お化けが見えないけど (3)

Ma promenade à Yanaka se termine par la rue commerçante Yanaka Ginza où il y a un peu plus de monde que dans le reste du quartier mais toujours pas de chats. Je m’attendais vraiment à en trouver à chaque coin de rues et dans l’enceinte des temples à dormir dans un coin. Outre les temples, on trouve de nombreuses anciennes maisons dans le quartier. Au hasard des rues, je tombe sur la galerie SCAI The Bathhouse que je n’ai jamais visité et que je ne visiterais pas cette fois-ci faute de temps. Je trouverais par hasard quelques bâtiments plus récents et intéressants, comme ce petit immeuble de la cinquième photographie avec ses fines plaquettes de bois me rappelant Kengo Kuma. La photographie suivante montre la maison Double Helix House par les architectes Yuki Hyakuda et Maki Onishi de o+h architects. Il s’agit d’une construction de béton couverte de bois avec deux escaliers en hélice autour de l’espace habitable, intérieur et extérieur. Du même groupe, j’avais également vu House H, découverte totalement par hasard comme Double Helix House à Yanaka. Je le dis très souvent mais j’adore ces découvertes architecturales inattendues. Sur la dernière photographie du billet, la maison complètement noire et angulaire m’intrigue aussi beaucoup mais je ne connais pas l’architecte. Cette visite de Yanaka à été assez riche en architecture récente, ce qui était assez inattendu, à défaut d’y voir des chats (🐈) ou des fantômes (👻). A ce propos, cette petite série se conclut aujourd’hui, le jour des fantômes au Japon (幽霊の日). Ce jour correspond à la première représentation il y a 195 ans de la pièce kabuki Yotsuya Kaidan, l’histoire du fantôme de Yotsuya, qui est basée sur l’histoire d’Oiwa dont parlait le 4ème épisode de la série d’Arte Tokyo Paranormal que je mentionnais dans le billet précédent. Pour ce jour des fantômes, je me décide à commencer à regarder Ju-on, le film de 2002 de Takashi Shimizu. Si je réussis à le terminer, il me faudra certainement voir la suite puis peut être la série Origins. Le tout est disponible sur Netflix.

quelques portraits de maisons individuelles

Personnifier la ville de Tokyo. Je prends assez peu en photo les personnes vivant cette ville mais les véritables personnages du paysages urbain de Tokyo sont certainement ces maisons individuelles que j’aime par dessus tout prendre en photo, celles qui ont fait quelques efforts pour se faire remarquer des autres, celles qui ne veulent pas qu’on les oublie lorsqu’on les rencontrent au hasard de recoins de rues. Elles se cachent souvent par timidité peut être, on les trouve rarement à la vue de tous sur les grandes avenues de la ville. Ils faut les chercher et elles préfèrent se laisser désirer. La construction désordonnée des rues de Tokyo font que c’est un véritable labyrinthe, fait pour se perdre. Il faut volontairement se perdre pour trouver ces visages architecturaux. Je ne connais pas les noms de toutes ces maisons individuelles dont je dresse le portrait ici, mais au moins Hojo (Architecton) sur la première photo, House H (Onishimaki + Hyakudayuki Architects / o + h) sur la deuxième photo, R・Torso・C (Atelier Takuto) sur la cinquième photo et Edge Yard (October) sur la sixième photo. Pour les autres, je découvrirais leurs noms peut être plus tard au hasard de recherches dans le labyrinthe du web, en me perdant de page en page.