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Après la visite du sanctuaire de Nezu, je reste sur des photographies de fleurs sur ce nouveau billet. Les fleurs se mélangent avec le décor urbain à Ebisu et Kichijoji principalement. Ces photographies sont les dernières que je prends avec mon objectif Sigma 20mm 1.8 car il a rendu l’âme le week end dernier. C’est bien malheureux, mais je vais certainement me re-procurer le même objectif. A Kichijoji, je découvre par hazard une grande fresque de imaone & Zed1 sur l’immeuble Kawada Building. Je l’avais déjà vu sur internet donc cette découverte m’a agréablement surpris. Sur la dernière photo, nous sommes dans un café spécialisé dans le chocolat à Kuramae (Dandelion Chocolate).

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Tous les soirs avant 6h, il attend les dernieres lumières du jour sous la voute de verre. La tête mi-recourbée, il regarde vers le ciel en attendant un signe. Tous les soirs avant 6h, il répète ce rituel sans faillir. Il reste immobile en silence en faisant abstraction du brouhaha alentour. Il attend que la pénombre s’installe. Tous les soirs avant 6h, il revoit les même images dans la pénombres grandissante, celles de son passé, celles de ses actes manqués, celles de ces instants infimes où l’alternative était possible. Tous les soirs avant 6h, il s’accorde ces quelques moments de réflexion, pendant les instants de clarté sous la voute de verre. Au crépuscule de sa vie, il se décide un nouvel avenir.

thecure-sfp Trois albums de The Cure: Seventeen Seconds (1980), Faith (1981) et Pornography (1982), réédités en 2005 et revus sur Pitchfork. J’écoute décidément beaucoup ces trois albums de The Cure, sortis dans la continuité au début des années 1980. Il y a dans cette musique et la voix de Robert Smith une force et un désespoir sublime.

Les cerisiers contre la ville (épisode 3/4)

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Oh mother, I can feel the soil falling over my head. J’aime cet arbre qui semble prendre racine sur un bloc de béton. On a cette impression que la nature reprend le dessus sur la ville. Pendant les deux semaines de la fin Mars et début Avril, toute l’attention se porte sur le niveau de floraison des cerisiers. La pleine floraison est difficile à prévoir précisément car les cerisiers n’en font qu’à leur tête et fleurissent rarement au moment prévu. Difficile pour le voyageur de planifier à l’avance son voyage au Japon pour admirer ces fameux cerisiers en fleurs. Les photos de ce troisième épisode font toujours échos aux photos des deux épisodes précédents. On se promène à Shibuya dans le quartier de Udagawacho en écoutant toujours et encore The Cure dans les écouteurs. Après le monument Disintegration, j’écoute la série des trois albums à la beauté sombre: Seventeen Seconds, Faith et Pornography, pour arriver maintenant aux albums Kiss me, Kiss Me, Kiss Me et Wish. C’est un plaisir d’écouter cette musique en se promenant appareil photo à la main. C’est force d’inspiration et comme je le dis souvent, c’est même un élément clé de mon inspiration photographique.

Les cerisiers contre la ville (épisode 2/4)

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Sakura versus the city. Pendant ce temps là, à Shibuya, on reconstruit la gare à coups de grosses machines colorées. J’en avais parlé auparavant dans mon billet « Shibuya changing ». Ce billet, l’épisode 2, mélange les atmosphères, entre décoration urbaine surchargée et sobriété des surfaces, comme cette maison de béton aux proches abords de Shibuya. Les fresques murales viennent du quartier de Udagawacho à Shibuya, dans une petite rue qu’il faut trouver. J’aime y retourner régulièrement car les motifs et graffiti changent régulièrement. On repeint sans cesse sur la même surface, dans une renouvellement perpétuel. Cette partie de quartier reste un endroit à part car elle n’est pas encore touchée par la vague de conformisme urbain qui vient effacer petit à petit les spécificités de chaque quartier. J’aime partir à la recherche des ces lieux.