some white between pictures

IMG_1949m

IMG_1981m

IMG_1994m

White – fleur de cimetière

IMG_1997m

IMG_2011m

IMG_2003m

Blanc – sapin géant des postiers

IMG_2012m

IMG_2014m

IMG_2041m

白 – mur blanc de la gare

IMG_2070m

IMG_2072m

Tokyo Marunouchi, Shibuya, Tennozu et plus loin près des montagnes de Takao. Des photographies en vrac séparées de blancs. Le grand sapin blanc se trouvait à l’intérieur de Kitte, le building Headquarter de Japan Post. Et pour le petit Doraemon sur le journal Asahi, j’y reviendrais un peu plus tard…

An endless distortion

Le 23 mai 2012, Made in Tokyo aura 9 ans. Si on revient rapidement sur cette 8ème année écoulée, on remarquera sans peine que le rythme de publication est plutôt calme mais régulier avec principalement des séries de photos en format horizontal. J’ai un peu délaissé le format vertical que j’utilisais tant auparavant, et la grande fresque architecturale ci-dessus vient comme une exception à cette nouvelle règle que je me suis imposé pendant un peu plus d’une année. J’ai beaucoup parlé musique électronique pendant cette année avec la découverte intensive d’Autechre, et bien sûr les compositions musicales sur SoundCloud démarrées en Septembre 2011. Je fais une petite pause en ce moment sur cette dernière activité nocturne, mais je compte bien m’y replonger un peu plus. Ces exercices musicaux sont également une oportunité d’associer visuel et musique. Et côté musique, mais pas directement sur ce blog, j’utilise de plus en plus le réseau social musical intégré à iTunes Ping pour y faire des découvertes musicales parmi les playlists et choix musicaux de mes contacts, ainsi que ma page Tumblr pour y mettre des vidéos de musique ou des photos trouvées sur le net. Cette année, j’ai par contre moins créé de compositions photographiques (à part pour les pochettes de mes musiques) et j’ai été assez peu tenté par l’argentique. A voir pour l’année qui vient… Je pense que le style et l’esprit du blog n’a pas changé pendant toutes ces années, une distorsion sans fin.

Une éclipse aujourd’hui, ce matin 21 mai vers 8h. J’ai tenté quelques photos au zoom ci-dessous sans regarder à travers l’objectif. Et j’écoute aujourd’hui An Ending (Ascent) de Brian Eno (parmi d’autres morceaux d’Eno) et je trouve que ça va bien avec cet évènement naturel particulier qui tend vers le nocturne (je ne suis pas le seul à penser ça apparemment).

In Storms

La musique de Jesse Ruins, mentionné dans le billet précédent, me passionne en ce moment et m’inspire photographiquement. J’écoute maintenant Shatter the Jewel. C’est toujours aussi mystérieux, la voix de « Nah » et les paroles pratiquement inaudibles y sont pour beaucoup. Il y a d’ailleurs une video non-officielle pour ce morceau qui est vraiment bien (pas sûr qu’elle aille vraiment bien avec le morceau cependant). Pour les photographies – Compositions ci-dessus, je reprends un style essayé auparavant, notamment dans le photobook In Shadows, et que j’appelais Shoegazing Photography.

(temporary title)

Quelques compositions photographiques d’une réalité distordue comme peut l’être la musique d’Autechre. Je me suis pris de passion depuis une semaine pour la musique électronique de ce groupe. A vrai dire, je n’ai jamais entendu une musique aussi intéressante et novatrice que celle-ci. Comme ils ont une discographie assez vaste, ça permet de se laisser aller à la découverte. Je cherche les avis sur les forums, sur iTunes et sur youtube et j’alterne les morceaux dans ma playlist entre les premiers albums plutôt « conventionnels » du groupe et ceux du début des années 2000 où l’expérimentation a pris le devant. C’est intéressant de lire les avis tranchés sur ce groupe et sa musique. Confield est un point de rupture et également l’album le plus controversé par sa difficulté d’accès. L’approche est tellement radicale que certains peuvent ce demander s’il s’agit de musique. Le morceau Pen Expers notamment est particulièrement représentatif par ses rythmes secs et apparemment désordonnés. Il faut un peu de temps et quelques écoutes pour comprendre la logique du morceau qui se révèle petit à petit, jusqu’aux nappes mélodiques tremblotantes du milieu du morceau. Ce morceau est vraiment brillant quand on commence à le comprendre et possède un grand pouvoir d’addiction, et peu comme les morceaux V-Proc ou Gantz Graf dont je parlais auparavant. Il est bon d’intercaler avec des morceaux plus mélodiques comme Clipper sur Tri-Repetae pour ensuite revenir sur des morceaux plus mouvementés comme Plyphon sur Quaristice. On devine des mouvements dans ce morceau et les images de cette video amateur aiguillent par sa synchronisation parfaite avec le son. Certains y verront des formes et sons alien ou robotiques, mais j’y devine plutôt des formes vivantes qui se composent et se recomposent, dialoguent comme sur Piezo sur Amber. Les morceaux se décomposent souvent en cours de route pour former un autre rythme, comme sur Reniform Puls sur Draft 7.30. C’est souvent un exercice cérébral de détecter les moments où le rythme se defait et se reconstruit, parfois d’une manière pas tout à fait évidente et à la limite de la perte de contrôle des compositeurs sur leurs machines. Il y a une espèce d’alchimie chez Autechre qui fait qu’on s’accroche aux morceaux alors qu’ils sont à priori inhospitaliers. Foil sur Amber est également un très beau morceau, plus classique car plus ancien. Il est tout en réverbérations et en montée et descente d’intensité. Laughing Quarter sur Envane est assez immédiatement abordable, un peu comme le plus récent Yuop sur Oversteps, bien qu’assez vite les notes s’embrouillent …