The Scape

Derrière ces petits carreaux noirs et dorés, se cache une résidence de luxe dessinée par l’architecte Kengo Kuma. Cachée, car elle est vraiment à l’abri des regards. On la trouve au milieu d’une petite allée étroite à moitié couverte par les touffes d’arbres d’une résidence ou dépendance impériale à proche proximité.

Cette résidence, située à quelques minutes de Ebisu, date du printemps 2005 et semble basée sur le concept de la location mensuelle pour les gens riches de passage. Les apartements sont pré-meublés comme des suites d’hotel par BALS Corporation, une compagnie japonaise établie en 1992 spécialisée dans la vente de meubles et fournitures intérieures. BALS (Basic Artistic Life Style) Corp est en fait derrière quelques marques connues couvrant différents segments de marché, telles que Franc Franc, au design jeune, simple et coloré, ou encore Agito, plus haut de gamme. Les meubles et fournitures de The Scape sont basées sur le concept AGITO.

Ne pouvant admirer l’intérieur, on se contentera d’apprécier la facade extérieure de Kuma.

ストリート・アート (1)

Un élément de Street Art vu sur un mur dans une rue cachée de Udagawa-Cho, un des quartiers de Shibuya. Comme on peut s’en douter par le titre, il s’agit d’une série de quelques photos prises à Shibuya sur le thême du graffiti organisé ou pratiquement aléatoire.

La plus grande fresque de graffiti que je connaisse au Japon se trouve à Yokohama, il s’agit en fait d’une suite de scènes sur un long mur recouvert longeant la voie ferrée. Sur le site de Art Tower Mito, on peut voir un peu plus de graphisme mural japonais, présenté lors d’une exposition X-COLOR/Graffiti in Japan Exhibition. Parmi les exposants, il y a un certain QP. Tout habitant tokyoite aura certainement déjà vu et revu ce petit logo mystèrieux sur les murs au feutre ou en autocollants.

zys

Bon, ça ne resout pas mon mystère du symbole à consonnance arabique affiché un peu partout dans Tokyo… En fait si, je viens de trouver ma réponse sur CBCNET:TANK, un photo blog dédié au design principalement mural, l’auteur du symbole se surnomme ZYS.

Ouvertures

Une ouverture murale sur une maison particulière à Yanaka, Ueno. Je me suis permis une nouvelle fois d’habiller les surfaces de béton.

dashboard Je remercie Jérôme Deville pour avoir créé ce widget pour l’application Dashboard, réservée aux utilisateurs Mac OSX. Ce widget est un mini-viewer RSS qui vous donnera un apercu et un lien vers les derniers billets de Made in Tokyo. C’est sympa, merci Jérôme.

Un mur ouvert et quadrillé nous laisse entrevoir l’entrée en dôme du Shoto Club. Il s’agit plutôt d’une résidence, réalisée par Kisho Kurokawa sur les hauteurs de Shibuya, derrière le musée-salle-de-spectacle Bunkamura.

Les bandes irrégulières et les différentes couches du Onward Daikanyama Fashion Building m’avait auparavant inspirées une composition de transport suspendu. Ce building avec une coque volontairement dégradée recouvrant un bloc de verre est signé Edward Suzuki et date déjà de plus de 20 ans (1986). On le trouve sur une des rues principales de Daikanyama. Toujours à Daikanyama, le Ms. REIKO TOKYO (1997) par Shoei Yoh est un batiment en courbes de verre à paliers dans un style me rappellant franchement le batiment vu précédemment à Jingumae derrière le Terrazza.

hisaharu-motoda

J’apprécis beaucoup en ce moment le blog américain BLDG Blog dédié à l’architecture et à l’urbanisme, un blog très pro et bien informé sur l’architecture mondiale. C’est une référence. Dans un de ses articles récents, il nous fait une révélation sur Tokyo: une vision chaotique de la ville par le photographe japonais Motoda Hisaharu. Les images sont en fait des lithographies inquiétantes d’un Tokyo post-apocalyptique, après un cataclysme imaginaire. On reconnaît assez facilement les lieux présentés (Shibuya, Ginza, Akihabara, …), ca fait froid dans le dos. Je serais quand même curieux de voir ses oeuvres en exposition, ou sur papier.

(la dernière image provient de site de Motoda Hisaharu)