somehow twisted

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J’aime beaucoup cette petite maison à Aobadai sur les deux premières photographies de ce billet. On a l’impression d’une boite fermée qu’on aurait ouvert à l’aide d’un ouvre-boite à divers endroits. Cela donne des ouvertures triangulaires assez particulières ouvertes grandement sur la rue. Les ouvertures de la maison à Shoto en photographie 3 sont aussi assez intéressantes. Il s’agit peut être d’une orientation pour fuir le vis-à-vis ou pour des raisons d’ensoleillement. Les 2 photographies suivantes sont prises à Naka-Meguro à partir d’une des rues marchandes. On reconnait la haute tour ronde de logements de 45 étages Naka-Meguro Atlas Tower par l’agence Nikken Sekkei, près de la gare de Naka-Meguro. Sur la photographie suivante, juste avant les fleurs, le NHK Hall avec sa panoplie de paraboles en forme de parapluies. Je prends la dernière photo en pensant à celle que j’avais prise il y a 8 ans. L’angle est un peu différent ou peut être s’agit il de l’objectif Fish Eye utilisé à l’époque. Bon, vous aurez remarqué, je suis déjà revenu vers mon grand angle Sigma 20mms pour ces photographies. J’apprécie mieux le 40mm sur l’argentique EOS10, qui est full frame par défaut. J’ai d’ailleurs pris quelques photographies noir et blanc qu’il faudra faire développer. Je me sens quand même un peu à l’étroit avec un 40mm sur mon EOS50D.

Cathédrale Sainte-Marie de Tokyo

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Nous sommes repassé voir la Cathédrale Sainte-Marie de Tokyo par Kenzo Tange. La dernière fois, c’était il y a 6 ans en 2007 et elle était malheureusement en rénovation extérieure. On a cette fois-ci profité des voilures de ce bâtiment grandiose ainsi que l’intérieur de béton. Un mariage s’y déroulait. J’utilise pour la première fois Aperture pour travailler ces photos. J’ai finalement décider de donner une chance à cet outil.

Une voilure et des ouvertures

Une voilure toute en courbe se lie à une colonne vertébrale centrale. Nous étions dans ce bâtiment grandiose pour un spectacle pour enfants et j’ai profité des entractes pour faire un petit tour avec Zoa et en même temps faire quelques photos, de la voilure, des détails des murs… Les yeux avisés auront peut être reconnu l’intérieur du grand gymnase Kokuritsu Yoyogi Kyōgi-jō de Kenzo Tange, le Gymnase Olympique de Yoyogi construit pour les Jeux d’été 1964 à Tokyo. En janvier 2009, j’avais exploré l’extérieur du grand stade sans voir l’intérieur qui était bien entendu fermé. Par contre, profitant d’un événement sportif, j’avais eu la chance de visiter l’intérieur superbe du petit stade. Il faisait sombre à l’intérieur du grand stade mais on pouvait tout de même appréhender la structure de la voilure et son raccord aux deux câbles centraux supportés par les piliers de béton aux deux extrémités du stade.

Sur quelques parois à proximité de l’entrée principale du stade, on peut apercevoir ces drôles d’ouverture sous la voilure. Il s’agit peut être de conduits d’aération. Le mur de béton est percé à plusieurs endroits pour laisser passer ces cylindres de métal qui pointent comme des canons. C’est un design assez radical pour des aérations. Ce stade relève définitivement plus de l’oeuvre d’art que de l’infrastructure sportive. J’avoue que j’aime beaucoup ce genre d’approche.

Pour terminer une vue sur l’entrée, placée dans le décalage des deux demi-cercles formant le stade. J’avais déjà photographié l’extérieur, voici donc l’intérieur. La voilure prend un plis de presque 90 degrés au niveau de l’entrée et du raccord avec les piliers noirs. J’aurais voulu prendre plus de temps pour observer tout ça, mais ce n’était pas non plus le but initial de la visite.

