when was the last time you disappeared

Sonic Youth publie soudainement sur Bandcamp leurs disques expérimentaux du label SYR (Sonic Youth Recordings) en version CD et notamment le neuvième volume SYR9 qui se trouve être la bande originale du film Simon Werner a disparu de Fabrice Gobert, sorti en 2010, que je me décide à revoir encore. J’aime beaucoup cette histoire de disparition vue sous plusieurs perspectives par des lycéens de terminale. L’histoire se passe en 1992 et cette ambiance de lycée m’est familière sauf que j’étais quelques années plus jeune par rapport aux lycéens de l’histoire. Le réalisateur du film avait également 18 ans en 1992 comme les personnages de son film et peut être écoutait-il Sonic Youth à cette époque, comme c’était le cas pour moi. La musique de Sonic Youth s’accorde bien avec le mystère et l’angoisse montante du film. Le groupe a composé cette bande originale dans leur studio de Hoboken à New York après avoir vu les rushs du film. SYR9 est complètement instrumental et à part quelques intrusions de piano sur certains morceaux, on retrouve le son de Sonic Youth que l’on reconnaitrait même les oreilles bouchées. Il y a en fait quelque chose de très beau et sensible dans ces partitions de guitares qui ne haussent pas la voix. On n’y trouve pas de furies de guitares ni les voix de Kim Gordon, Thurston Moore ou Lee Ranaldo. Le film en lui-même contient quelques autres morceaux comme Schizophrenia sur l’album Sister, le morceau Love Like Blood de Killing Joke que l’on entend à plusieurs reprises lors d’un fête étudiante.

1991 not fading away

Marcher presque deux heures sans s’arrêter nous amène au pied du stade olympique. On voulait vérifier si les barricades blanches tout autour avaient été enlevées mais ce n’était pas encore le cas. Notre parcours de la journée nous fait traverser une petite partie du cimetière d’Aoyama que nous utilisons comme raccourci. Dans le décor urbain multiple de Tokyo, on trouve assez souvent des maisons effacées derrière une végétation qui prend tout l’espace. Cela peut être des branches et des feuillages qui recouvrent tous les murs d’un bâtiment pour le consommer à petit feu. Cela peut être, comme sur la troisième photographie du billet, un arbre planté devant une façade, dont la densité prend le dessus sur la construction humaine. Comme Mark Dytham documentant depuis peu sur son compte Instagram les maisons ordinaires qui ne le sont pas dans sa série Tokyo Vernacular, il y aurait matière à documenter ce type de maisons mangées par la nature. La dernière photographie nous fait revenir vers Harajuku avec une fresque montrant un être imaginaire que j’avais déjà montré dans un billet précédent. Elle est dessinée par l’artiste américain Zio Ziegler pour la magasin Beams se trouvant dans ce bâtiment. Cette illustration est là depuis environ trois ans et elle est restée intacte. Les graffiteurs médiocres n’ont heureusement pas encore décidé de dessiner par dessus. Comme les deux visages de Daikanyama cachés sous un pont, espérons que cette fresque reste à l’identique car j’apprécie énormément l’art de rue quand il devient permanent.

