オキナ One Two Three

La dernière journée de notre court périple sur l’île d’Okinawa se passe d’abord au château de Shuri. Il a été entièrement détruit suite à la bataille d’Okinawa pendant la seconde guerre mondiale et a été reconstruit bien des années après. Il est continuellement en rénovation. A notre passage, les peintures sur la façade du bâtiment principal étaient en train d’être refaites. Le style est particulier, mélangeant les influences japonaises et chinoises. On peut entrer à l’intérieur jusqu’à la grande salle du trône où siégeait autrefois le seigneur du royaume du Ryukyu. La foule des visiteurs tôt le matin était assez limitée, heureusement, à part peut être un seul groupe d’une visite guidée qu’on essayait d’éviter tout du long de notre visite. Les dernières photographies du billet sont prises dans le centre urbain de Naha au Sud de l’île. Ce sont des quartiers très animés le soir. Nous allons, comme la dernière fois, faire un tour au marché couvert avec notre amie du restaurant. Elle sait nous conseiller dans nos achats et nous lui faisons entièrement confiance. Notre voyage s’est terminé bien vite et on s’est rendu compte assez rapidement que trois jours seulement, c’est un peu trop court pour profiter pleinement d’Okinawa si l’on compte le temps nécessaire pour se déplacer en voiture aux quatre coins de l’île. Je regrette de ne pas avoir pris plus de photos de l’architecture résidentielle, car les maisons et les petits immeubles à Okinawa ont souvent une structure très similaire où chaque étage est une strate munie d’un balcon faisant le tour complet de l’étage. Ce n’est pas une architecture élégante car elle doit être construite pour résister aux éléments naturels, les typhons par exemple, plutôt que de favoriser l’esthétique. Je ne parle pas ici des maisons de style traditionnel avec les toits inclinés de tuiles rouges, mais plutôt les structures grises de béton au toit plat que l’on trouve plutôt dans les centres urbains et les banlieues. Cette architecture là, construite suite aux dévastations de la seconde guerre mondiale, vient contraster avec la beauté paradisiaque des paysages aux bords de l’océan.

Laisser un commentaire