immobile pendant que la terre tourne

Je pensais que la petite semaine de congé me permettrait de rattraper le retard sur la quinzaine de billets que je n’ai pas encore publié, mais c’est l’inverse qui se produit car j’ai maintenant plus d’une vingtaine de billets en cours d’écriture dans mes brouillons. Je ne pense pas avoir jamais eu autant de photographies à montrer depuis que j’ai créé ce blog. Par rapport à il y a quelques années, les textes qui accompagnent ces photographies sont plus longs et prennent donc plus de temps à écrire, sans compter les recherches parfois nécessaires et les liens à ajouter sur un billet. Je me prends à mon propre piège en m’imposant involontairement une marche à suivre qui n’est pas très flexible. Mes prochains billets seront certainement plus courts. Les congés donnent l’impression d’être immobile, de se mettre à l’écart pendant une courte durée et d’observer le monde bouger, d’être sur un référentiel indépendant pendant que la terre continue à tourner. J’ai d’autant plus cette impression que je passe mes congés à la maison, sans plans très précis car le grand est toujours à l’école jusqu’à fin Juillet. Ça ne m’empêche pas de prendre des photographies dans Tokyo et c’est ce qui contribue au problème que j’évoquais au début de ce billet.

Voler sous les trains

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J’utilise beaucoup moins mon Reflex Canon ces derniers mois et mes photos se résument à l’iPhone et Instagram (J’ai un iPhone depuis pas très longtemps en fait). La série dans le désordre ci-dessus se passe principalement dans Shibuya, vers Hiroo, à Ebisu jusqu’à la gare de Tokyo. Je voulais prendre le petit robot Astro (ou Atom ici) volant sous les trains, depuis un petit moment mais l’occasion ne s’est présentée que récemment. La maison sur la dernière photo de la série est vraiment étrange avec ces parois faussement fissurées en briques venant contrastées avec les murs noirs avec ce visage au fronton. On l’aperçoit à peine, mais il y a une voilière sur la droite de la maison (pas sûr s’il s’agit exactement d’une voilière ou d’une cage) et une Rolls dans le garage. Je continue également mes dessins futuristes en les mélangeant cette fois-ci avec des montages photographiques construits il y a quelques temps.

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White – fleur de cimetière

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Blanc – sapin géant des postiers

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白 – mur blanc de la gare

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Tokyo Marunouchi, Shibuya, Tennozu et plus loin près des montagnes de Takao. Des photographies en vrac séparées de blancs. Le grand sapin blanc se trouvait à l’intérieur de Kitte, le building Headquarter de Japan Post. Et pour le petit Doraemon sur le journal Asahi, j’y reviendrais un peu plus tard…

Black in Summer (4)

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Le quatrième épisode de la série d’été en noir et blanc revient encore une fois sur le Earth Tecture Sub-1 de Shin Takamatsu. J’aime beaucoup quand l’architecture s’approche de l’art et ce petit bâtiment en est un bon exemple (tout comme, dans un autre style et en plus poignant, l’architecture brutaliste). On aperçoit les tags malheureux à l’arrière de la structure, dont je parlais dans l’épisode précédent. Le reste des décors de cette série se trouvent autour de la gare de Tokyo et à Yoyogi-Uehara. Pour cet épisode, toutes les photographies sont à la verticale.