L’album Spool スプール du groupe du même nom était un de ces albums que je gardais dans ma wishlist Bandcamp depuis un petit moment après avoir découvert et beaucoup aimé un des morceaux, Be my Valentine. J’avais l’intention d’y revenir au bon moment, quand l’envie d’écouter du rock indépendant japonais se présenterait. A vrai dire, en écoutant l’album depuis quelques semaines, je ne comprends pas vraiment pourquoi je ne l’ai pas écouté plus tôt. Ce premier album sorti en Février 2019 des quatre filles du groupe Spool se dit inspiré par le son du rock alternatif US notamment Sonic Youth et Smashing Pumpkins, tout en mélangeant ses influences avec l’univers flottant et vaporeux du Shoegaze de My Bloody Valentine. Il y a en effet quelques touches et une ambiance générale qui rappellent le rock américain des années 90s, mais les compositions de Spool sur cet album sont je trouve plus mélodiques et beaucoup moins distordantes que le son de Sonic Youth. A part le deuxième morceau Be My Valentine qui est vraiment un point remarquable de l’album, j’aime d’ailleurs beaucoup quand le groupe va vers des terrains plus mélodiques et dream pop comme sur le septième morceau Sway, fadeaway ou le huitième Blooming in the Morning. L’album varie les ambiances tout en gardant les mêmes bases sonores, avec des morceaux plutôt shoegaze comme le cinquième Winter, d’autres plus contemplatifs comme le onzième Morphine pour terminer sur un son de guitare et de batterie plus menaçant sur le dernier morceau No, Thank You. L’ensemble de l’album se tient très bien sans morceaux faibles. Spool est encore un groupe qu’il va falloir suivre. Je me pose régulièrement la question du pourquoi il y a quelques années je me plaignais de ne pas trouver suffisamment de musique rock japonaise intéressante. Il suffisait de chercher un peu. Le rock n’est apparemment pas encore mort au Japon.

Dans l’adresse du site web ou du compte Twitter du groupe Spool, je remarque que la nombre 1991, que je suppose faire référence à l’année, y est noté. Cette année reste marquée dans mon esprit car c’était l’année de mes quinze ans. C’est également l’année où j’ai acheté mon premier CD, Nevermind de Nirvana, et par la même occasion commencé mon auto-apprentissage de la musique rock alternative que j’aime encore passionnément aujourd’hui, à travers les magazines Rock&Folk ou Les Inrocks et par quelques amis ayant les mêmes goûts musicaux que moi. De fil en aiguille, je découvre très vite Pixies et Sonic Youth qui m’accompagneront pendant longtemps. 1991 est l’année de sortie du dernier album de Pixies, Trompe Le Monde, mais je découvre d’abord le groupe par l’album d’avant, Bossanova. 1991 est également l’année de sortie de l’album unanimement reconnu du mouvement shoegaze, Loveless de My Bloody Valentine. J’associe également à cette année le documentaire intitulé 1991 The Year Punk broke suivant la tournée européenne de Sonic Youth accompagné par le jeune groupe Nirvana en Août 1991. Nirvana n’a pas encore sorti Nevermind à cette époque mais commençait à jouer des morceaux en concerts lors de cette tournée. Ils jouent en première partie de Sonic Youth qui les parraine. J’ai vu ce documentaire de David Markey bien après sa sortie alors que j’étais déjà au Japon, avec un brin de nostalgie. Le documentaire montre principalement des morceaux choisis de concerts de Sonic Youth, Nirvana mais également d’autres groupes alternatifs US, comme Dinosaur Jr, venus jouer dans les mêmes festivals d’été européens. Les morceaux de concerts sont parsemés de nombreuses scènes filmées en backstage ou pendant les temps libres du groupe. On y découvre un Thurston Moore sarcastique, mélangeant la poésie urbaine à l’humour adolescent. Comme on le voit sur quelques scènes, il partage ce trait de caractère adolescent avec Dave Grohl et Krist Novoselic de Nirvana, alors que Kurt Cobain parait, lui, beaucoup plus secret et sensible. Courtney Love du groupe Hole apparaît également sur une brève scène. On reconnaît déjà sa quête de célébrité mais on ne voit pas dans ce documentaire de rapprochement entre Courtney et Kurt Cobain. Thurston et Kim plaisantent plutôt avec un ton moqueur sur une prétendue liaison entre Courtney Love et Billy Corgan. On sait que Sonic Youth n’apprécie pas beaucoup le chanteur et guitariste des Smashing Pumpkins, pour je ne sais plus quelle raison. A cette époque là, Smashing Pumpkins vient juste de sortir depuis quelques mois leur premier album Gish. On ne voit malheureusement pas Billy Corgan à l’écran. En revoyant ce documentaire maintenant, je me rends compte que certaines choses sont devenus à la limite du correct, comme par exemple, les membres de Sonic Youth se moquant ouvertement des journalistes européens se prenant trop au sérieux. Casser des guitares ou les balancer sur la batterie à la fin du set étaient assez communs pour ce type de musique dans les années 90, mais je pense que les groupes de rock alternatifs sont beaucoup plus sages maintenant. Kurt Cobain était connu pour faire des dégâts sur scène, mais Sonic Youth beaucoup moins. Dans une scène du documentaire qui m’a amusé, on voit Thurston porter une de ses guitares en hauteur comme si il allait la fracasser sur une enceinte, mais se retient au dernier moment en adoucissant son geste. Sachant qu’il se déplace en concert avec une série de guitares accordées différemment pour chaque morceau, il a dû se raisonner avant de commettre l’irréparable. Le documentaire montre plusieurs fois cette série de guitares bien alignées les unes à côté des autres. Je n’ai jamais vraiment réussi à saisir si Sonic Youth étaient plutôt cérébraux ou instinctifs. Dans ce documentaire en deux parties, on entrevoit un groupe difficile à saisir, parlant très souvent au second degré, comme une protection sans doute. Cela explique peut être la longévité du groupe.

