estival ’19 (3)

Quelques dernières photographies pour terminer cette série estivale en France. Nous sommes déjà entrés dans la deuxième partie du mois d’août et ces agréables vacances d’été paraissent déjà bien loin. Nous avons passé un peu moins de deux jours à Paris à la fin de notre séjour, histoire de faire les dernières courses, les omiyage pour remplir les derniers recoins de nos valises. Pendant ce temps, Zoa et moi nous échappons au jardin des Tuileries pour faire des auto-tamponneuses. Mais, nous faisons tout de même une visite du musée Picasso le matin du deuxième jour. Alors que nous tournons un peu rond dans le quartier pour rechercher l’entrée du musée, une mosaïque créée par Invader représentant Pablo Picasso nous indique l’entrée de l’hôtel Salé. Nous avions déjà visité ce musée il y a plusieurs années, mais comme pour les musées Rodin et Jacquemart-André, nous aimons y revenir. J’ai hésité à aller au musée du Quay Branly pour aller acheter le numéro 29 du magazine Gradhiva sur lequel apparaît ma photographie et dont je n’ai toujours pas reçu d’exemplaire. Mais, ma frustration a été plus forte que l’envie et le courage de s’y déplacer pour acheter le numéro en question. Je l’achèterais peut-être un jour en ligne, quand ma curiosité l’emportera. Mais pour revenir au musée Picasso, les œuvres exposées étaient différentes de la dernière fois. En plus de celles de Picasso, des œuvres d’Alexander Calder étaient également exposées. L’exposition se déroulant jusqu’au 25 Août met en correspondance les œuvres des deux artistes. J’aime beaucoup certaines installations de Calder faites de tiges et de fines plaques suspendues dans un équilibre parfait.

Après les quelques problèmes techniques sur le serveur web de Made in Tokyo qu’il a fallu gérer pendant les vacances, d’autres problèmes m’attendaient de retour à la maison mais cette fois-ci sur l’ordinateur et ses périphériques. C’était peut être dû à la chaleur continuelle dans l’appartement pendant que nous étions absent, mais l’iMac a eu quelques difficultés à démarrer le lendemain de notre arrivée. Il a fallu faire des vérifications du disque dur et redémarrer la machine plusieurs fois. Ce genre de scénario donne des sueurs froides, même si Time Machine assure les sauvegardes journalières du disque dur.

Dans la foulée, l’imprimante Canon me donne une erreur sur les têtes d’impression alors que je remplaçais quelques cartouches d’encre vidées soudainement. Après quelques nouvelles recherches sur internet, cette erreur semble fatale. Il nous faut changer d’imprimante très rapidement car Zoa doit imprimer son rapport de vacances pour l’école. L’imprimante scanner avait de toute façon plus de 10 ans.

Dernier rebondissement, alors que le disque dur interne de l’iMac me dit qu’il reste encore 100GB de disponible, Photoshop se met à planter en criant que le disque est plein. J’apprendrais plus tard que l’espace disque restant qui est indiqué ne prend pas en compte l’espace mémoire utilisé pour les snapshots Time Machine. L’espace qui me reste n’est pas disponible car déjà utilisé par ces fameux snapshots Time Machine. J’ai un peu de mal à comprendre la logique du calcul. J’ai déjà un disque externe de 2TB que je n’utilise pas beaucoup et qui viendra complémenter le disque interne de 2TB, mais il me faut donc maintenant un nouveau disque externe de back-up Time Machine de 4TB qui sera en mesure de couvrir la totalité du disque interne de l’iMac de 2TB et le disque externe de 2TB. Il remplacera l’actuel disque Time Machine de 2TB déjà rempli. Après achat et installation du nouveau disque 4TB, les choses se compliquent encore quand il s’agit de déplacer le back-up Time Machine existant du disque de 2TB vers celui de 4TB. La méthode indiquée est de tout simplement copier le contenu du répertoire de back-up existant vers le nouveau disque. Copier 2TB prend environ 15 heures. Rien de plus frustrant quand la copie plante après 15 heures d’attente. La barre de progression arrive bien à 100% mais le compteur de temps indique indéfiniment qu’il reste 5 secondes pour terminer la copie. Au bout de deux heures d’attente supplémentaires et d’autres recherches sur internet, je comprends qu’il s’agit là d’un bug. Après deux essais de copie infructueux, je me décide à faire un nouveau back-up avec Time Machine depuis zéro sur le nouveau disque de 4TB, ce qui fonctionnera heureusement. Je fonctionne donc maintenant avec deux disques de 2TB (interne à l’iMac et externe) qui sont sauvegardés tous les deux sur un disque Time Machine de 4TB. Tout ça pour dire que malgré la réputation de fiabilité Apple, il y a beaucoup de dysfonctionnements et de complexités dans les mécanismes de leur OS.

J’essaie maintenant de comprendre comment faire de la place sur mon espace iCloud de 5GB qui est également plein. J’ai comme l’impression qu’il est très difficile de configurer clairement ce qui est copié ou pas sur iCloud, car l’iMac a une fonction par défaut d’optimisa de son espace disque en copiant des fichiers sur iCloud, qui bien entendu se remplit rapidement et demanderait une upgrade. Je sens comme une tactique pour pousser l’utilisateur à souscrire à cette upgrade. Je ne reviendrais pour rien au monde sur Windows, mais il y a de plus en plus de choses qui m’agacent sur l’iMac.

Et entre deux problèmes techniques avancés, je m’amuse à mettre en forme des idées de logo ou d’images d’entête pour Made in Tokyo. J’adore créer ce genre de construction à tendance futuriste, surtout en noir et blanc, un peu dans le style de la deuxième image de la page À Propos du site avec une inscription « Tokyo » se mélangeant à des morceaux de buildings. Je n’utiliserais probablement jamais les deux images construites ci-dessus en permanence sur Made in Tokyo, donc je leur donne une vie ici sur ce modeste billet.

sharks

En me promenant à Shibuya, j’aperçois cette jolie devanture faite d’animaux en papier de toutes sortes. Un requin bleu mène le jeu.

En faisant le tour de cette vitrine, je m’aperçois que ce magasin était il y a de cela quelques années, le bunker rouge de Franklin Azzi, renfermant la boutique Bali Barret. La boutique ayant fermée, le nouveau propriétaire a apparemment et malheureusement décidé de supprimer toutes traces du bunker. Pour rappel, ci-dessus, le bâtiment pris en photo en 2007 et maintenant. Entre ces deux dates, les murs rouges avaient été repeint en blanc.

Un Mac peut en cacher un autre. J’étais très occupé ces derniers jours à configurer mon nouveau Mac qui vient remplacer le G5 qui commençait à se faire vieux du haut de ses 6 ans. Le remplaçant est un iMac 27 pouces Quad Core i5 avec un disque dur de 1 Tera et 4GB de Ram. Bref, je vois tout de suite la différence pour le développent de mes photos. La qualité et la taille de l’écran est aussi assez impressionnante. Je reprends plaisir à travailler mes photos, la lenteur du G5 était assez galère ces derniers temps (en fait depuis que j’ai mon appareil 50D). Le soft Bookmark de Blurb, très gourmand en ressources, devient aussi utilisable sur cet iMac, je vais donc me remettre au travail de ce côté là pour finir la suite du volume 2 de mon Photobook Made in Tokyo basé sur mes séries.