sous les lumières d’un soir d’hiver

J’étais surpris par la présence de nombreux policiers dans l’enceinte du grand sanctuaire Tsurugaoka Hachimangu à Kamakura. Ils étaient présents pour se préparer à l’afflux du Premier de l’An et des deux jours qui suivent où nombreux seront ceux qui viendront faire leur première prière de l’année. Je me souviens, pour y être passé il y a très longtemps, que la foule y est vraiment importante. Comme on peut le distinguer sur la quatrième photographie, des pupitres surélevés ont été mis en place à différents points de la grande allée du sanctuaire. Les policiers s’entraînent tour à tour à énoncer les conseils de sécurité et autres interdictions qu’ils devront répéter sans cesse les premiers jours de l’année. Nous n’étions pas venu à Tsurugaoka Hachimangu depuis de nombreuses années, depuis Novembre 2019 si la mémoire de ce blog ne me fait pas défaut. Rien n’a vraiment changé depuis notre mariage il y a presque vingt ans, sauf l’arbre géant près des escaliers, tombé il y a plusieurs années. Un nouvel arbre y pousse désormais. La vue depuis la partie haute du sanctuaire perchée sur la colline boisée est toujours aussi remarquable. On aperçoit presque l’océan tout au bout de l’avenue ponctuée par trois grandes portes torii (si mon compte est bon). Sur la cinquième photographie, le Kamakura Bunkakan Tsurugaoka Museum n’a pas non plus changé depuis sa rénovation. Il y a plusieurs années de cela, alors que ce musée s’appelait encore Museum of Modern Art Kamakura, son existence avait été menacée. Il se trouve sur les terres du sanctuaire et le contrat arrivait à expiration. Le bâtiment a été initialement conçu par Junzo Sakakura en 1951. On peut se satisfaire du fait que des accords peuvent parfois être trouvés pour conserver des éléments importants de l’architecture moderne japonaise. J’imagine que conserver ce bâtiment doit aussi joué en la faveur du sanctuaire pour prétendre à une classification au patrimoine mondial de l’Unesco, ce qu’il n’a pas encore malheureusement réussi à obtenir. Nous marchons ensuite jusqu’à l’océan pour l’atteindre juste avant que le soleil se couche. Depuis la plage de Yuigahama (由比ヶ浜), on ne peut malheureusement pas apercevoir l’île d’Enoshima, ni le Mont Fuji, car la vue est bloquée par l’avancée de terre d’Inamuragasaki (稲村ヶ崎). Nous aurons très certainement l’occasion d’aller à Enoshima pendant les premiers jours de l’année. Nous aimons tout particulièrement les plages du Shonan.

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