7 ans

Made in Tokyo a déjà 7 ans, c’était le 23 mai. Comme tous les ans, je me dis que le temps passe bien vite et je me surprends moi-même à continuer à publier des billets sur ce blog, bien que les tentations d’arrêter ou de faire des pauses aient été nombreuses. Il y a des hauts et des bas, parfois je suis très motivé à mettre un ligne une photo par jour, comme il y a quelques semaines avant la publication de mon deuxième photobook (petit rappel sur l’existence de ce deuxième volume, pour ceux qui auraient zappé), d’autres fois les sujets se tarissent avant une nouvelle découverte. Une promenade urbaine dans Tokyo me redonne souvent l’envie.

J’en profite pour parler un peu des statistiques. Celles, ci-dessus, sont pour le weblog wordpress depuis que j’ai mis en place le plugin qui va bien. Il y a environ 380 visites sur le blog par jour, ce qui donne environ 11500 visites par mois. A noter que cela représente environ 1/3 des visites du site dans sa totalité si l’on en croit les statistiques totales du site (1150 visites par jours, ce qui représente environ 35000 visites par mois). A part le blog, les visiteurs doivent passer sur les différentes galeries de photos.

Au niveau du nombre de billets, j’arrive tranquillement vers les 1000 articles publiés (peut être cette année). J’en suis à 951, ce qui donne une moyenne de 11 par mois. Je publie donc un nouvel article tous les 3 jours en moyenne. Le weblog a recueillit jusque là 3692 commentaires ou plutôt 2426 (si on extrait les 1266 que j’ai écrit en réponse), toujours positifs et/ou constructifs (parfois mais pas assez). Cela fait une moyenne de plus de 2 commentaires par billet. Merci pour les commentateurs réguliers et aux autres qui attendent le bon moment (parfois quelques années sont nécessaires… sourire).

Les graphes ci-dessus sont les statistiques du site dans sa totalité (pas seulement le blog). Ces derniers mois, il y a un total de 15000 visiteurs uniques par mois, ce qui nous fait environ 500 visiteurs uniques par jour (1150 visites par jours comme précisé auparavant). Je suis assez loin de mon pic de fréquentation fin 2007 – début 2008, où j’atteignais à l’époque les 1300 visiteurs uniques par jours, 2300 visites par jours et plus du millions de hits par mois. J’étais en plein dans ma série urbano-végétale qui m’avais valu quelques référencements bien placés (wired.com par exemple). Les statistiques ont pris une allure plus raisonnable depuis début 2008, la moitié du pic de 2007/08, je vous laisse deviner la raison. C’est amusant quand même de voir un décrochage aussi net, j’avais dû vraiment lever le pied sur le blog et les photos (non familiales) à l’époque. Bref, continuons tranquillement donc vers les 1000 billets tout en essayant de maintenir l’inspiration et la fidélité des nombreux visiteurs. Merci beaucoup au fait!

In the park

Ces quelques photos sont prises à l’institut d’étude naturelle à Meguro, le Shizen kyoiku en, juste à côté du Tokyo Metropolitan Teien Museum. Lorsque l’on pénètre dans cette réserve naturelle, on oublie très vite que l’on est au centre de Tokyo. C’est une forêt dense de 200,000 m2, conservée à l’état sauvage. On peut se promener jusqu’à un étang enfoui dans la forêt tout en écoutant les bruits d’oiseaux. L’environnement naturel y est conservé depuis 1917.

Les 40 lames d’acier de Metroça

Continuons un peu plus dans l’abstrait avec une façade du bâtiment Metroça à Jingumae. Quitte à perdre tout intérêt du public dans ce blog, autant montrer des belles choses dans le détail. Je plaisante mais à force de passer aux mêmes endroits, plusieurs possibilités s’ouvrent à moi: soit je refais une photo déjà faite dans le passé, avec peut être un décalement d’angle ou un nouveau cadrage, soit j’aiguise mon oeil sur les détails. Dans le cas présent, c’est un cas particulier car il s’agit du détail d’un bâtiment que je n’ai jamais pris en photo auparavant. Je suis pourtant passé très souvent devant cette résidence particulière sans savoir avec précision où elle se trouve. Je ne l’ai jamais prise en photo, pensant que tout l’intérêt du bâtiment se trouvait à l’intérieur. Les parois extérieures en béton sont en fait assez peu photogéniques (par rapport à celles du Hillside Terrace Annex A de Fumihiko Maki par exemple). De l’extérieur, pourtant, la façade en forme de clôture métallique se révèle sous une journée lumineuse et je regarde de ce fait d’un peu plus près les 40 lames d’acier qui la composent, ainsi que les points de liaisons. Depuis la clôture, on devine un peu mais difficilement l’intérieur en sous-sol. Metroça date de 1989 mais est très bien conservé. Atsushi Kitagawara en est l’architecte. En consultant le site web de l’architecte, je constate d’ailleurs que je connais déjà quelques unes de ses oeuvres: le cinéma Rise à Shibuya, la tour Scala à Nishi Azabu, le Ars Gallery à Jingumae. Il me restera à trouver le 395 à Minami-Aoyama.

J’aime cette photo pour la luminosité qui s’en dégage et cette architecture pour son approche artistique.