Awake 6 days

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Même si mes morceaux électroniques n’inspirent pas beaucoup de commentaires sur le blog, je continue tranquillement mon parcours semé d’embûches sur SoundCloud avec un 30ème morceau (déjà!) intitulé « Awake 6 days ». Je suis passé récemment sur un compte SoundCloud Premium car j’avais dépassé les 2 heures d’enregistrement. Le seul retour qui me soit donné de mes compositions musicales est le nombre d’écoutes enregistrées sur SoundCloud. J’atteins désormais 2,665 écoutes au total, ce qui fait une moyenne de 89 écoutes par morceau. En totalité, mes morceaux ont été téléchargés 92 fois, soit un peu plus de 3 fois par morceau. Le nombre de mes propres écoutes ne sont pas comptabilisées sur SoundCloud, mais je réécoute mes morceaux assez souvent sur mon ipod, avec une oreille critique bien sûr, mais pour mon plaisir personnel avant tout. Et l’Ipad est très bien foutu pour ses applications musicales, qui se multiplient petit à petit et donnent envie de continuer à créer de nouvelles choses en expérimentant avec de nouvelles applications musicales. Je dois avoir 25 applications musicales sur mon Ipad, je ne les utilise pas toutes bien sûr, mais une bonne moitié très régulièrement. Ma page A propos parle d’ailleurs un peu de mon environnement musical sur Ipad (déjà plus tout à fait à jour malheureusement).

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Je reprends mes mégastructures au dessus de la ville, ici à Shinjuku. Je n’avais pas construit de structures depuis un petit moment. Il s’agit ci-dessus de l’épisode « Megastruktur (4) », l’épisode 3 date de Mars 2013 et l’épisode 2 de Janvier. Une fois n’est pas coutume, j’ai maintenu la couleur. Cette composition tout en longueur entre en écho avec l’image de couverture du morceau électronique et le morceau musical, je pense, entre en écho avec ces deux compositions graphiques.

Continuons avec quelques images de villes par des artistes contemporains japonais tous affiliés à la Galerie Mizuma Art. Ceux qui sont un peu familiers de Made in Tokyo, on certainement déjà vu ces quelques noms d’artistes, mais je les remontre encore une fois ici, car j’ai fait l’acquisition de leurs Art Book récemment.

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J’ai découvert Akira Yamaguchi il y a environ 10 ans, en 2003, sur les étagères de la petite librairie du Musée Mori de Roppongi Hills. Quelques cartes postales étaient disposées dans un coin et montraient déjà des vues surprenantes de Tokyo, et notamment l’interprétation futuro-traditionnelle de la tour Roppongi Hills ci-dessus. 3 ans plus tard, en 2006, j’ai fait l’acquisition du premier Art Book de Yamaguchi, un petit format intitulé The Art of Akira Yamaguchi. Je l’avais trouvé une fois encore dans la librairie de Roppongi Hills après avoir visionné l’exposition photographique de Hiroshi Sugimoto (qui m’avait beaucoup marqué d’ailleurs). Le petit format du Art Book ne rendait malheureusement pas justice aux fourmillements de détails que l’on peut trouver dans les dessins de Yamaguchi. Les images montrées ci-dessus ne montrent d’ailleurs pas non plus toute la richesse et l’inventivité dont il fait preuve. Le livre plus récent intitulé The Big Picture dispose d’un plus grand format (A4) et permet d’apprécier son oeuvre. J’avais pu voir les formats originaux lors d’une exposition au Department Store Sogo à Yokohama. Les dessins de Yamaguchi s’observent longtemps pour bien comprendre la complexité des rues et des interconnections. Il montre, en vue de coupe, les intérieurs des immeubles où se mélangent personnages en kimono et en costumes-cravates, voitures des années 70 et chevaux robotisés. Les trains ont des toits en forme de pavillons, tout comme les grandes tours de Tokyo. Les dessins précis et détaillés sont entourés de nuages arrondis sortis de Ukyo-e. Tout ceci forme un ensemble urbain anachronique qui pousse à l’extrême certains paysages tokyoïtes ayant survécus les décennies.

