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En route pour le Museum of Contemporary Art Tokyo à la mi octobre pour voir l’exposition sur Oscar Niemeyer, nous l’avons malheureusement manqué faute de temps. C’est bien dommage. J’en profite tout de même pour faire quelques photos du superbe musée par l’architecte Takahiko Yanagisawa. Dans le hall du musée, on peut voir des objets bizarres comme cet éléphant chevauché par un guerrier post-guerre atomique. J’aime l’espace surélevé couvert de vitrage du musée.

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Un autre jour, un autre lieu, je marche vers Ginza. Devant l’immeuble de carrés vitrés de Renzo Piano pour la Maison Hermes, on peut apercevoir sans grand étonnement une Rolls Royce noire. Pas très loin de là, on construit un immeuble de verre, une sorte d’iceberg ou de diamant. Ces quelques photos sont prises lors d’une promenade en solitaire alors que j’avais pris un jour de congé. Dans ces cas là, je marche sans arrêt et sans fatigue, car j’ai un but, un but indéfini qui consiste à trouver des objets, des architectures remarquables au hazard des rues. Cette recherche rend ma marche infatigable. Il ne s’agit pas de faire un inventaire en photographie de l’architecture de Tokyo, mais plutôt de faire des découvertes architecturales inattendues. Elles ne sont pas toujours au rendez vous, ce qui les rend précieuses, comme un joyaux. A Tokyo, ces joyaux sont souvent difficiles à trouver et sont cachés des regards. C’est certainement ce qui me donne tant envie de les trouver. Et quand la découverte se fait immerger en musique, c’est encore mieux, par exemple « City Lights from a Train » par Vector Lovers ou en beaucoup plus radical « Dead Format » par Blanck Mass, selon l’humeur, comme cette ville entre pointes lumineuses et masse oppressante en quelque sorte.

in a series of small squares

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Lors d’une courte promenade à Ginza, je découvre un nouveau building de verre en construction (3ème photo) tout près d’un autre bâtiment de verre, la Maison Hermès par Renzo Piano (1ère et 2ème photos), tout en petits carrés de verre comme des pixels. L’immeuble en construction sera un grand espace commercial et ouvrira en Automne cette année. Le design des vitres est intéressant, il prend apparemment pour influence le style Edo kiriko, une technique traditionelle japonaise de sculpture du verre. L’architecture est de Nikken Sekkei pour Tokyu. Au 6ème étage (sur 11 étages), il y aura une grande terrasse couverte qui semble assez agréable. Ce projet s’appelle Ginza 5 Chome Project.

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Je continue mes formes organico-futuristes, ou futuro-organiques (au choix) avec un troisième dessin en format A3 « véritable ». La vingtaine de dessins précédents était sur un format A3 légèrement sur-dimensioné, ce que j’ai découvert un peu tard. Ce format ne permet pas de le scanner facilement car trop grand pour les scanners standards. J’aime beaucoup le papier A3 que j’utilise actuellement, il est assez épais (1mm) et lisse. C’est le modèle S KMK Kent Board de Muse Paper. on peut le trouver au magasin Sekaido à Shinjuku. Pour le dessin à l’encre noire, j’ai maintenant pris mes marques avec le modèle 4600 For Drawing Technical Pen de Marvy Uchida, dont la pointe 0.1 est très fiable. Je complémente aussi avec des tailles plus petites comme le pigment liner 0.05 de Staedtler. J’avais un Rotring Isograph quand j’étais plus jeune en France, mais je ne le retrouve pas malheureusement. Pour la mise en couleur, je fais d’abord une première passe au Copic Marker Sketch. Les markers sont de bonne qualité avec une énorme palette, mais assez chers (environ 380 yens le marker…). Je construis donc ma collection de markers Copic petit à petit, en piochant dans la palette de couleur. J’utilise ensuite les crayons de couleur pour la dernière passe pour créer les reliefs, principalement des Faber Castell Polychromos et des crayons Karisma Color, plus tendres. Comme j’achète également les crayons à l’unité, j’ai un bon mélange de marque et de catégories. Le dessin ci-dessous s’inscrit dans la continuité de mes dessins précédents. Je ne me lasse pas de suivre cette piste depuis maintenant un an. Le style évolue petit à petit, mais je me laisse le temps de le construire. On verra où ça m’amènera.

