UEHARA (À LA RECHERCHE DE LA MAISON SUR UNE RUE INCURVÉE) (5)

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Je me rends compte après quelques semaines que je n’avais pas encore posté la conclusion de ma promenade à la recherche de la maison sur une rue incurvée de Kazuo Shinohara. Je ne l’ai pas trouvé dès le premier jour car l’adresse qui était donnée sur mon guide était fausse. Je suis revenu après quelques recherches et j’ai finalement découvert la fameuse maison. En fait, le plus impressionnant est à l’intérieur mais je ne le verrais pas. A vrai dire, j’ai de moins en moins de temps pour ce blog. Depuis que Zoa a commencé l’école primaire, on se lève tous une heure plus tôt à 6h et je commence à fatiguer en soirée vers les 11h du soir (l’heure idéale pour faire avancer le blog). A cela s’ajoute le fait que je préfère dessiner en ce moment. Je suis passé au format papier B5 (sur du papier pour mangaka) et je dessine des formes similaires à celles que j’ai montré auparavant, mais sur un plus grand format. J’y mélange ces dessins avec des photographies et compositions. Je les scannerais peut être un jour pour en faire un photobook (j’ai déjà une douzaine de pages créées pour l’instant), ou peut être resteront ils à jamais dans le classeur noir. Mari me demande ce que je compte en faire, je réfléchis toujours à la réponse. Sinon pour les curieux, le site web Rhodia Japon montre quelques unes de mes écritures sur le bloc Rhodia et le bloc R. Les quelques textes sont tirés de mon photobook In Shadows et du blog.

Neige / Tokyo / 2

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Continuons la série de photos de neige sur Tokyo. On reprend notre promenade dans la neige l’après midi alors que la neige recouvre bien les rues et que la circulation devient de plus en plus difficile. Cela ne nous empêche pas d’aller jusqu’au sanctuaire de Hikawa (que l’on verra dans le prochain épisode). Zoa était très heureux de toute cette neige inattendue (enfin pas vraiment, car il scrutait la météo depuis plusieurs jours).

Entre Jingu et Kitasando en format vertical

Je reviens en photographies grand format vertical sur la série prise il y a quelques mois dans les rues de Shibuya-ku depuis Jingu jusqu’à la GA Gallery de l’architecte Makoto Suzuki + AMS. Parmi la série de photos, j’en montre trois de la Villa Fresca (1974) de Junzo Sakakura. Je n’avais pas montré auparavant cette villa blanche accentuée par des parties de murs cachés de couleur jaune, un peu comme la ville du même architecte juste à côté, la villa Serena. Je reviens également en version large sur les fissures du Sunwell Muse (2008) de Takato Tamagami et Tsutomu Hasegawa, et du Wedge (1989) de Edward Suzuki. En première photo, la forêt couronnée du Tokyu Plaza Omotesando de Hiroshi Nakamura & NAP Architects, vient d’ouvrir à Harajuku.

Building/flowers/electric

Depuis que j’ai un ipad2, je re-découvre youtube (que je n’utilisais pratiquement pas) pour découvrir des morceaux de musique. J’ai beaucoup procédé de cette façon avec Autechre en écoutant d’abord les morceaux sur youtube avant des les télécharger sur itunes. Comme je suis assez difficile, je n’achète jamais un album en entier mais morceau par morceau. Et pour Autechre, ça permet de varier entre les morceaux plus ambiants et ceux plus abstraits. On trouve parfois les deux dans un seul morceau, Surripere par exemple commençant par une mélodie construite qui se fait égratigner petit à petit par des sons tranchants. Il y a un côté Mishima avec en quelque sorte une destruction de beauté. Beaucoup de morceaux d’Autechre suivent ce principe, Pir sur EP7 par exemple, la destruction/dé-construction ou alteration d’une mélodie qui peut être belle parfois pour construire ensuite quelque chose de plus rude et dur. J’aime beaucoup les quelques monuments polymorphes que j’ai pu découvrir sur Untilted comme Ipacial Section ou Parhelic Triangle sur Confield, des morceaux vraiment étranges et certainement pas la meilleure porte d’entrée pour le néophyte. LP5 est décidément rempli de beaux morceaux, notamment Vose In ou Fold 4, Wrap 5 et son rythme qui semble ralentir et accélérer sans arrêt. Arch Carrier est une mélodie assez entêtante et gagne en profondeur au fur et à mesure du morceau. Sur le plus ancien Tri-Repetae, des morceaux comme Rsdio, Eutow, C/Pach ou Vletrmx sur le EP Garbage (ce morceau me fait penser à l’ambiance des morceaux sombres de Mondkopf) sont quand même plus facile d’accès. Des très beaux morceaux mais je préfère quand même quand la musique est plus accidentée. Et aussi parmi ma sélection: y7 sur Move of Ten, ilanders sur Oversteps, Tilapia sur Cichli Suite, 6IE.CR sur Draft 7.30, , Simmm sur Quaristice (pour sa transformation minimaliste finale). Ma passsion récente pour Autechre m’a amené jusqu’à télécharger la version d’essai de MAX/MSP tout en comprenant assez vite la complexité de la chose et qu’il faut certainement y passer une vie pour arriver à la complexité de programmation musicale d’Autechre.

Donc, pour alterner un peu avec la folie musicale (certains diront une forme d’autisme) d’Autechre, je fais une petite pause vers un autre style non dénué d’un brin de folie. Un peu de rock japonais. Je découvre un nouveau morceau de Tokyo Jihen appelé Brand New Civilization (新しい文明開化), plus pop que le précédent morceau de l’album The Reverberation. J’aime beaucoup l’énergie qui se dégage et la folie de la vidéo (sur youtube). Et de fil en aiguille, je découvre des morceaux avec cette même énergie mais en format un peu plus rock alternatif. Sheena Ringo et Tokyo Jihen étaient moins mainstream à ses débuts mais depuis qu’elle fait de la publicité pour du maquillage et des bonbons à la menthe… En plus alternatif donc, je découvre un groupe que je ne connaissais pas du tout, Radwimps, et un très bon morceau DADA, la vidéo est vraiment très bien faite. Il y a encore cette énergie et cette façon rapide de chanter en parlant. Les morceaux de The Mirraz également comme あーあ, dont le clip vidéo se passe pas loin de chez moi. Toujours dans un registre indie, le morceau Five Senses-Five Minutes de Qomolangma Tomato. La vidéo se passe dans un supermarché Carrefour de la banlieue de Tokyo (J’imagine), assez inhabituel pour une vidéo musicale. En plus calme et mélancolique mais toujours rock indie, je découvre également ce morceau 「ボクのために歌う吟」(Boku no tame ni utau uta) de Plenty, dans une ambiance vidéo éthérée. Et pour terminer avec les groupes japonais que je découvre soudainement grâce à Youtube, 0.8秒と衝撃 (Rei Ten Hachi Biyou to Syooogeki) et le morceau Beatnik Killers. J’ai un peu de doute sur l’authenticité de ce goupe… La chanteuse étant également modèle, je me demande s’il ne s’agit pas d’un groupe fabriqué de toutes pièces. Il faut toujours ce méfier au Japon. Mais j’aime quand même beaucoup ce morceau très désorganisé et son duo de voix. Et si vous m’avez suivi jusque là, félicitations.