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Manabu Ikeda nous montrent également des paysages extraordinaires. Tandis que Yamaguchi nous montre un mélange de futur et de passé, Ikeda nous montre un mélange de naturel et d’urbain enchevêtré dans une masse dynamique indescriptible. Il y a également une inspiration Ukyo-e chez Manabu Ikeda, comme cette vague ci-dessus qui dans son intégralité nous rappelle celle de Hokusai. L’ambiance y est violente, on a l’impression d’une grande vague de tsunami qui emporte tout sur son passage. Cette grande vague intitulée Foretoken est une oeuvre de 3m 40cms de long et date de 2008. Je n’ose pas imaginer le nombre d’heures, de journées, de semaines pour créer cet univers. J’ai découvert cet artiste en me procurant un de ses Art Book, en livret format A4 d’une quinzaine de pages cartonnées. Manabu Ikeda, tout comme Akira Yamaguchi, étaient également présent dans le livre inventaire Basara de Tenmyouya Hisashi, toujours chez Mizuma Art Gallery. Là encore, il faut se perdre dans les détails de l’oeuvre, et le format en livret A4 n’est pas forcément idéal.

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Pour terminer cette petite série, je découvre plus récemment le travail de Masakatsu Sashie, toujours chez Mizuma Art Gallery. Tout comme Yamaguchi et Ikeda, Sashie se joue des formes urbaines d’une ville trop dense. Il utilise souvent le concept d’une boule refaçonnant le décor urbain. On a l’impression que cet objet volant nait des rejets de la ville, qui seraient comme aimantés sur une surface ronde extraterrestre. On ressent chez ces trois artistes un besoin de reconstruire la ville à sa façon. C’est un sentiment que je partage et qui me parle beaucoup, et j’essaie à ma façon à travers la mégastructure volante ou la structure urbano-végétal de transformer cette ville.

2 hours walk around the cracked wall

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Quatrième et dernier épisode de cette mini-série de photographies prises lors d’une promenade de 2 heures à Aoyama, un petit tour pour se remémorer visuellement certains petits chefs d’oeuvres architecturaux de Tokyo, dont cette façade d’immeuble faussement craquelée. A part ça, pour faire une pause de Boards of Canada, j’écoute ce nouveau morceau très intéressant de Clark intitulé Suns Of Temper (Bear Paw Kicks Version).

Luminance from deep black sea

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Ce nouveau morceau Luminance from deep black sea sur Souncloud est un peu différent des précédents par sa longueur et les textures. J’utilise Waldorf Nave pour la grande majorité des sons de ce morceau.

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En dehors de mes morceaux électroniques, je suis complétement absorbé ces derniers temps par la musique de Boards of Canada. Après leur dernier album, « Tomorrow’s Harvest », je suis parti à la découverte de l’intégralité des albums « Music has the right for children », « Hi Scores », « Geogaddi » et le EP « In a beautiful place out in the country ». Avec Autechre, mais dans un style différent, Boards of Canada rentre dans la liste de mes groupes électroniques préférés. Sur les photographies ci-dessus, prises au 40mm, on reconnaît le GYRE de MVRDV (photos 6 et 7) et l’étoile et parois de vitre du bâtiment Dior de Sanaa à Omotesando (photos 1, 4 et 5). On reconnait peut être moins la surface noire de Suruga Bank Tokyo Branch par Kiyonori Kikutake à Nihonbashi (photo 10), les vitraux provenant de l’ancien Mitsui Nigokan building maintenant dans l’atrium de la Nihonbashi Mitsui Tower par Pelli Clarke Pelli Architects (photo 9)、la façade rouge à l’angle acéré du building MUFJ Nihonbashi par Nikken Sekkei (photo 8).

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Je viens de remarquer que Google proposait pour Tokyo des vues aériennes en vue 3/4 lorsque l’on approche du sol. Intéressant de voir l’architecture et l’urbanisme tokyoïte sous cette vue en perspective. On reconnait le stade olympique de Tange père à Yoyogi, la Cocoon Tower de Tange fils à Nishi Shinjuku, la tour Sky Tree et une vue près de Asakusa (si je me souviens bien).

2 HOURS WALK FROM TERRAZZA

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Je reviens sur le bâtiment de béton Terrazza (1991) de Takeyama Kiyoshi Sey (Amorphe) sur Killer street. J’aime beaucoup cette structure imposante et ses trois cheminées creuses. J’ai monté l’escalier sur la façade mais malheureusement l’accès au toit était bloqué par une porte rajoutée. Je continue ensuite ma marche vers Omotesando autour du Omotesando Hills de Tadao Ando. Dans les petites rues de Harajuku, je tombe par hasard sur la Design Festa Gallery (Je ne me souviens jamais exactement où elle se trouve). J’y avais acheté il y a plus de 10 ans un dessin d’une jeune artiste qui exposait.