Pour accompagner le documentaire, David Markey a écrit un journal qu’il a publié en ligne. C’est très intéressant de lire ce journal avec quelques photographies et de revoir le documentaire. Il y a également un petit film supplémentaire avec des morceaux de films non utilisés intitulé (This is known as) The Blues Scale. Il y a notamment une très bonne version du morceau Eric’s trip interprété par Lee Ranaldo. On a tendance à oublier la qualité des morceaux de Lee. Les trois petites images ci-dessus montrent, de gauche à droite, l’affiche dessinée de cette série de concerts européens, un extrait du premier numéro du fanzine Sonic Death évoquant cette tournée, et la pochette du documentaire. Les deux parties du documentaire sont visibles en intégralité sur YouTube aux liens suivants: 1991 The Year Punk broke et (This is known as) The Blues Scale. Après les avoir regardé, je ne peux m’empêcher de revenir vers Goo, l’album sorti juste avant en 1990.

ダーク・WAVE・二

「明日のことなんか考えなくたていいよ」Cette phrase sortie de son contexte provient d’un morceau de Spool dont j’ai déjà parlé auparavant et que j’écoute régulièrement. La situation actuelle nous réapprend à vivre au jour le jour sans trop réfléchir au lendemain car il est encore difficile de planifier nos sorties du week-end. Je me contente de marcher dehors une heure par jour, la nuit les jours de semaine, ce qui n’est pas désagréable avec de la musique dans les oreilles. Aujourd’hui, je reviens vers Evol de Sonic Youth, album des débuts sorti en 1986.

Le tigre veille sur nous

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Le tigre et le bambou de Kyosai Kawanabe. J’adore ces yeux et cette bouche, un mélange d’humour et de férocité. On a l’impression qu’il va vous sauter dessus et vous manger tout cru mais pour rigoler. Comme toutes les photographies de ce billet, cette photo de tigre est prise sur iPhone et déjà publiée sur Instagram, il y a de cela quelques semaines ou quelques mois. Cette image provient en fait d’un livre feuilleté dans un salon à Marunouchi.

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Sans crier gare, Made in Tokyo vient de fêter il y a quelques jours (le 23 mai) ses 13 années d’existence. Je suis moi-même impressionné par la longévité de ce blog, car beaucoup des blogs qui sont nés à l’époque où j’ai démarré celui-ci (en 2003 donc) sont depuis longtemps morts et enterrés. Certains renaissent, mais il ne faut pas se faire d’illusion, le format blog est mort au profit du web d’Instagram, Twitter, Facebook, Tumblr éventuellement.

