estival ’23 (5)

Revenons vers des ambiances plus bucoliques dans la campagne vendéenne, avec la première photo la cueillette de fruits et légumes dans les Vergers de Vendée à Bessay. Nous passerons également une journée à la Venise Verte dans le marais poitevin au départ de la commune de Coulon. Des barques avec guide (ou sans) nous font naviguer à travers les marais. Notre guide était belge expatrié dans ce petit coin du marais. Étant bavard et débordant d’humour un peu moqueur, on ne s’est pas ennuyé. Notre séjour en Vendée nous fait aussi passer comme toujours vers les Sables d’Olonne mais je me rends compte que je n’y ai bizarrement pris aucune photo avec mon appareil reflex. Cette année, nous avons joué plusieurs fois au tennis sur un terrain d’une commune limitrophe. Il faut réserver longtemps à l’avance et payer à l’heure à Tokyo une somme non-négligeable. Ici, dans la campagne vendéenne, il n’y a personne et l’accès au courts de tennis était gratuit. Nous en avons bien profité.

estival ’19 (1)

Les vacances estivales en France sont déjà terminées et elles ont comme tous les ans passées beaucoup trop vite car chaque journée était bien occupée en famille. Comme les années précédentes, notre passage en France se compose de plusieurs étapes, à Paris, en Vendée au bord de mer aux Sables d’Olonne et dans les terres, et un passage au château de Chambord que je n’avais jamais visité. Contrairement à l’habitude, la mère de Mari nous accompagnait pour ce voyage. Cela faisait 17 ans qu’elle n’était pas venu en voyage en France et elle a été vraiment ravie de ce séjour et de l’accueil familial.

Nous avons eu la bonne idée d’être à Paris pendant les trois jours de canicule historique. Notre logement sur Paris pendant ces quelques jours (un appartement de particulier loué) n’avait bien entendu pas l’air conditionné et il a fallu se rafraîchir avec deux ventilateurs savamment placées. Nous avions quitté Tokyo fin juillet alors qu’il faisait encore relativement frais pour la saison. Le choc thermique en était d’autant plus grand. Entre deux visites de lieux déjà vus dans le passé mais que nous faisons découvrir à la mère de Mari, nous nous réfugions dans les grands magasins (un mal pour un bien). Pendant la première partie du séjour, nous sommes repassés visiter l’intérieur de l’Opéra Garnier et le musée Jacquemart André que j’aime vraiment beaucoup. Dans ce musée d’ailleurs, il y a un espace de création pour les enfants avec du papier à dessin et des crayons. Il y avait également deux grosses boîtes de plaquettes de bois Kalpa qui ont tout de suite trouvé notre intérêt. Avec ces petites plaquettes de bois, Zoa et moi nous sommes mis à l’oeuvre pour construire un bâtiment extraordinaire, une tour sur plusieurs piliers avec multiples ramifications et une partie en porte-à-faux qui monta jusqu’à la taille de Zoa. Une personne de musée prendra notre œuvre en photo. La tour a du déjà disparaître, comme les châteaux de sable que nous avons construit cette année encore au bord de mer aux Sables d’Olonne, avant que la marée ne monte et décide de tout effacer par son passage. Ces constructions éphémères ne subsistent que dans nos mémoires.

Tous les ans, nous avançons un peu plus loin en vélo sur les pistes cyclables le long de la mer. C’est un plaisir irremplaçable que de faire du vélo le long de la côte sauvage, de traverser des forêts et des marais, tout en fredonnant discrètement un petit morceau de musique. Les photographies ci-dessus sont prises en Vendée dans les terres, à différents endroits autour de la maison familiale. Ce sont des lieux que je redécouvre parfois sous un autre œil. Je n’avais amené que l’objectif 40mm de mon reflex Canon, et non l’objectif 17-40 qui est beaucoup plus gros et lourd pour le voyage. L’objectif 40mm n’étant pas le grand angle que j’ai l’habitude d’utiliser à Tokyo, j’ai eu d’abord quelques difficultés à prendre mes marques mais ça m’a également forcé à prendre les choses différemment, sous un autre angle ou plus en détail.

Malgré l’agitation du voyage et la fatigue parfois, ce passage à la maison agit toujours comme un apaisement. En regardant les images que je mets ci-dessus, j’ai envie d’écouter une musique qui apaise pour écrire ce petit texte. Le nouvel album de Clark, Kiri Variations, arrive fort à propos car l’artiste y a privilégié les instruments acoustiques, notamment le piano, plutôt que les déchaînements électroniques habituels. Mais peu importe l’instrument, les morceaux conçus par Chris Clark débordent toujours de sensibilité.

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Passage en Vendée. Passage à Lascaux. Passage à Sarlat. Sur ces quelques photographies, je suis comme attiré par les pierres et les toitures. Une fois n’est pas coutume, nous faisons quelques visites dans le Périgord, notamment la reconstitution de la grotte de Lascaux et son musée, la ville de Sarlat que je n’avais pas vu depuis de nombreuses années. Le tout sous une chaleur de canicule sur toute la France.

midnight is where the day begins

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J’écris ces quelques lignes de retour à Tokyo alors que les vacances en France paraissent déjà bien lointaines. Pour lutter contre la chaleur et la pluie des typhons en ce moment, ici, je me réfugie encore un peu un observant quelques photographies de Paris, des Sables d’Olonne au bord de l’Atlantique, et quelque part dans la campagne vendéenne. Zoa a apprécié ce voyage comme tous les ans et veut y retourner très vite. Nous sommes allés au musée du Louvres cette année pour lui faire découvrir. Je n’y étais pas allé depuis très longtemps également. A Paris, la ville est très ordonnée mais les rues sont sales. A Tokyo, les rues sont propres mais la ville est désordonnée. Chacune y trouve sont équilibre, on dirait. Aux Sables d’Olonne, on apprécie tout autant les plages encombrées que celles plus calmes de la côte sauvage. Sur les plages encombrées, on y construit ensemble, père et fils, une architecture de sable qui combat les éléments. L’océan aura toujours raison, mais on était bien décidé à faire de notre mur de sable, une muraille infranchissable. Le décalage horaire a été difficile cette année d’où le titre en décalage du temps.