Plonger sous les buildings

Dessus la ville et sous les buildings. Une partie d’un immeuble de Kenzo Tange vole au dessus de Tokyo et semble plonger pour un atterrissage sur l’avenue 246. Pourquoi cette envie récurrente de faire planer les buildings au dessus de Tokyo? Il faudra que je me pose la question précisément un de ces jours.

Côté musique, je voulais principalement parler de M.I.A. dans ce billet, mais je découvre tout récemment la musique de Glass Vaults, le morceau Forget Me Not d’abord et le EP mis à disposition gratuitement par le groupe néo-zélandais sur Bandcamp. C’est une merveille à découvrir, à l’atmosphère cinématographique parfois, comme l’ouverture du EP et ses sonneries de police dans une ambiance urbaine que j’imagine moite ou pluvieuse (certainement une déformation due au Tokyo pendant la saison des pluies). C’est une ambiance sombre principalement avec des nappes vocales et des sursauts rythmés sur certains morceaux comme New Space. Je ne saurais pas trop dire à quel style musical réfère ce mini-album, la Dream Pop peut être pour la voix diluée dans des textures électroniques douces et des accords lents de guitares. Les morceaux évoluent tranquillement et on se laisse prendre à son rythme lent sans sourciller. C’est une musique qui colle bien à la chaleur d’une nuit estivale. Et en parlant de Dream Pop, je passe refaire un tour vers Beach House et le morceau 10 Mile Stereo sur Teen Dream.

Pour revenir à M.I.A., j’ai été épaté par quelques morceaux de son nouvel album /\/\ /\ Y /\. Malgré les nombreux articles à son sujet postés sur les blogs musicaux, j’ignorais volontairement sa musique en pensant qu’il s’agissait d’une nouvelle Lady Gaga ou quelque chose du genre, genre machine pop instantanée. En écoutant le morceau Steppin Up, j’ai été surpris pour le côté incisif et radical de sa musique. En exemple, l’utilisation de bruit de perceuse ou tronçonneuse au choix. Contrairement à ce que je pouvais imaginer, les morceaux de M.I.A. ne sont pas facilement abordables, à part peut être quelques morceaux plus orientés single comme XXXO. La musique électronique souvent poussive se mélange au hip-hop ou aux guitares crasseuses de Sleigh Bells (sur Meds and Feds) pour donner un drôle de mélange qui pourra agacer ou opérer son effet d’addiction. En se promenant un peu sur Internet, j’ai l’impression que les avis sont très contrastés, ce qui me parait assez logique vu que c’est un ovni musical. Mon avis se base sur les quelques morceaux ci-dessous, car comme à mon habitude, je n’écoute que très rarement un album en entier.

Pour continuer encore dans des styles complètement différents, je retourne vers les univers sombres et les bruits sourds de Eulogy par LA Vampires & Zola Jesus, avec une ambiance cinématographique là encore, pour un film de vampires certainement. Justement, Bat for Lashes et Beck compose un beau morceau Let’s get lost, à deux voix pour un film de vampires, Twilight Eclipse semble t’il. J’aime beaucoup la voix de Natasha Khan qui se conjugue bien avec celle de Beck ici. Autre morceau à deux voix, Die. de Carissa’s Wierd, un groupe dont je n’avais jamais entendu parler (comme beaucoup en fait, c’est ça qui est bien). Et entre autres, quelques morceaux qui accompagnent ce début d’été: Excuses de Morning Benders, peut être attiré par l’atmosphère rétro de bord de mer de la pochette, Colours de Grouplove, Windstorm par School of Seven Bells et pour finir avec du rock efficace et classique Echoes de All the Damn Kids. Tout ceci donne un ensemble assez diversifié, en espérant également donner quelques pistes d’écoute aux visiteurs de ce blog. Pas beaucoup de groupes japonais me direz vous, mais c’est vrai qu’il serait temps d’essayer de se réconcilier avec la musique japonaise: de l’électro qui ne serait pas lounge, du rock qui serait inventif et ni trop pop ni trop bruitiste, un chant qui interpelle… En attendant, je vais ré-écouter mes disques de Sheena Ringo. J’y repense alors que j’ai un agenda offert et estampillé Tokyo Jihen sous les yeux.