derrière les lampions rouges et blancs

Toujours dans notre recherche des sceaux des sanctuaires de Tokyo, nous allons cette fois-ci aux limites de la ville et de sa banlieue dans l’arrondissement de Adachi à la frontière de Saitama. Le sanctuaire que nous recherchons cette fois-ci s’appelle Hanahatake Ōtori Jinja (花畑大鷲神社). Il se trouve au bout d’une zone résidentielle qui semble sans fin, car on avance doucement dans ces petites rues, de peur de manquer le sanctuaire. On ne risque en fait pas de le manquer car sa porte et une partie de son enceinte donnant sur la rue sont entièrement couvertes de plusieurs rangées de lampions rouges et blancs marquées des noms de leurs sponsors, à priori les entreprises ou les commerces du coin même si ces derniers ont l’air assez peu nombreux aux alentours à première vue. L’intérieur de l’enceinte du sanctuaire est une très belle surprise car l’espace est vaste et boisé. Une ambiance lente et tranquille s’en dégage, comme si on était entré soudainement dans un tout autre environnement loin de Tokyo. Techniquement parlant, on est très loin du centre ville de Tokyo, mais on n’a pourtant pas quitter la ville un seul instant. Ce sanctuaire ressemble à un petit oasis de verdure au milieu de maisons toutes aussi similaires qu’ennuyeuses. Nous savons bien que l’on ne pourra pas passé la journée dans ce sanctuaire et que notre temps de visite est limité, mais je sens bien que nous nous posons la question de comment emmagasiner en nous une partie de cette ambiance pour la ramener sur le chemin du retour.

Pour les amoureux d’histoire de l’urbanisme tokyoïte, je conseille très fortement le site Japan This! qui explique l’histoire de Tokyo quartier après quartier, en commençant par une explication du nom du lieu pour ensuite aborder son histoire jusqu’à nos jours. Le dernier billet que Marky Star publie sur le quartier de Ginza est extrêmement complet, avec des petites pointes d’humour rendant la lecture intéressante. C’est rare de nos jours de trouver un blog continuant un travail aussi approfondi. Je suis aussi attentivement le compte Twitter de Irène DB depuis un bon petit moment. Elle ne couvre pas seulement l’urbanisme tokyoïte mais y revient très souvent en montrant des représentations artistiques de la ville, des images historiques ou des choses plus insolites. J’aime beaucoup son sens de la sélection, nous montrant de nombreuses choses étonnantes et que je n’avais en général jamais vu ailleurs.

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