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Il y a une certaine symétrie dans la disposition des photographies prises à l’iPhone de ce billet, autour du visage de Mai Shiraishi que l’on voit affiché un peu partout dans les rues de Tokyo en ce moment. Je n’ai pas résisté à l’envie de prendre en photo cette affichette. Sur les photos ci-dessus, j’ai déjà montré la première et la troisième sur Instagram. J’arrive assez bien à contrôler le temps que je passe sur ce réseau social en y limitant volontairement, mais sans trop d’efforts, mon interaction. C’est pourtant tentant de se laisser emporter par l’enthousiasme de poster des photos à tout va sur Instagram, quand le nombre de like grimpe soudainement par rapport à l’habitude. C’était le cas pour ces deux photographies qui ont grimpées rapidement et bizarrement au dessus de la centaine de like, ce qui n’est pas énorme mais beaucoup en ce qui me concerne. La première photographie montre le Undercover Lab de Klein Dytham à Harajuku quelque part derrière Cat Street. J’y suis allé volontairement cette fois-ci car je voulais vérifier si le bâtiment était toujours là. La longue colonne horizontale de 10 mètres en porte-à-faux est toujours aussi impressionnante et je me demande comment s’opère l’équilibre. Comme on me l’écrivait dans les commentaires, on a l’impression qu’il manque un élément d’architecture pour faire tenir l’ensemble. Un point qui me satisfait également est que l’architecte lui-même, Mark Dytham donc, m’a aussi laissé un petit commentaire encourageant sur ma photographie sur Instagram. La troisième photographie, celle du Omotesando Branches de Sou Fujimoto connaît également un succès plus important que d’habitude, toutes proportions gardées. Il s’agit en fait de la photographie qui a reçu de loin le plus de like sur mon compte Instagram depuis sa création. Ce qui est assez intéressant, c’est qu’il s’agit d’une photo que j’ai failli ne pas prendre. Tout en marchant un peu au hasard dans cette rue, je suis revenu sur mes pas pour prendre ce cliché très rapidement sans prendre le temps de bien cadrer. Comme quoi, je me dis que le nombre de vues ou de like tient à quelque chose qui n’est pas lié à la qualité intrinsèque de la photographie. J’en étais déjà convaincu mais ça me conforte en même temps dans ce sentiment. En fait, et c’est exactement la même chose sur le blog, je n’arrive absolument pas à prédire ce qui peut plaire aux visiteurs ou pas. Bon, l’architecture dès qu’elle commence à être un peu particulière plaît en général aux visiteurs. Mais il arrive très souvent qu’un billet sur Made un Tokyo me plaise beaucoup personnellement sans que je le vois refléter en terme de nombre de visites. J’ai parfois un peu l’impression d’évoluer en dehors des clous, ce qui n’est pas désagréable ceci étant dit.

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