Dual Tone

Ci-dessus, la composition Dual Tone, objet coloré non identifié flottant au dessus de Shibuya. Si on devait y coller une bande son, j’y mettrais volontiers le titre 40 -Forty- de Boom Boom Satellites, groupe japonais électro-rock. Le morceau est choisi certainement pour l’ambiance de science fiction de la pochette de l’album Photon (pas de liens iTunes, car ils sont chez Sony. A quand la discothèque Sony sur iTunes …?).

Que faire quand on est obligé de passer un week end pluvieux? Rien de grandiose en fait. On se contente d’aller faire un tour au Bunkamura pour l’exposition de Gustave Moreau, deux billets gratuits en poche (une fois de plus). Son oeuvre présentée reprend des éléments de la mythologie grecque. Chaque tableau est souvent accompagné d’études crayonnées, ce qui nous donne une idée des étapes de la création. Je n’y ai pas trouvé d’oeuvres qui m’ont réellement marquées, chaque tableau donne l’idée d’inachêvement comme s’il s’agissait seulement d’une étude (visages non représentés ou seulement crayonnés). Cette idée de non accomplissement définitif est intéressante en fait.

On passe de Department Store en magasins de rue en fuyant les gouttes de pluie pour finalement attérir au HIS de Shibuya, histoire de prévoir d’un peu plus près notre bref voyage d’agrément à Hong Kong et notre futur voyage de noces à Mexico (après presque 2 ans de discussions). A propos, une adresse pour trouver des hotels et consulter les tarifs sur GTA Travel.

En bande sonore du week end, on se passe la très bonne chanson hip-hop rock Palmas Rock feat. UZI-ONE de Dragon Ash du nouvel album Rio de Emocion. Le vendredi soir tard sur TV Asahi, Mr Tamori, adepte des bizarreries musicales dans son émission Tamori Club que nous suivons régulièrement, nous présente la cithare électrique. C’est la première fois que je vois un instrument pareil. Le maître de cithare japonais fait quelques demonstrations, on voyage en Inde en quelques notes. Il terminera avec les premières notes de Love You To des Beatles sur Revolver. C’est intéressant la cithare, ca me rappelle que je n’ai toujours pas essayé la cythare classique gigantesque que Mari a ramené d’Inde. A penser également, faire réparer ma Gibson, et reprendre mes expérimentations sonores (je ne joue aucun air connu…).

Pour changer un peu de Tokyo, nous allons voir en ce lundi ferié du côté de Yokohama. Il pleut toujours malheureusement mais par intermitence. Nous débarquons du côté des polders de Sakuragicho, la station au pied de la grande tour Landmark dans la zone Minato-Mirai. Cela fait bien un an que je ne suis pas venu par ici et c’est le première fois que je mets les pieds aux hangars rouges au delà de la grande roue et du parc d’amusement. Ces batiments rouges plus ou moins préservés des années 1910, entrefois des entrpots près du port, sont reconvertis en centre culturel et commercial. Entre autres festivités du moment, un festival de la bière attirait les foules. On passe assez rapidement vers l’exposition vente de voitures importées: de la Lamborghini jaune (17 millions de Yens) au 4×4 extra large Hummer (8 millions de Yens), très à la mode en ce moment dans le paysage montagneux et escarpé de Tokyo. On y trouve également des automobiles moins extrêmes, rassurons nous.

La pluie commence a être forte, on repasse devant la grande roue pour se perdre dans l’immense centre commercial Queen’s Square.

Reconstitution d’époque

Aoyama, Reconstitution improbable d’une toiture d’époque. Le toit a été posé directement au dessus de ce petit immeuble moderne. Par contre, l’architecte n’assure pas la bonne tenue de la toiture en cas de tremblements de terre.

Petit détail lié au site, les liens auparavant présents sur la droite de la page index sont maintenant tous sur la page des Liens du Web. La page étant en plein chantier, merci d’excuser le travail en plan, les descriptions pour chaque site à peine commencée, la site de liens à updater et la présentation mal présentée …

才能があふれる

Une rangée de taxis attend le début d’une course devant la gare de Ebisu. Ces vétérans de la conduite urbaine sont surentrainés et savent déjouer les pièges de la circulation dense pour attraper le client à tout prix. A l’arrière des taxis, les pilotes revoient leur technique d’arrêt d’urgence, de queue de poisson sur deux voies et d’accélération fulgurante au feu déjà rouge. Quel talent !

En complément, voici une photo en oeil de poisson noir et blanc du château restaurant salon de thé francais de Ebisu Garden Place.

Car Crash

Une vielle voiture usée par une non-utilisation au bord d’une rue résidentielle de Kamakura Yama, fait echo à cette photo d’une vielle américaine prise à Aoyama. C’est assez étrange de trouver une épave pareille dans un quartier résidentiel propre et net.

En revoyant les similitudes entre cette photo à Kamakura et celle de Aoyama, il me manque une troisième photo pour composer un triptyque. Un certain nombre de photos que j’au pu pendre durant ces deux dernières années semblent se faire echo pour constituer des pairs (par exemple les deux compositions: Shiro et Kuro Hana), il me resterait à trouver l’élément manquant.

L’été joue les prolongations aujourd’hui dimanche, le ciel bleu est plus que jamais bleu en haut des collines de Kamakura. Cet arbre est au point culminant de la colline que nous visitons aujourd’hui. Il y avait très certainement une maison ici autrefois, mais il n’en reste que des herbes mortes vivant sur les murets de la propriété. D’ici, nous voyons loin, jusqu’à la presqu’île de Enoshima presque dissimulée par les nuages et les collines. Pourquoi pas une maison de vacances ici? Je m’imagine sur la terrasse à fixer la mer jusqu’à la rendre floue. Ca se sera pour bien plus tard, peut être…

Au bords des routes du Kamakura champêtre, une petite fleur pointe son nez et chatouille le mien.

Pour revenir à la mer floue, il s’agit d’une des photos de Hiroshi Sugimoto présentées à l’exposition Hiroshi Sugimoto End of Time au Mori Art Museum. L’exposition présente également les photos de ces théatres pris en très longue exposition, le temps de la durée du spectacle; une longue exposition gommant tous les détails et préservant les effets lumineux. A voir, très certainement.

Nagasaki à Tokyo

A ma grande surprise, j’ai rencontré cette semaine ma famille de Nagasaki, celle avec laquelle j’ai fait mes premiers pas au Japon et qui m’a donné l’envie d’y retourner. Je ne les avais pas vu depuis environ 3 années, faute de ne pas être allé là bas. La rencontre fut émouvante, mélancolique, et déjà l’envie de retourner à Nagasaki se fait sentir.

iTunes me fait entendre que la dernière chanson de dEUS 7 Days, 7 Weeks (Pocket Revolution) est très bonne, très dEUS dans la mélancolie de la voix, mais sans atteindre les sommets de Instant Street.

En composition, Allé/Retour. dEUS me rappelle toujours mes allés et retours en avion de Tokyo-Paris-Tokyo.