mais si on reste dans l’électronique compliquée, j’aime le morceau Itsuko de Richard Devine, le rythme rapide et industrielle de Atlas de Monolake (Robert Henke) (j’ai d’abord été attiré par la pochette avec une superbe photo de turbine d’avion). Atlas par exemple est un bon morceau, mais beaucoup plus mécanique et systématique qu’un morceau d’Autechre. Dans un style un peu différent, j’écoute aussi l’instrumental électrique Feathers de Andrew Weatherall dont le début me rappelle un petit peu Mildred Pierce de Sonic Youth sur Goo. J’ai d’abord écouté ce morceau pour son titre après avoir fait mon tour quotidien sur le très beau blog de C et M Crying Feather. Et finalement, j’écoute aussi Björk . Je jette toujours une oreille sur sa musique mais j’avais vraiment décroché ces dernières années. Elle partait dans un style qui ne parlait pas du tout. Les premiers morceaux du nouvel album Biophilia sont plus proches de ce qu’elle a pu faire auparavant et j’aime beaucoup Crystalline et Cosmogony.

Et pour revenir sur le titre qui fait allusion à de l’eau bouillante. Elle m’a servi comme couche(s) de superpositions sur ces photos de Shibuya, Kamakura et Yokohama,

Mer Rocheuse

Une Mer Rocheuse, un jardin Zen à Meigetsu-In, Kamakura. Comme annoncé precédemment, voici quelques photos en Noir et Blanc de Kamakura. La pêche n’a pas été très poissoneuse cette fois pour ma collection de photos Noir Et Blanc, j’y ai ajouté seulement 5 photos autour des temples, au gré de notre promenade rêveuse (et du vent).

Grand Temple Engakuji, kamakura

Petit Temple de Ofuna

Passage du temps, Ofuna

Visite de Temple. Meigetsu-In, Kamakura

Temple a Ofuna

Bon, je vous laisse, la fête de Hina Sama bât dejà son plein …