un instant de Kamakura ②

Notre promenade à Kamakura nous amène ensuite jusqu’au sanctuaire de Kamakura-Gū. On y accède par une grande place qui sert de parking, après avoir traversé une porte torii. On y célèbre des mariages. Un couple mixte en kimonos, ainsi que plusieurs convives en costumes, sortaient d’un restaurant japonais tout près de Kamakura-Gū. Le mariage devait très certainement se dérouler dans ce sanctuaire. Nous nous promenons dans ce quartier de Kamakura car nous voulions voir la tombe de Minamoto no Yoritomo, fondateur et premier shogun de l’ère de Kamakura, qui s’étend de l’année 1185 à 1333. La date de 1192 (ii Kuni) est souvent donnée comme commencement de l’ère de Kamakura, mais elle est disputée. Près de la tombe de Minamoto no Yoritomo, un vieil homme guide volontaire donne des explications sur ce lieu. Zoa lui pose des questions historiques mais le vieil homme feint de ne pas répondre sous prétexte ce n’est pas dans les livres d’histoire d’école primaire. Sur le chemin du retour, nous repassons par le grand sanctuaire de Kamakura Tsurugaoka Hachimangu. C’est la période de l’année où l’on fête le Shichi-Go-San 七五三, une célébration pour les filles aux âges de 3 et 7 ans et les garçons de 5 ans. Beaucoup d’enfants sont donc habillés en kimonos pour cette cérémonie au sanctuaire.

Swirling whirling to the skies of other places

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La Golden Week cette année fut active. Nous avons beaucoup marché en famille dans les montagnes de Kamakura, en se perdant un peu parfois pour trouver les entrées des pistes de randonnées. A Kamakura, les zones de villes et de forêts montagneuses se mélangent. Nos parcours partaient de Kita-Kamakura pour arriver vers le centre de Kamakura, non loin de Tsurugaoka Hachimangu. Nous avons démarré une des marches depuis le temple Kenchō-ji à Kita-Kamakura. Il faut d’abord entrer à l’intérieur de l’ensemble de temples que forment Kenchō-ji. Au passage, on remarque une très belle porte dorée, qui vient d’être rénovée récemment à mon souvenir. Nous grimpons la montagne derrière les temples pour rejoindre le tracé de la piste de randonnée. A Kamakura, si on connaît un peu son chemin, on peut accéder à certains temples gratuitement en y accédant par la montagne. Pour le temple Engakuji à Kita-Kamakura, c’est assez facile et il n’y a pas de surveillance, mais pour Kenchō-ji, on veille en haut de la montagne à ce que chaque visiteur venant de la montagne se soit bien acquitté de son billet d’entrée au temple (le contrôle a l’air assez souple cependant). A Kamakura en période de Golden Week, nous ne sommes évidemment pas les seuls à avoir l’idée de se promener dans les montagnes. On ne se bouscule pas quand même, et le parcours est agréable. Sur les hauteurs de Kenchō-ji, à environ 150 mètres (on n’est pas très haut certes), on a une belle vue sur les temples émergeant de la forêt et sur la baie de Sagami au loin. Après quelques heures, nous ressortons de la forêt vers le sanctuaire de Kamakura-gū. Un groupe s’y faisait prendre en photo en kimono, peut être pour une célébration interne au sanctuaire.

Quelques jours auparavant, une autre randonnée dans les montagnes de Kamakura nous avait amené jusqu’au temple Meigetsu-in (réputé pour ses hortensia au mois de juin). Tout près de l’entrée du temple, une maison individuelle attire tout de suite mon attention par son design, notamment la forme angulaire de son toit et les lamelles de bois sur la façade. Je pense tout de suite à une création de Kengo Kuma, ce qui est apparemment le cas (mais j’en ai pas la certitude). J’adore ces découvertes architecturales inattendues, ce qui est d’autant plus rare et difficile à trouver à Kamakura. On peut également faire quelques découvertes inattendues dans certains temples à Kamakura, comme des dessins plutôt contemporains de personnages proches du manga. J’avais pu voir ce type de peintures dans un autre temple à Kamakura il y a quelque temps.

Entre ces deux « périples », nous avons passé une journée à Yokohama, à Minato Mirai, en haut de la tour Lundmark, histoire de re-vérifier que la terre est bien ronde. Mais pour cette vérification, l’objectif Grand angle Fish Eye que j’utilisais aidait beaucoup.