ユー‐エフ‐オーではないか

J’ai déjà montré les deux photographies d’architecture du billet (la première et la troisième) sur mon compte Instagram il y a plus d’un mois et j’y lançais un appel pour identifier les architectes de ces deux bâtiments de béton. Malheureusement, personne ne m’y a apporté l’information que je recherchais. J’ai donc continué un peu mes recherches pour identifier les concepteurs du bâtiment de béton de la première photographie. Il s’agit des architectes du groupe Mikan (comme mandarine) dont l’architecte français Manuel Tardis est co-fondateur. Le bâtiment appelé House in Jingumae ressemble à un ovni par ses formes en demi-sphère et l’impression qu’il s’élève légèrement de sa base. Le bâtiment de la troisième photographie reste très mystérieux mais j’ai finalement découvert qu’il s’appelle Experience in Material 45, House in Jingumae par Ryoji Suzuki (2003). Le bâtiment a également une forme étrange. Un grand bloc monolithique de béton est entouré d’un très large escalier en deux parties montant jusqu’à son toit couvert de verdure. Je me demande bien qu’elle peut être la fonctionnalité de ces escaliers, qui ne sont peut être que décoratifs, à part le fait qu’ils donnent un accès au toit. Ce qui est plus étonnant peut être, c’est que je n’ai aperçu aucune fenêtre sur les façades lisses bétonnées. Je me demande bien à quoi peut ressembler l’intérieur de cette grande maison très particulière. Sur l’avant dernière photographie, on construit ce qui ressemble à une n-ième nouvelle résidence auquel je ne prêtais guère attention jusqu’à ce qu’on commence à y poser un étrange maillage métallique. Les tiges métalliques, tout d’abord de couleur blanche, sont peintes en marron foncée pour donner une apparence de bois. Je ne connais pas encore la forme finale que la façade va prendre mais ça serait intéressant si on introduisait une couche de verdure sur ce maillage de branches.

J’écoute beaucoup en ce moment le dernier album Womb de Purity Ring, sorti au tout début du mois. Ce nouvel album s’inscrit dans la continuité des deux premiers albums du groupe, sans apporter de changement radical et en gardant la même ambiance electro-pop (je dirais même dark pop) délicate portée par la voix typée de Megan James. C’est un très bel album, honnête dans le sens où le groupe reste fidèle à leur style sans dévier et sans en faire trop. Womb demande quelques écoutes pour l’apprécier pleinement. A la première écoute, je m’étais d’abord dit que ce nouvel album était moins bon que les deux précédents, Shrines et Another Eternity. Les morceaux de Womb demandent plusieurs écoutes pour prendre substance mais s’enchaînent comme un ensemble avec de nombreuses pépites, comme Pink Lightning, I like the devil, Peacefall ou le plus sombre et mystérieux Vehemence. Et il y a le morceau final, Stardew, qui comme je le mentionnais dans un billet précédent est un des plus beaux morceaux de l’année pour l’instant à mon humble avis. Au final, je trouve Womb magnifique et je pense même que c’est l’album que je préfère du groupe. Cette musique et cette ambiance me parle beaucoup.

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