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Lorsque l’on passe au Department Store Seibu de Shibuya, je m’arrête souvent voir la petite galerie au dernier étage d’un des deux bâtiments, au 8ème étage de l’Annexe B pour être précis. J’avais découvert les dessins tout en détails de l’artiste Yasuo Sasada l’année dernière, ce qui m’avait beaucoup plu pour le travail du détail et l’ambiance qui se dégage de ses dessins. La galerie montre actuellement des oeuvres digitales ainsi que d’étranges QR codes (qui fonctionnent vraiment) par l’artiste graphique japonais Houxo Que Seibu. Ces representations pixelisées me rappellent l’époque des jeux video 8 bits.

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En parlant de jeux video 8bits, j’ai depuis quelques temps une certaine nostalgie des jeux video de mon enfance et adolescence, les jeux de la Nintendo NES et un peu après de la Super Nintendo. Nous avons à la maison une Nintendo Wii U depuis plusieurs mois maintenant. Achetée principalement pour jouer à deux avec Zoa, il préfère finalement sa Nintendo 3DS et les jeux que les petits garçons de son âge adorent ici en ce moment, les Youkai Watch (je finis moi-même par bien connaitre les petits monstres de cette série car Zoa m’en parle très régulièrement). Je suis donc devenu par la force des choses, mais sans trop me forcer, le principal utilisateur de cette Wii U. Je choisis assez naturellement les jeux parmi les séries que j’ai vu naitre sur la NES. J’admire chez les jeux phares de Nintendo l’inventivité sans cesse renouvelée et apprécie le confort de retrouver des ambiances familières par la présence de nombreux éléments des premiers épisodes sur les consoles d’antan. Jouer à Super Mario 3D World ou New Super Mario Wii U mélange nostalgie et nouveauté. Cette sensation va d’ailleurs être exacerbée par la sortie prochaine de Super Mario Maker, que j’attends impatiemment, où l’on pourra créer soi-même des niveaux de jeux sur différentes versions du jeu Super Mario.

Sur la Wii U, la nostalgie ne s’arrange pas vraiment avec la Virtual Console qui permet d’acheter des anciens jeux pour y jouer sur écran de télévision ou directement sur le pad, ce qui est très pratique car je peux rarement monopoliser l’écran de télévision. J’y redécouvre certains de mes classiques sur Super Nintendo comme le shoot’em Up Axelay, le jeu d’action Contra III: The Alien Wars ou Super Mario World évidemment. Le manque de temps ne me permettra pas de redécouvrir les RPG comme Zelda 3 ou Secret of Mana, mais de toute façon le Nintendo e-Shop ne propose bien évidemment que les versions japonaises, et je ne pense pas que l’on puisse changer de pays sur le Nintendo e-Shop (comme pourrait le proposer Apple sur iTunes). J’utile également sur mon iMac l’émulateur multi-platforme Open Emu, qui fonctionne vraiment très bien à condition de télécharger les bons modules pour chaque console et les roms. On peut configurer très facilement un pad USB (J’ai une version USB de celui de la Super Nintendo / Super Famicom), ce qui rend l’expérience de jeu très similaire à ce que j’avais connu il y a des dizaines d’années. Je préfère quand même l’expérience sur la Wii U à l’émulateur, et j’essaie en ce moment quelques jeux que je ne connaissais pas comme Metroid Zero sur GBA. L’ambiance sonore y est superbe, et me rappelle les heures passées sur Super Metroid à l’époque.

