se perdre dans un rouge profond

Il me reste encore quelques photographies de l’année dernière à montrer sur ce blog. Celles ci-dessus ont été prises en fin de journée au grand sanctuaire de Kanda, communément appelé Kanda Myōjin, dans les derniers jours du mois de Décembre. La lumière de fin de journée venait accentuer les couleurs rouges vermillon de la grande et magnifique porte Zuishin-Mon, construite en cyprès. La richesse de l’endroit tape tout de suite à l’oeil. Il s’en dégage une certaine ‘puissance’ que j’aurais du mal à expliquer mais que j’ai ressenti. Peut-être est-ce la richesse de l’architecture, notamment des toitures et de la porte principale, qui me donne ce sentiment. Kanda Myōjin fait d’ailleurs partie des Tokyo Jissha (東京十社), les 10 sanctuaires de Tokyo sélectionnés par l’Empereur Meiji, dans différents lieux de Tokyo, pour apporter prospérité à la ville. Nous avons déjà visité plusieurs sanctuaires de cette sélection, comme celui de Nezu, celui de Hikawa à Akasaka, ou encore celui de Hie, de Shinagawa ou encore de Kameido. Il faudra qu’on les visite tous pour compléter notre collection de goshuin. C’était la première fois que je venais à Kanda Myōjin, mais je suis pourtant passé plusieurs fois à quelques rues de son entrée sans avoir eu l’idée de m’y rendre. Le portique torii se trouve sur la pente Shin-Tsumakoi-zaka (新妻恋坂) dans le prolongement de la rue Kuramae-dori. Le nom de cette pente parlant d’amour d’une femme m’intrigue beaucoup. Juste à côté de ce torii, un vieil établissement s’appelant Amanoya et datant de l’époque Edo prépare et vend du amazake. Je n’ai pas résisté à l’envie de commander un verre. J’aime beaucoup prendre le temps de boire un verre d’amazake chaud, dehors dans la rue ou devant un sanctuaire, lorsqu’il fait froid. J’ai le sentiment que ce moment, bien que court, me donne assez de temps pour observer les choses autour de moi, de m’y attarder un peu plus, plutôt qu’être toujours en mouvement. Je rêve parfois de pouvoir rêver un peu plus.

Tokyo Jihen nous fait la surprise de sortir un nouveau morceau intitulé Whiteout (闇なる白) le 23 Janvier 2021. Après les deux morceaux sortis au mois de Novembre 2020, Blue ID (青のID) et Veil of Life (命の帳), le groupe est en pleine activité pour notre plus grand plaisir. En annonçant ce nouveau single, Tokyo Jihen en profite pour nous rappeler que leur prochain album original est en cours de production, mais sans donner de date de sortie. Whiteout est un morceau composé par Izawa Ichiyō, qui est particulièrement actif depuis la réformation car il a également écrit Veil of Life (命の帳) et Aka no Dōmei (赤の同盟), entre autres. Izawa a un talent certain pour construire des morceaux atypiques et je trouve que tout ce que Tokyo Jihen a sorti depuis Aka no Dōmei (赤の同盟) en Aout 2020 suit cette même veine musicale. J’ai souvent envie de parler de Tokyo Jihen ces derniers mois, notamment car je suis épaté par leurs nouvelles compositions qui sortent des formats classiques. C’est le cas de Whiteout qui est musicalement superbe. Il est chanté à plusieurs voix (Sheena, Ukigumo et Izawa) mais seule celle de Sheena a un léger effet vocoder, un peu comme sur le morceau Nagaku Mijikai Matsuri, mais en moins prononcé. Certaines personnes sautent au plafond à la première utilisation d’un vocoder mais ce n’est pas mon cas. Je ne saute pas non plus au plafond quand Sheena chante à travers un mégaphone qui triture complètement sa voix. Toujours est il que la variation de tonalités du chant de Sheena est toujours pour moi un point d’interêt majeur. Le morceau n’a pas vraiment l’allure d’un single qui passerait à la radio, peut être parce qu’il est un peu court à 3 minutes. Je l’imaginerais bien en premier titre du futur album. Je dis peut être cela car la partie instrumentale électronique au 2/3 du morceau était déjà présente dans le teaser 東京事変2020+X et ressemble donc à une annonce pour le prochain album. Veil of Life (命の帳) reste le morceau que je préfère depuis leur réformation mais j’aime aussi énormément ce dernier morceau, ce qui laisse présager de bonne choses pour le nouvel album. Je pense qu’il sera moins conventionnel que le EP News de début 2020.

