Surélevée

Une maison japonaise de style traditionel dans le centre du quartier de Daikanyama, près de la gare, surélevée par une structure. Une association anachronique un peu dans l’esprit de cette composition.

Petite note en passant, je ne suis pas mécontent de cette petite référence à Made In Tokyo faite sur l’excellent site d’Etienne Mineur, que je suis depuis attentivement.

Vendredi, on part en mer, enfin presque. Il s’agit d’une mini croisière avec dîner à base de tempura dans la baie de Tokyo, avec Odaiba et le Rainbow Bridge à l’horizon. C’était une très belle soirée à bord d’un Yakatabune de la compagnie Funasei.

Nishi Shinjuku et Murakami

Cette photo de Nishi Shinjuku ci-dessus pourrait très bien illustrer le livre Coin Locker babies de Ryu Murakami. La zone des grandes tours de Shinjuku y est un lieu clé, un symbole.

Coin Locker Babies, Les Bébés de la Consigne Automatique, c’est l’histoire de 2 écorchés vifs, deux demi-frêres, n’ayant aucun lien de sang, mais un début d’histoire identique: abandonnés à la naissance dans une consigne de gare, ils en survivent et sont adoptés. Après une enfance dans une province mourante du Kyushu, les deux jeunes Hashi et Kiku sont poussés vers Tokyo. Hashi y devient chanteur à la recherche du Son, d’un son qui l’apaisera. Kiku, champion de saut à la perche, a un dessin plus destructif, à la recherche d’un poison destructeur qui libérera Tokyo. Les deux personnages suivent une quête, une réponse à leur mal être.

Le livre de Murakami est dur et sombre, c’est parfois difficile de continuer la lecture tellement c’est noir. Murakami décrit un Tokyo oppressant et violent, que je ne reconnais pas. C’est un livre marquant et qui fait peur, un peu comme un film de Shinya Tsukamoto dont l’ambiance désespérée et tendue s’en rapproche.

Pour me changer les idées, je reviens vers l’autre Murakami, Haruki. Après le Kafka on The Shore que j’avais tellement aimé, je tourne les pages de Norwegian Wood, un autre best seller au Japon de Haruki Murakami.