En fait, je me rends compte maintenant que mon goût se porte principalement pour la 2D. D’ailleurs, pour faire un parallèle avec le dessin, je pense plutôt en 2D lorsque je dessine mes formes futuro-organiques. Je possédais les 8 bits NES et Gameboy et ensuite la 16 bits Super Nintendo, mais je ne suis pas passer par Sega (sauf à jouer chez des amis). J’ai toujours rêvé de NEC PC Engine / Turbographx ou de SNK Neo Geo. A cette période, je me nourrissais de magazines video ludiques que je lisais de la première à la dernière page. L’époque 16 bits était mon apogée. J’ai suivi l’évolution 32 bits avec la Playstation, mais le coeur y était déjà moins (malgré quelques classiques comme Wipeout 2097), ayant un peu de mal avec cette 3D balbutiante et de qualité moyenne. Ensuite, à mon arrivée au japon, assez contradictoirement, mon intérêt pour les jeux video s’est un peu tassé. Je suis passé à côté de la N64, pour me rattraper quand même sur la GameCube. Je suis tout de même passé par la PS2 et l’excellente Sega Dreamcast, qui a fait renaitre en moi une certaine flamme (genre aller acheter la console à la sortie en magasins). A vrai dire, les productions de cette époque n’avaient pas ce supplément d’âme qui nous fait y revenir avec nostalgie. Après la mort de la Dreamcast, j’ai complètement arrêté les jeux video et je suis resté complètement indifférent aux PS3, PS4, Xbox, Call of Duty, GTA. Jusqu’à la Wii U.

Au hazard d’Instagram et de ses liens, je découvre le podcast de The North American Rétro Collective, que je suis avec beaucoup d’intérêt, de nostalgie et amusement. Ce podcast me fait découvrir une communauté de collectionneurs (principalement de jeux NES) et me fait réaliser toute la valeur de cette culture populaire. C’est ce que je réalise également en me rendant au National Art Center Tokyo (superbe musée dessiné par Kisho Kurokawa). On y montrait jusqu’au 31 août une exposition sur la culture Manga, Anime et Jeux Video de 1989 à nos jours. J’étais loin d’imaginer qu’on puisse exposer un jour dans un musée des anciennes consoles de jeux video.

En dernière note pour terminer ce long billet, j’ai créé récemment une page sur la communauté créative Behance. Je sentais le besoin de regrouper mes principales compositions graphiques sur un site externe pour tenter d’accroitre un petit peu la visibilité de mon travail. J’y regroupe pour l’instant mes compositions Urbano-végétales et les Megastruktur. J’aimerais y publier plus tard mes dessins futur-organiques. En fait, c’est un essai et tout dépendra de l’activité que j’en retire. Comme pour Flickr, il est fort possible que je me retire si je n’y trouve une motivation suffisante.

Fly

Bonne année 2012! Vous remarquerez peut être un petit changement de taille de photos sur le blog. J’utilisais la taille de 600px de large jusqu’à maintenant et depuis la création du blog il y presque 9 ans. Je me suis finalement décidé pour un plus grand format de largeur 900px. Ce changement m’a obligé à remettre le nez dans les stylesheets css, ce que je déteste vraiment tellement c’est mal fichu. Je pense que les images s’affichent correctement (du moins sur Safari, Firefox et Chrome sur Mac) mais j’ai des doutes pour Internet Explorer. Cette taille donne plus de visibilité aux photographies en format horizontal, que je préfére au format vertical depuis quelques mois, et rend le blog plus proche d’un photoblog.

Tokyo en Noir et Blanc 3

Encore et toujours des photos de Tokyo prises avec l’analogique et retravaillées sous Photoshop, ça va de soit. (les dégradions de l’image sont volontaires, ne pas s’inquiéter ou essayer de re-régler son moniteur d’écran). Cette série se passe à Ueno (la rue Ameyoko sur-animée), Ginza, Tokyo Marunouchi, …

Rue d’Ueno

Ueno, Lumières

Marche sous-terrain à Ueno. Beaucoup de produits d’Asie

Une des rues principales de Ginza

Ginza, croisement

Croisement de Rues

Maru Biru, plafonds

Escalators à Marunouchi

Détails muraux tout en haut du Maru Biru

Ueno

Rue couverte à Marunouchi

Pieuvres au Maru Biru

Immeubles à Tokyo

Forum International à Yurakucho

Tour de Science Fiction Wacoal

Gran Turismo, dans les rues de Tokyo