Glass Montains

Peut être vous souvenez vous du duo electro-alternatif japonais à ambiance shoegazing Jesse Ruins dont je parlais en mai 2011 pour deux morceaux Sofija et Dream Analysis. Je viens de découvrir tout récemment qu’ils ont réalisé leur premier album Dream Analysis en février 2012. La page iTunes nous donne d’ailleurs un peu plus d’information sur ce groupe si mystérieux. J’aime beaucoup les morceaux Lust & Fame, I knew it et Bookshelf Sinks Into The Sand. Je retrouve cette ambiance floue et vaporeuse, avec une pincée d’industriel sur le troisième morceau. Ca me ramène au nuage shoegaze intemporel de My Blood Valentine. J’en profite d’ailleurs pour re-télécharger les morceaux sur iTunes car l’album Loveless est désormais disponible en version Remastered.

Sinon, modification légère du blog, les tags, catégories et liens commentaires n’apparaissent plus sur la page principale du blog. Il faut cliquer sur l’article pour commenter ou voir les tags. Et le nouveau morceau ci-dessus sur SoundClound, s’intitule Glass Montains.

Kuria Memo

Mon inspiration musicale ne tarit pas en ce moment au détriment de mon inspiration photographique. Pour ce nouveau morceau intitulé Kuria Memo, j’essaie un nouvel instrument Sunrizer et dans une moindre mesure DM1. Je mélange les sons de ces deux instruments avec les désormais classiques (en ce qui me concerne) iMS20, Animoog et iKaossilator. Je suis content de pouvoir tenir ce rythme de création. A vrai dire, dès que termine un morceau que je publie sur SoundCloud, j’en commence un nouveau de suite (ou après quelques jours). A pour accompagner la création de ce morceau, j’avais en tête et en images les créations de Lee Bul.

Je suis allé voir vendredi soir dernier l’exposition de l’artiste coréenne Lee Bul au Mori Art Museum de Roppongi Hills. L’exposition s’appelle « From Me, Belongs to You Only » et on peut la voir jusqu’au 27 mai 2012. Je vous recommande très vivement. J’ai beaucoup aimé cette exposition, son oeuvre est fascinante, mélange de rêves, de représentations futuristes parfois humaines et monstrueuses et quelques formes architecturales désorientées. J’aime beaucoup ce paragraphe écrit sur un des murs de l’exposition:

I actually think this is an inherent condition of utopia – to always give us the feeling that it’s getting closer. So human beings are always fated to dream of it and to plan it. And yet we’re also fated to be disappointed by those inevitable realization that it’s unreachable. Still we dream. I’m fascinated by those failures, as well as the dreams that the dreamers know could never materialize.

Dans une des salles, une version de l’atelier de Lee Bul est reconstitué. On y voit de nombreux sketches et maquettes de futures oeuvres, les nombreuses étapes et essais avant d’arriver à la sculpture finale. C’est très intéressant de pouvoir retracer le processus créatif de l’artiste. L’atelier est au milieu du parcours et on y revient volontiers. J’ai acheté le bouquin de l’exposition pour me plonger un peu plus dans cet univers.