J’arrive assez bien jusqu’à maintenant à alterner les concerts de Sheena Ringo avec ceux de Tokyo Jihen. Après la revue de Just Can’t Help It de Tokyo Jihen, je reviens donc naturellement vers un concert solo de Sheena Ringo, même si Tokyo Jihen n’est pas très loin. Je regarde cette fois-ci le DVD de Dai Ikkai Ringohan Taikai no Moyō (第一回林檎班大会の模様), sorti le 21 Février 2007. Comme pour Electric Mole, je l’ai acheté sur Mercari à un particulier vivant à Fukuoka. Il s’agit d’une captation vidéo de deux séries de concerts sous le nom Dai Ikkai Ringohan Taikai Adult Only (第一回林檎班大会 アダルト・オンリー) qui se sont déroulés les 12 et 13 Décembre 2005 au Garden Hall de Yebisu Garden Place à Ebisu, ainsi que les 20 et 21 Décembre 2005 dans la salle Daikanyama Unit. Les ambiances de ces deux salles étant très différentes, plutôt formelle pour le Garden Hall à Ebisu et underground pour Daikanyama Unit, les concerts qui y sont joués ont donc également des styles très différents. Comme le nom l’indique, il s’agissait de concerts réservés uniquement aux membres du fan club Ringohan (林檎班) et le public dans chacune des salles était donc limité, 1500 personnes au Garden Hall et 500 personnes au Daikanyama Unit.

Dai Ikkai Ringohan Taikai no Moyō est assez particulier car Sheena évolue déjà au sein de Tokyo Jihen à cette époque, mais plus dans sa première phase Dai-Ikki (第一期) car Hiizumi et Hirama sont déjà partis. En fait il s’agit du premier concert de Tokyo Jihen en deuxième phase Dai-Niki (第二期), car Izawa et Ukigumo ont intégré le groupe en Septembre 2005 et ces quatre dates de concerts se déroulent deux mois après en Décembre 2005. Chronologiquement parlant, Dai Ikkai Ringohan Taikai no Moyō se déroule après Dynamite Out (2005) et avant Domestic! Virgin Line et Just Can’t Help It (2006). C’est aussi le premier concert en solo de Sheena Ringo depuis Electric Mole en 2003. Ce n’est par contre pas la première fois que Sheena se produit sur scène avec une orchestration de Neko Saito, car il était déjà présent sur Baishō Ecstasy (2003). En y pensant maintenant, ce concert laissait déjà présager l’album orchestral Heisei Fūzoku (平成風俗) qui sortira deux mois après le DVD, en Avril 2007. Les morceaux joués lors de ces concerts sont donc un mélange de titres de sa carrière solo et d’autres de Tokyo Jihen, mais aussi des reprises dont certaines sont présentes sur Utaite Myōri.

Le DVD ne montre en fait que des parties des deux séries de concerts. Les deux concerts au Garden Hall les 12 et 13 Décembre 2005 se composaient de deux parties distinctes. La première partie faisait intervenir Tokyo Jihen pour 7 morceaux de leurs deux premiers albums tandis que la deuxième partie était consacrée à Sheena Ringo en solo mais accompagnée sur 10 morceaux par Neko Saito et par un orchestre de 27 personnes pour 10 instruments classiques. Seule cette deuxième partie de Sheena Ringo solo est montrée en intégralité sur le DVD Dai Ikkai Ringohan Taikai no Moyō. Pour les dates du 20 et 21 Décembre 2005, le concert était également divisé en deux parties indépendantes. La première partie voyait Sheena Ringo collaborer sur scène avec le chanteur folk Hasegawa Kiyoshi (長谷川きよし) pour 8 morceaux, tandis que Tokyo Jihen interprétait la deuxième partie avec une série similaire à celle jouée lors des dates au Garden Hall de Yebisu Garden Place. Seule la première partie avec Sheena et Hasegawa Kiyoshi est montrée sur le DVD. En fait, toutes les séquences avec Tokyo Jihen ont été exclues du DVD sauf un morceau en rappel sur les dates au Daikanyama Unit. Je n’aime en général pas trop quand les concerts sont découpés, mais c’est beaucoup moins gênant de le cas de Dai Ikkai Ringohan Taikai no Moyō car il s’agissait de parties très distinctes qui ont été enlevées, plutôt que des morceaux au milieu du concert. Mais j’aurais quand même été très intéressé de voir comment Tokyo Jihen interprète les mêmes morceaux dans des ambiances très différentes, entre le classicisme du Garden Hall et l’aspect très rock underground du Daikanyama Unit. Dans son ensemble, Dai Ikkai Ringohan Taikai no Moyō donne une atmosphère intimiste dans l’esprit des concerts Baishō Ecstasy deux années auparavant en 2003 et Tōtaikai beaucoup plus tard en 2013.

