sakura dans les parcs de Chiba [2]

Nous sommes toujours la tête dans les cerisiers en fleurs et toujours dans le grand parc de Shimizu à Chiba. J’aime beaucoup cet endroit en particulier dans le parc, car il ne ressemble plus à un parc mais plutôt à un grand jardin d’une propriété privée, autrefois très bien entretenue mais laissée un peu à l’abandon. Je ne sais pas trop pourquoi cette idée en particulier me vient en tête mais j’y pense en particulier en voyant des enfants avec leurs parents partir à la chasse aux papillons devant une vieille maison traditionnelle en bois. Cette scène me fait penser à un été bucolique en vacances (à vrai, j’ai aussi aperçu un Totoro dans un des fourrés). Dans ce parc, j’aime aussi beaucoup la manière à laquelle les couleurs roses et blanches des fleurs de cerisiers viennent se mélanger. Il y a aussi un grand et vieux shidare sakura qui nécessite des supports pour tenir debout. En le regardant, on devinerait presque une sagesse poussant au respect.

sakura dans les parcs de Chiba [1]

Les cerisiers en fleurs ne sont déjà plus de saison mais ça ne m’empêche pas de montrer les photographies qu’il me reste sur le sujet sur encore deux ou trois billets. Après notre visite du sanctuaire Sakuragi dans la petite ville de Noda dans la préfecture de Chiba, nous nous dirigeons vers un parc assez proche de là. Le parc de Shimizu est vaste. Une de ses particularités est d’avoir un parcours athlétique en plein milieu. Il a l’air assez exigeant car placé au dessus d’un étang. J’imagine que l’eau ne doit pas être profonde. De nombreux enfants s’y amusent, donc il ne doit être si compliqué que ça à parcourir dans sa totalité. Nous ne sommes pas venus ici pour ce parcours, bien qu’il avait l’air assez tentant. Nous recherchons les cerisiers que nous avons d’abord un peu de mal à trouver car nous étions stationnés à l’opposé. Une grande allée piétonne bordée de sakura nous amène jusqu’à la porte principale d’un temple bouddhiste nommé Konjoin. L’endroit est extrêmement agréable. Des familles sont assises dans une partie du parc pour faire Hanami. Ce type de regroupement n’est en général pas autorisé en cette période de crise sanitaire, mais j’ai l’impression que se mettre dans des tentes doit être une condition permettant de faire Hanami dans ce parc. L’absurde de la situation est qu’on ne voit plus les cerisiers une fois que l’on est enfermé sous la tente. En ce qui nous concerne, nous avons toujours préféré marcher dans les parcs plutôt que s’asseoir au même endroit pendant des heures. La crise sanitaire ne change donc pas beaucoup nos habitudes.