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Comme tous les ans, nous passons quelques temps en France pour les vacances d’été. Avant de partir pour la province, nous passons toujours quelques jours à Paris. Le passage à Paris était pourtant un peu plus court que d’habitude cette année. Il a donc fallu parcourir les rues de Paris à un rythme accéléré, mais on s’était un peu mieux organisé dans notre planning de ces quelques jours. Parmi nos visites, nous passerons revoir le musée national d’histoire naturelle et Orsay. Je prends la plupart des photos dans Paris au hasard des rues, mais également dans quelques lieux immédiatement reconnaissables.

interlude estival français

Les vacances passent toujours trop vite surtout quand elles sont bien occupées en famille. Cette année, comme à notre habitude, nous avons passé quelques jours à Paris puis en Vendée et en Bretagne. Notre parcours à Paris nous fait passer par l’Arc de Triomphe, l’Opéra Garnier, quelques magasins comme le Printemps où nous déjeunerons sous une coupole de verre. Nous passons également comme tous les ans faire un tour au magasin Colette rue Saint Honoré, qui apparemment fermera ses portes en décembre 2017. A vrai dire, nous y allons toujours par curiosité mais je n’ai pas le souvenir d’avoir jamais été étonné ou attiré par les objets qui y sont proposés à la vente. Au deuxième étage, on pouvait y voir une Porsche Panamera coupée en quatre. Nous passons souvent devant l’Opéra Garnier mais je ne soupçonnais pas une telle richesse à l’intérieur tout en dorure. A vrai dire, bien que nous avions dans l’idée de ne pas visiter les endroits très fréquentés de Paris comme Le Louvre (qu’on a visité presqu’en entier l’année dernière), on finit quand même par y être attiré. Cette fois-ci, nous entrons à l’intérieur de Notre de Dame de Paris, après une petite file d’attente. Inconsciemment, depuis les divers événements parisiens récents, nous sommes beaucoup plus attentifs à ce que se passe autour de nous.

La deuxième partie des vacances nous amène chez mes parents en Vendée, notamment sur la côte atlantique aux Sables d’Olonne. Ces moments en famille sont bien agréables. Les balades à vélo sur les petits chemins le long de l’océan sont également très agréables, celles à cheval le sont beaucoup moins cette année, surtout quand des chiens viennent effrayer les chevaux qui se cabrent. Mari a fait les frais de deux chutes de cheval pendant une même balade, pour cette même raison, direction ensuite les urgences. Nous ne reviendrons pour sûr plus dans ce centre équestre qui s’avère être mal tenu. Ca n’a pourtant pas gâché nos vacances, ça aurait été dommage. Sur la plage des Sables d’Olonne, Zoa et moi nous mettons sérieusement à la construction d’édifices, de châteaux, de routes et de tunnels, tout un urbanisme éphémère qui sera tôt ou tard envahi par la marée montante. On attendra jusqu’à 7h30 du soir, mais les eaux montantes n’auront pas raison de nos constructions cette fois-ci.

La troisième partie du séjour nous amène en Bretagne, à Saint Malo tout d’abord. Je ne connaissais pas du tout cette ville fortifiée. Saint Malo est une ville particulière faite de pierre de granit gris. Une couleur très sobre, mais les rues de la ville sont très fleuries et animées, ce qui compense. Nous coucherons le soir dans une chambre d’hôte du petit village très charmant de Mont-Dol. Du haut du Mont, on en aperçoit un autre, le Mont Saint Michel que nous visiterons le jour suivant. L’approche du Mont Saint Michel est magnifique et majestueuse depuis le pont routier. L’abbaye en haut du mont est un mélange gothique et roman. On se demande comment elle a pu être construite sur ces hauteurs. Heureusement qu’il y avait des bâtisseurs un peu fous à ces époques pour nous laisser aujourd’hui un tel spectacle. Les rues étroites qui mènent à l’entrée de l’abbaye sont étroites et encombrées de magasins de souvenirs et de restaurants, mais le parcours reste praticable et agréable. Nous traverserons les pièces plutôt austères de l’abbaye jusqu’à la terrasse qui me donne le vertige. J’essaie de m’imaginer la vie des moines dans cette abbaye, mais la vie devait y être dure. Me reviennent en tête les images du Nom de la Rose de Jean-Jacques Annaud. Je le regarderais à mon retour à Tokyo.

midnight is where the day begins

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J’écris ces quelques lignes de retour à Tokyo alors que les vacances en France paraissent déjà bien lointaines. Pour lutter contre la chaleur et la pluie des typhons en ce moment, ici, je me réfugie encore un peu un observant quelques photographies de Paris, des Sables d’Olonne au bord de l’Atlantique, et quelque part dans la campagne vendéenne. Zoa a apprécié ce voyage comme tous les ans et veut y retourner très vite. Nous sommes allés au musée du Louvres cette année pour lui faire découvrir. Je n’y étais pas allé depuis très longtemps également. A Paris, la ville est très ordonnée mais les rues sont sales. A Tokyo, les rues sont propres mais la ville est désordonnée. Chacune y trouve sont équilibre, on dirait. Aux Sables d’Olonne, on apprécie tout autant les plages encombrées que celles plus calmes de la côte sauvage. Sur les plages encombrées, on y construit ensemble, père et fils, une architecture de sable qui combat les éléments. L’océan aura toujours raison, mais on était bien décidé à faire de notre mur de sable, une muraille infranchissable. Le décalage horaire a été difficile cette année d’où le titre en décalage du temps.