Un peu comme sur Baishō Ecstasy d’ailleurs, le concert commence par Kareha, une reprise des Feuilles Mortes de Jacques Prévert, chantée en français par Sheena et accompagnée par le seul violon de Neko Saito. La scène se passe d’abord dans le noir presque complet. Neko en premier puis Sheena ensuite arrivent tranquillement en marchant vers le milieu de la scène entourés de halos de lumière. Le morceau n’est pas interprété en entier car l’orchestre au complet se met soudainement en mouvement pour le morceau qui suit, Kabukichō no Joō. Sheena regarde droit devant elle, sans sourire et avec un air extrêmement décidé. J’aime beaucoup ce regard sans compromis qu’elle nous montre souvent pendant ce concert. Elle est d’abord habillée d’un manteau noir qu’elle va ensuite enlever d’un mouvement brusque pour laisser apparaitre une robe de couleur rosée qu’elle gardera pendant tout le reste du concert. On peut même noter un certain air de satisfaction sur son visage après ce changement de vêtements. Ces changements brusques de tenues de scène sont même devenus une marque de fabrique de ses concerts. Orchestration étendue oblige, il y a plusieurs morceaux de KSK présents sur cette première partie de concert notamment Ishiki, STEM puis Meisai en final dans les rappels. Ces versions sont très réussies même si je ne suis pas certain que ce soient les meilleures versions que j’ai pu entendre de ces morceaux. Disons qu’il n’y a pas vraiment de spécificités, musicalement ou visuellement, dans les versions de ce concert par rapport aux autres concerts que j’ai pu voir jusqu’à maintenant. Le décor est très sobre sans écrans et sans effets d’éclairage très évolués. Ma première impression était de penser que ce concert n’était pas indispensable dans la discographie vidéo de Sheena Ringo, mais l’ambiance très intimiste du lieu rend en fait ce type de concert très attachant. Comme il s’agit d’un concert uniquement réservé au fan club Ringohan, je pensais qu’il serait plus détendu et moins formel, mais Sheena se donne à fond en toutes situations. Le final de STEM se révèle d’ailleurs être plein d’émotion, dans sa voix aux bords des pleurs. L’ambiance change ensuite très vite avec Dynamite où Sheena prend un air plus enjoué, appréciant la formation orchestrale qui l’accompagne. Le concert passe son temps à alterner les ambiances, plus émotionnelles ou plus enjouées. Elle annonce ensuite le nom de l’orchestre avec un certain formalisme. Comme on le sait très bien, chaque formation musicale qui l’accompagne prend un nom spécifique en fonction des concerts ou des séances d’enregistrement studio et cette formation là, annoncée par Neko Saito, s’appelle Matatabi Orchestra. Suit ensuite le morceau La Salle de Bain qui est la version orchestrale et en anglais de Yokushitsu de l’album Shōso Strip et que l’on trouve sur le EP Ringo no Uta. Cette version orchestrale est celle que je préfère, surtout pour l’intensité vocale qu’elle y met lors de ce concert. J’aime aussi beaucoup la version de Tōtaikai pour les percussions de Midorin, mais je préfère en fait cette version pour son intensité en milieu de morceau. Le morceau suivant Papaya Mango est présent sur l’album Heisei Fūzoku qui sortira plus tard, et c’est le seul morceau que je n’aime pas beaucoup de cet album. La version live passe mieux mais n’arrive tout de même pas à vraiment me convaincre, même si on apprécie le fait qu’elle chante en français au début. A noter que c’est quand même la deuxième fois qu’elle chante en français pendant ce concert. Le fait qu’elle nous fasse un petit sourire innocent à la fin du morceau en guise de remerciement vaut quand même le détour. Yume no Ato est tout de suite beaucoup plus poignant. Elle se cramponne sur son micro, son visage se tend et elle perd un peu le contrôle de ses mouvements. Ce sont les moments que je préfère dans les concerts de Sheena Ringo, quand elle semble être emportée par le morceau qu’elle interprète. En voyant son visage par moments sur ce morceau en particulier, elle me rappelle un peu Jun Togawa quand elle est également prise par l’intensité de son interprétation. Sheena annonce ensuite qu’il s’agit déjà du dernier morceau. Une personne dans le public crie “Yada” d’une voix assez forte, ce qui la gène visiblement un peu car elle n’est en général pas à l’aise sur ce genre de réaction. Comme elle a toujours un grand souci de satisfaire son public, je pense qu’elle n’aime pas beaucoup ce genre de commentaires qu’elle doit prendre au premier degré. Elle répond aimablement qu’il faudra dire cela à la fin du concert, tout en enchainant sans attendre. Sid to Hakuchumu est censé être le dernier morceau mais elle revient quand même rapidement pour les rappels avec le morceau Meisai de KSK. Elle fait un petit mouvement de ballet avant de démarrer Meisai, mouvement qu’elle n’a jamais fait en concert jusqu’à maintenant, à ma connaissance du moins. Elle fait aussi beaucoup de mouvements d’inclinaison pour remercier le public et va même jusqu’à toucher le sol lors de ce concert. L’interprétation de Meisai est très belle, fonctionnant en duo avec Sheena à la voix et Neko prenant le devant de la scène au violon. Cette interprétation est également très intense. Sheena part avant la fin laissant l’orchestre et Neko partir en improvisation. Les membres de l’orchestre partent les uns après les autres sauf les percussions, le pianiste et le bassiste, laissant Neko s’engager dans un chaos musical au violon du plus bel effet.

