The Last Literati, Tomioka Tessai

tessai.jpgAujourd’hui, exposition de peinture japonaise au Musée Idemitsu (dans le théâtre Teikoku, près de Yurakucho). En commémoration des 80 ans après sa mort, Idemitsu présente une rétrospective des travaux du maître Tomioka Tessai (1836-1924), et principalement ses représentations du Mt FUJI et le parallèle avec des paysages chinois, une autre montagne idéale à ses yeux, le Mt Penglai. Ses peintures, principalement des sumi-e, sont fascinantes. J’ai été marqué par 4 des oeuvres: 2 peintures du Mt Fuji en couleur sur paravent, avec en parallèle 2 paysages atmosphériques de campagne chinoise. L’exposition se termine le 7 Mars 2004.

Kateigaho

kateigahoUne excellente source d’information sur le Japon et la culture japonaise, axé sur l’Art traditionnel et ses évolutions contemporaines. Le magazine est sérieux et d’une grande qualité, assez loin de la Hype.

Le numéro d’hiver nous donne plus d’informations sur le Urushi, art du laquage, et les différentes étapes de la création d’objet en laque; également les évolutions du Hanga, style graphique reconnu mondialement grâce aux artistes Hiroshige et Hokusai…

Le magazine est en anglais et propose un numéro par saison.

Links:
Site Officiel du magazine Kateigaho.
Calendrier d’événements artistiques et musicaux sur le même site.

Expo Jean Nouvel a Tokyo Opera City

jean-nouvel.jpgDe retour d’une exposition intéressante du Tokyo Opera City, à Hatsudai, près de Shinjuku. L’exposition du moment, on la doit à l’architecte francais Jean Nouvel. Il présente à travers des installations vidéo et des diapos grand format illuminées, quelques projets de sa compagnie et des réalisations existantes (Fondation Cartier à Paris, …). Il fait souvent intervenir la végétation naturelle dans ses designs et créations, ce qui me plait beaucoup. J’aime également beaucoup son concept d’hôtel à New York avec une vue imprenable sur les tours jumelles, ou plutôt une horizon de grattes-ciel (photo de l’hotel Brooklyn ci-dessous).

C’est du 1er Novembre 2003 jusqu’au 25 Janvier 2004. Il ne reste plus beaucoup de temps, il faut se dépêcher un peu.

jean-nouvel-hotel-brooklyn.jpg

Pour plus d’info, le site Officiel de Jean Nouvel. Une très belle interface de navigation vous emmène à travers les projets du créateur (dans la partie géographique).

Sophie Calle Douleur Exquise

sophiecalleJe suis en ce moment plongé dans le bouquin/Oeuvre d’art/journal intime/livret de photos de l’artiste Sophie Calle, que m’a donné Mari. Le livre, « Douleur Exquise » (aux Editions Actes Sud) donc, est sorti peu de temps avant son exposition « M’as Tu Vue » à Paris, Centre Pompidou (Du 19 novembre 2003 – 15 mars 2004).

Il s’agit d’un exercice d’exorcisme d’une épreuve douloureuse de sa vie, une séparation, sous forme d’un compte a rebours de quatre-vingt-douze jours passés entre Paris et le Japon, et d’entretiens avec d’autres personnes ayant connues la souffrance. Ce n’est pas très gai, je sais, mais très poignant sur le fond, et très intéressant sur la forme.

« J’ai reçu en 1984 une bourse de trois mois pour le Japon. Je suis partie le 25 octobre sans savoir que cette date marquait le début d’un compte à rebours de 92 jours aboutissant à une banale rupture que j’ai vécue, alors, comme le moment le plus douloureux de ma vie. J’ai tenu ce voyage pour responsable. De retour en France, le 28 janvier 1985, j’ai décidé, par conjuration, de raconter ma souffrance plutôt que mon périple. En contrepartie, j’ai demandé à mes interlocuteurs, amis ou rencontres de fortune : « Quand avez-vous le plus souffert ? ». J’ai décidé de faire durer cet échange de récits jusqu’au jour où j’aurais, soit relativisé ma peine face à celle des autres, soit épuisé ma propre histoire à force de la raconter. La méthode a été radicale : trois mois plus tard j’ai cessé de souffrir. L’exorcisme réussi, dans la crainte d’une rechute, j’ai délaissé mon projet. Quinze ans plus tard je l’exhume. » –Sophie Calle

Hyppo d’AS’ART

hyppoNotre appartement devient petit à petit une vraie jungle, après les hibous, voici deux hippopotames qui viennent crécher depuis peu chez nous. Nous les avons ramené de Paris (c’est de la pierre de Kisii, bonjour le poids), plus précisément de la boutique ethnique afriquaine As’Art (3 passage du Grand-Cerf, 75002 Paris). La boutique offre toutes une collection d’objets principalement pour la décoration avec des designs de surface pratiquement tous differents ce qui donne des pièces uniques. Si vous avez l’occasion de passer par la bas, n’hésitez pas.

Ci dessous une présentation par le site Africultures: « Créée en 1991 par Danielle Bastelli et Jean-Paul Merlin, AS’ART parcourt l’Afrique Noire  » d’Est en Ouest  » en tentant d’en saisir la diversité, les contrastes et les harmonies avec une sensibilité nouvelle et très personnelle. AS’ART s’intéresse autant à l’Afrique de l’Est (Kenya, Ethiopie, Tanzanie, Egypte) qu’à l’Afrique Australe (Mozambique, Afrique de Sud), Centrale (République Démocratique du Congo) ou l’Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Mali, Niger, Mauritanie, Ghana, Nigeria). Nichée sous la verrière du passage du Grand Cerf, dans le quartier piétonnier Montorgueil Saint-Denis, AS’ART vous invite à venir découvrir ses travaux de création et ses sélections originales et rigoureuses d’objets contemporains ou ethnographiques dans un espace chaleureux de 200 m2. »