13 ans d’existence, c’est à la fois une fierté et un fardeau. L’obligation de continuer en quelque sorte, se mélange au besoin de continuer. Mais au final, ce blog est une forme de libération de mon besoin créatif. Et pour cette date d’anniversaire, plutôt que de faire un long récapitulatif de ce qui fait la particularité de ce blog, je préfère encore et toujours diriger le visiteur vers la page A propos qui est un bon résumé des passions diverses qui alimentent ce blog.

Je préfère également montrer de nouvelles photographies, des photographies d’architecture bien sûr. La maison aux ouvertures triangulaires ci-dessus est située à Yoyogi Uehara. Je ne connais pas l’architecte, mais j’aime ces formes qui semblent s’inspirer de l’immeuble TOD’s de Toyo Ito à Omotesando.

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Les deux maisons individuelles ci-dessus se trouvent pas très loin l’une de l’autre à Higashi, près du sanctuaire de Hikawa dans Shibuya-Ku. Comme les autres photos d’architecture de ce billet, ce n’est pas la première fois que je les prends en photo et les montre sur le blog.

Le visiteur attentif remarquera peut être que sur ce billet et les précédents les commentaires sont fermés. J’ai fait pas mal d’aller retour sur le sujet, mais la réalité étant ce qu’elle est, l’activité des commentaires est proche du néant depuis quelques années. La succession des billets sur ce blog s’inscrivant dans une certaine continuité pour former un flot d’images interconnectées ne force pas vraiment aux commentaires individuels sur un billet en particulier. Le formulaire dans la page Contact est toujours disponible pour me contacter et me donner des avis sur ce blog. Mon adresse email est également affichée en bas de page. Les messages de soutien sont importants pour continuer mais pas indispensables car ce blog répond avant tout à un besoin créatif. Fut une époque où je souhaitais ou recherchais une certaine reconnaissance à travers mon travail sur ce blog, mais l’internet n’est qu’éphémère et illusion.

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J’aime vraiment ces formes courbes, celle du bâtiment GUN-AN par Tadasu Ohe. Il se trouve dans un petite rue à Hiroo, non loin de la rue de Roppongi.

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Nous sommes ici à Ebisu. Cette forme me faisait penser à une sorte de canon atomique.

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Le chat, la grenouille et les cerisiers en fleur. Nous sommes ici à Naka-Meguro.

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La maison de béton se trouve à Shibuya. Ce monolithe hermétique à l’espace extérieur est assez fascinant. Il doit certainement y avoir un jardin intérieur avec ouverture sur le ciel, mais la vue depuis la rue ne nous permet pas de deviner la structure intérieure.

Les graffiti sont dessinés sur un mur de Udagawa-cho dans le centre de Shibuya. Ces dessins sont éphèmères et remplacés régulièrement par des nouveaux motifs. J’y reviens donc assez souvent pour voir ce qu’il en est et comment le décor urbain évolue. Ce bâtiment est assez ancien et va certainement bientôt disparaitre dans une tentative de standardisation du paysage urbain à Shibuya, comme dans tout autre quartier de Tokyo d’ailleurs.

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L’effet d’étonnement est automatique et ne s’estompe pas lorsqu’on aperçoit le Collège Technique de Aoyama par l’architecte Makoto Sei Watanabe. C’est une oeuvre futuriste originale qui se rapproche plus de l’art que de l’architecture. J’aime d’ailleurs quand la frontière entre les deux s’estompe.

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La photographie ci-dessus nous montre Ebisu au loin. C’est un endroit assez particulier car on est nul part entre Shibuya et Ebisu, le long de la voix ferrée. Un petit pont piéton nous fait traverser les voix ferrées. Le pont est grillagé pour éviter que des imprudents se jettent volontairement par dessus bord. Il y a de cela quelques années, on pouvait également voir la ligne de Train Toyoko croisant en hauteur la ligne circulaire Yamanote. J’emmenais quelques fois Zoa quand il était petit pour regarder les trains depuis la passerelle. Il n’est maintenant heureusement pas fanatique de trains, comme le sont beaucoup de japonais. Je ne comprends d’ailleurs pas cette passion des trains, j’y suis complètement hermétique.