On change complètement d’ambiance sur la deuxième partie du DVD, car on se déplace dans la salle de concert Unit à Daikanyama. Cette deuxième partie est musicalement beaucoup moins dense car Sheena est seule au piano pour interpréter d’abord Kōfukuron. Il s’agit bien sûr de la version initiale de ce morceau, celle qu’on trouvait sur son premier single, plutôt que la version chaotique de Muzai Moratorium. On se concentre sur sa voix d’autant plus que l’ambiance est très sombre dans la salle. On ne voit qu’elle sur la scène et il n’y a rien pour nous distraire ou nous extraire de cette voix. La version de Gibs ensuite est très réussie, mais je ne peux m’empêcher de penser que ce morceau n’est pas dans ses morceaux préférés sur Shōso Strip. J’aurais aimé qu’elle interprète pendant ce type de concert intimiste, un morceau comme Onaji Yoru de Muzai Muratorium, qui est le morceau qu’elle préfère sur Muzai Moratorium (elle le disait souvent dans l’émission de radio Etsuraku Patrol). La particularité de cette deuxième partie de concert est la présence de Hasegawa Kiyoshi au chant et à la guitare acoustique. On est tout de suite impressionné par la dextérité de ces doigts à la guitare. Les morceaux en duo démarrent par une reprise de Fly me to the moon. Le duo de voix fonctionne très bien. Le concert continue par Kesho Naoshi qui est également une version très réussie de ce morceau de Tokyo Jihen. Maki, la fille de Hasegawa Kiyoshi, vient ensuite rejoindre le duo. Elle les accompagnera à la flute traversière pour Ringo no Uta et les quelques morceaux qui suivent comme Omatsuri Sawagi. Ce sont également des excellentes interprétations. On ressent un grand respect de Sheena pour Hasegawa, pas forcément dans ses mots mais dans sa manière d’être sur scène et dans la façon dont elle l’accompagne à son entrée et à sa sortie de scène. Je ne connaissais pas particulièrement Hasegawa Kiyoshi mais on comprend vite qu’il est aveugle (il a perdu la vue à l’age de 2 ans), ce qui explique ses lunettes de soleil dans une salle très sombre et les accompagnements à son entrée et sortie. Le meilleur morceau de ce concert est Haiiro no Hitomi, qu’on trouvait sur le premier disque de Utaite Myōri: Sono Ichi. Il s’agit en fait d’un morceau de Hasegawa mais ce n’était pas avec lui que Sheena l’inteprêtait sur Utaite Myōri. Ils y ont tous les deux des voix très puissantes qui traversent la pénombre de la salle, pour arriver jusqu’à l’écran sur lequel je regarde ce DVD. Haiiro no Hitomi est annoncé comme étant le dernier morceau de cette collaboration sur scène, car le suivant est interprété par Hasegawa seul. Il s’agit de Wakare no Sanba qu’il a composé quand il avait 19 ans. Il nous explique que c’est un morceau que Sheena apprécie beaucoup et se demande d’ailleurs pourquoi elle le connait car elle ne devait pas être née à cette époque. Wakare no Sanba est sorti le 25 Juillet 1969. C’est en fait le single de ses débuts. Le DVD se termine sur une courte troisième partie composée d’un seul morceau qui est une collaboration de Tokyo Jihen avec Hasegawa Kiyoshi. Rakujitsu, qui est sorti le mois d’avant en Novembre 2005 avec le single Shuraba, est ici interprété en version quasi acoustique avec quelques effets de guitare électrique de Ukigumo. Seule Sheena chante sur ce morceau dans une ambiance générale détendue car nous sommes dans les rappels.

