wolves crying at the giant moon (裏)

(裏❾) Le paysage urbain est très sombre sur cette série photographique, et je vais volontairement assez loin dans l’abstraction de l’image car on ne distingue que très difficilement ce qui est représenté à l’image. Je considère un peu ces photographies cachées de la série Ura (裏) comme un petit laboratoire d’images. J’y montre des compositions photographiques que je ne souhaiterais par forcément montrer sur le blog en lui-même. La différence entre les billets que je ne montre pas sur le blog, de cette série Ura, et ceux que je montre sur le blog est en fait assez mince. Il m’arrive régulièrement, après coup, d’avoir l’envie de montrer des photos de cette série sur les pages de mon blog, mais je me retiens. Aucune des neuf pages n’a été découverte à ma connaissance et il est tant que je donne quelques indices.

Je garde en marque-page ici un site contenant des scans de magazines musicaux japonais des années 1980, avec de nombreuses photos et des articles couvrant notamment le groupe G-SCHMITT et sa chanteuse SYOKO. Je réécoute régulièrement la musique de G-SCHMITT et les albums solo de SYOKO. L’ambiance gothique y est très belle, autant que les photos que l’on peut voir du groupe et de SYOKO. Les photos ci-dessus sont tirées de ces magazines. Il y a quelque chose de fascinant dans le visage de SYOKO, une impression qui est en quelque sorte renforcée par le fait qu’elle ait soudainement disparu sans laisser de trace, ce qui est bien dommage.

Sur les pages de ces magazines, on retrouve aussi très souvent Jun Togawa (戸川純), ainsi que d’autres groupes de l’époque comme le YMO, P-MODEL ZELDA et des groupes étrangers de cette même mouvance comme The Cure ou Dead Can Dance. Jun Togawa a son monde à elle, et son chant est unique et inimitable. Je ne comprends pas trop pourquoi elle n’apparait jamais dans les ėmissions télévisées rétrospectives des années 80, car elle avait l’air d’être très reconnue vue sa présence dans de nombreux magazines de l’époque et dans quelques publicités. C’est comme si sa présence passée avait été complètement effacée.

Parmi toutes les pages de magazines, on peut également trouver cette photographie superbe de Rena Anju (安珠玲永) pour le livre intitulé If you have nothing to say when you wake up in the morning (朝、起きて、君には言うことが何もないなら) avec une histoire de Genichiro Takahashi (高橋原一郎) et des photographies de Ryu Hanabusa (英隆). J’ai d’ailleurs réutilisé cette photographie pour mon deuxième compte Twitter ShinkomaRin que je n’utilise pas très souvent mais qui pourrait très bien se coupler avec ces pages de la série Ura (裏).

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