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Les couleurs des azalées attirent les visiteurs au sanctuaire de Nezu près de Ueno. J’avais montrer en plans plus serrés quelques unes de ces fleurs dans un billet précédent.

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Les fresques murales m’intéressent en ce moment. Celle ci-dessus est dessinée par Imaone et Zed1 et se trouve sur le côté d’un petit building à Kichijoji. Comme pour la découverte inattendue d’architecture, tomber par hazard sur ce type d’art urbain apporte une satisfaction certaine, d’autant plus que je l’avais déjà aperçu sur Internet.

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Yokohama, tout en haut de la tour Landmark, avec vue sur le quartier de Minato Mirai.

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Sonic Youth, je suis grand amateur du groupe depuis le début des années 90, avec des hauts et des bas, mais cette inventivité du son rock et le mélange des voix m’a toujours impressionné. J’ai découvert Sonic Youth juste après Nirvana (alors que c’est Sonic Youth qui a fait découvrir au monde le groupe Nirvana) avec l’album Goo (1990) d’abord, puis ensuite Dirty (1992) et Experimental Jet Set Trash and No Star (1994). Après une pause de quelques albums, j’ai redécouvert le génie du groupe avec les deux albums ci-dessus en photo, Sonic Nurse (2004) et Murray Street (2002). J’étais déjà à Tokyo à cette époque et un concert au Blitz à Akasaka avait réanimé la flamme. Je suis donc remonté dans le temps vers les incontournables Daydream Nation (1988), Sister (1987) et Evol (1986). Plus récemment, je complète la discographie avec des albums que je n’avais pas écouter entièrement comme Washing Machine (1995) ou le plus récent Rather Ripped (2006), ou que je ne connaissais pas comme les tous premiers albums. Il n’y a pas que des bons disques dans la discographie de Sonic Youth, mais ils définissent un son que l’on entend pas ailleurs. C’est bien dommage que le groupe se soit séparé. Après avoir lu l’histoire de Sonic Youth dans Goodbye 20th century, je me mets maintenant à la lecture du bouquin de Kim Gordon, Girl in a Band. Alors que j’achetais ces dernières années la musique dématérialisée sur iTunes, l’envie me reprend d’acheter les CDs, histoire d’avoir du concret. Je les achète petit à petit d’occasion au Disk Union du coin.

Send the moon through the skylight

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Parmi les photographies de ce billet, on retrouve la boite entrouverte du magasin Miu Miu par les architectes Herzog et De Meuron, juste en face de l’immeuble Prada aux faces de verres du même duo d’architectes. Sur le magasin de vêtements agnès b. les graffitis sur les parois vitrées sont organisées et changent un peu tous les jours. Ils ont finalement été complètement effacés aujourd’hui.

Je me replonge intensément dans la musique rock alternative de Sonic Youth en ce moment. Je me suis rendu compte que je ne connaissais bien que quelques albums comme Daydream Nation, Goo, Dirty, Experimental Jet Set, Trash and No Star que j’avais découvert au début des années 90 et que je continuais à écouter très régulièrement depuis, et Sonic Nurse un peu plus tard. Mais je connais assez peu le reste de l’immense discographie du groupe. Je comble ce manque petit à petit en découvrant Evol, Murray Street et quelques chansons de rather Ripped, notamment Reena avec Kim Gordon au chant. C’est un peu une « re »-révélation de ré-écouter la musique de Sonic Youth. Depuis ma première découverte du groupe, je me reprends de passion pour cette musique 25 ans plus tard. Et pendant que j’écoute cette musique, je dessine …