vers la chapelle sur l’eau sous la neige

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Ce soir à 5h, il neige toujours sur la station de Tomamu à Hokkaido. La chapelle que l’on souhaitait visiter n’est malheureusement pas ouverte avant le soir à 8h. Comment faire pour apercevoir ce monument de béton? On ne pourra pas voir l’intérieur, mais on cherche les contours extérieurs en empruntant un petit chemin enneigé. On marche sur la neige fraichement tombée à petits pas sur ce qu’on devine être une petite route entre les bouleaux. On apercoit petit à petit des parois qui se révèlent en se dégageant des arbres et de la neige. Il faudra s’approcher un peu plus en sortant de la petite route, vers le bassin de la chapelle dont on devine à peine les rebords. On suit les pas d’un autre visiteur, certainement passé il y a quelques jours à ce même endroit et avec le même objective. La croix dans le bassin recouvert de neige se montre enfin dans un flot de neige fine et dense. On découvre désormais la façade de la Chapelle sur l’Eau de Tadao Ando. Il semble que la froideur du béton a trouvé un élément plus fort que lui; la neige légère et délicate vient recouvrir petit à petit ce monument de béton. A l’intérieur, il y une lumière jaune. On devine une chaleur diffuse et des voix étouffées et à peine distinctes qui feraient place au silence lorsqu’on s’approche de la surface de verre près du bassin.

church-on-water-tadao-ando Church on the Water, par Tadao Ando, à Tomamu, Hokkaido. Ci-dessus, un livre consacré à cette chapelle sur l’eau avec photographies, dessins et textes explicatifs. Ce livre est en vente à Tomamu uniquement et chaque exemplaire est signé par Tadao Ando avec un croquis. Les quelques photographies à droite proviennent du tumblr Poetry & Concrete.

C’était bien dommage de ne pas pouvoir découvrir l’intérieur de la chapelle et c’est d’ailleurs assez étrange de ne pas l’ouvrir au public dans la journée mais seulement le soir. Je me console avec le petit livre ci-dessus. Nous étions à la station de Tomamu pour y faire du ski pendant quelques jours, séjour fort agréable car en cette fin de saison, il y peu de monde sur les pistes et la neige à Hokkaido est encore très bonne.

2 HOURS WALK FROM TERRAZZA

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Je reviens sur le bâtiment de béton Terrazza (1991) de Takeyama Kiyoshi Sey (Amorphe) sur Killer street. J’aime beaucoup cette structure imposante et ses trois cheminées creuses. J’ai monté l’escalier sur la façade mais malheureusement l’accès au toit était bloqué par une porte rajoutée. Je continue ensuite ma marche vers Omotesando autour du Omotesando Hills de Tadao Ando. Dans les petites rues de Harajuku, je tombe par hasard sur la Design Festa Gallery (Je ne me souviens jamais exactement où elle se trouve). J’y avais acheté il y a plus de 10 ans un dessin d’une jeune artiste qui exposait.

Kagurazaka vers le sanctuaire Akagi

Ces quelques photos datent déjà d’il y a plusieurs semaines, je n’avais pas pris le temps de les publier. A travers les petites rues de Kagurazaka, on tombe sans faire trop attention sur le sanctuaire Akagi et la résidence qui lui est accolée. L’ensemble Akagi Jinja park Court Kagurazaka est de l’architecte Kengo Kuma. Sinon, je me suis procuré dernièrement un très beau livre de photos d’architecture, celle de Tadao Ando dans la série Residential Masterpieces de GA. On y voit 2 résidences, des propriétés privées au Sri Lanka (2004) et à Monterrey, Mexico (2006). C’est superbe et grandiose (J’inclus également le lieu où les maisons sont implantées dans ces qualificatifs).

Fixed

Sur les deux dernières photos, mon nouveau vélo. J’avais assez envie de remplacer mon vieux petit vélo et j’ai assez vite trouver un modèle qui me plaisait chez F.I.G. Bike à Daikanyama. En se promenant dans les rues de Tokyo, j’avais remarqué, en regardant bien et surtout dernièrement, qu’un « assez grand » nombre de vélos sont à simple vitesse, mais je ne soupçonnais pas qu’ils étaient à pignon fixe. A vrai dire, je ne connaissais pas vraiment ce concept de pignon fixe, ou fixed gear, ou fixie, dérivé des vélos de piste. C’est à dire que la roue arrière est en lien constant avec le pédalier. On ne se repose jamais, car on n’a pas l’option de la roue libre. Même en descente, il faut pédaler. Théoriquement on peut faire une marche arrière ou freiner sans freins. Quitte à changer de vélo, autant essayer quelque chose de nouveau. Mon nouveau vélo de marque danoise Vivo, modèle Bellissimo modifié et distribué par Diatech est donc single speed fixed gear. C’est assez bizarre au début mais après une semaine je commence à prendre la machine en mains. Je commence à prendre le coup pour décélérer sans les freins mais il faut beaucoup anticiper. Enfin bon, j’utilise beaucoup les freins évidemment, mais le pignon fixe fait que l’on essaie de gérer son rythme en évitant d’accélérer comme un fou pour freiner brutalement. On anticipe beaucoup plus et c’est marrant comme ça ressemble beaucoup plus à de la conduite, c’est très plaisant.

Sinon, sur les autres photos, on reconnaîtra le 21_21 Design Sight, par Tadao Ando à Tokyo Mid-Town. C’était une journée très agréable le week end dernier. Zoa allait de sauts en sauts à Mid-Town et ensuite Roppongi Hills.