Pour référence ultérieure, je note ci-dessous la liste des morceaux du DVD Dai Ikkai Ringohan Taikai no Moyō:

Sheena Ringo×Matatabi Orchestra dirigé par Saito Neko (マタタビオーケストラが誘う情憬)
1. Kareha (枯葉), reprise du morceau Les feuilles mortes écrit par Jacques Prévert et composé par Joseph Kosma, présent sur l’album Utaite Myōri: Sono Ichi (唄ひ手冥利 ~其ノ壱~)
2. Kabukichō no Joō (歌舞伎町の女王), de l’album Muzai Moratorium (無罪モラトリアム)
3. Ishiki (意識), du 3ème album Kalk Samen Kuri no Hana (加爾基 精液 栗ノ花)
4. STEM (茎), du 3ème album Kalk Samen Kuri no Hana (加爾基 精液 栗ノ花)
5. Dynamite (ダイナマイト), reprise du morceau de Brenda Lee et présent en B-side sur le single Sōnan (遭難) de Tokyo Jihen
6. La salle de bain, du EP Ringo no Uta (りんごのうた)
7. Papaya Mango (パパイヤマンゴー), qui sera plus tard sur l’album Heisei Fūzoku (平成風俗)
8. Yume no Ato (夢のあと), de l’album Kyōiku (教育) de Tokyo Jihen
9. Sid to Hakuchumu (シドと白昼夢), de l’album Muzai Moratorium (無罪モラトリアム)
10. Meisai (迷彩), du 3ème album Kalk Samen Kuri no Hana (加爾基 精液 栗ノ花)

Sheena Ringo×Hasegawa Kiyoshi et sa fille MAKI (長谷川きよしとやさしい唄の世界)
1. Kōfukuron (幸福論), du premier single du même nom
2. Gibs (ギブス), de l’album Shōso Strip (勝訴ストリップ)
3. Fly me to the moon, reprise du morceau écrit en 1954 par Bart Howard
4. Kesho Naoshi (化粧直し), de l’album Adult (大人) de Tokyo Jihen
5. Ringo no Uta (りんごのうた), du EP du même nom
6. Omatsuri Sawagi (御祭騒ぎ), de l’album Kyōiku (教育) de Tokyo Jihen
7. Haiiro no Hitomi (灰色の瞳), reprise du morceau écrit par Hasegawa Kiyoshi et Kato Tokiko et présent sur l’album Utaite Myōri: Sono Ichi (唄ひ手冥利 ~其ノ壱~)
8. Wakare no Sanba (別れのサンバ), premier single de Hasegawa Kiyoshi

Tokyo Jihen×Hasegawa Kiyoshi pour les rappels (長谷川きよしと東京事変によるアンコール)
1. Rakujitsu (落日), présent en B-side du single Shuraba (修羅場)

祭り(相撲)///神社

Un matsuri (祭り) au sanctuaire Hikawa, un tournoi de sumo (相撲)à Ryogoku, une voie suspendue sur trois niveaux (///) au dessus de la station de Kanda et un sanctuaire (神社) de poche attaché à un building de béton et de verre à Akasaka.

Caterham Seven

Près de la gare de Kanda, alors que je cherchais un raccourci (que j’eus peu de mal à trouver), je tombe sur un ovni automobile. Une petite recherche internet me donne le nom de cette machine: une Caterham Seven. C’est une jolie machine qui dénote un peu avec le décor. Je me demande ce qu’elle faisait là, garée en plein milieu de la voie, dans une petite rue étroite coincée entre des lignes d’immeubles en zigzag.