Jonanjima

Après un passage assez bref au Tokyo Ryutsu Center pour la foire aux antiquités Heiwajima Antiques Fair, nous poussons la moto un peu plus loin sur les terres gagnées sur la mer. Au dessous de Shinagawa, on saute d’îles artificielles en îles artificielles de Heiwajima jusqu’à la pointe de Jonanjima. Le parc Jonanjima Kaihin koen possède une petite plage aménagée dont je ne soupsonnais pas l’existence.

heiwajima

Pour atteindre ce parc, on doit suivre des routes larges aux allures d’autoroutes désertes, traverser des rangées de docks remplis de containers prêts à être embarqués, pour arriver enfin sur une plage assez fréquentée. Au passage, sur un des ponts reliant Oi Futo et Jonanjima, on aura remarqué une bonne dizaine de photographeurs, des d’otaku d’aviation, prenant les avions en plein virage avant l’atterissage sur l’aéroport d’Haneda tout proche.

J’avoue être venu jusqu’ici pour voir les avions atterrir sur Haneda et c’est en effet impressionant de les voir arriver et repartir à flux tendu toutes les 3 minutes.

(crédit photo, la carte vient de Google Earth bien évidemment)

Nobody seems to understand the nature of the project

Kichijoji. Jeune fille incomprise devant un affichage publicitaire cosmétique.

Fleur rose-violette prête à se faire cueillir dans un espace vert de Ebisu Garden Place. Ce billet se calque sur la composition d’un billet précédent avec photo de fleur et scène de rue.

Côté musique, le podcast des Inrocks est plus que jamais une de mes sources principales de découvertes musicales et je ne m’en lasse pas. Cette semaine, il nous donne à écouter la frénésie Rock communicative et hystérique du groupe canadien You Say Party! We Say Die! sur le titre The Gap (Between the Rich and the Poor) (disponible sur iTunes Japon mais écoutable et téléchargeable sur le site du groupe). Je ne sais pas d’où la chanteuse Becky Ninkovic sort toute cette énergie qu’elle semble avoir du mal à contôler. Comme beaucoup de groupes Indies, j’ai l’impression, ils ont un espace myspace et une page sur Wikipedia.

Sur le même podcast, on peut découvrir Mumm-Ra, un rock alternatif rock anglais valant la détour pour ce morceau These Things Move In Threes. Comme pour le groupe précédent, ils ont leur espace web sur myspace et une page wikipedia pour plus d’information.

Terminons par le Japon avec la nouvelle chanson pop-rock de Kaela Kimura (son blog) s’intitulant tree climbers, que l’on a pu entendre assez souvent sur la pub de l’école de mode Tokyo Mode Gakuin. Ca n’atteint pas l’énergie folle des deux premiers groupes, mais la chanson reste jeune et sympathique, et met de bonne humeur.

夢は逃げない

夢は逃げない
« les rêves ne s’échappent pas », une jolie phrase positive inscrite à l’entrée du grand temple boudhiste Komyoji, près de la plage de Kamakura. Une vaste esplanade reconvertie en espace de jeux pour les enfants du quartier nous amène jusqu’à l’entrée du temple principal. L’espace est paisible à l’intérieur. Près du temple, un étang de nénuphars se tranforme également en terrain de jeu pour une équipe de plus de 20 tortues et quelques carpes.

Un poisson en kimono à l’entrée du restaurant japonais Kijima à Ofuna. on y mange très bien, les assortiments de sashimi sont délicieux et préparés par une lignée de chefs à l’horizon.

En septembre, c’est la saison des matsuri. En suite à celui vu à Kichijoji la semaine dernière, voici celui de Kasama, dans la banlieue de Yokohama. Beaucoup plus petit par la taille, mais pas par la beauté du mikoshi et la ferveur des porteurs chantants.

Lundi, jour férié, le vent était fort suite au typhon, pour le grand bonheur des véliplanchistes sur les plages de Shonan.

Quelques autres vues des espaces de mer sur lesquels se déchainent les planches au loin: Un espace de mer entre 2 murs et un espace de mer derrière les fleurs.

Nous terminons notre visite à Kamakura par un petit temple caché derrière Hase Kannon, dont j’ignorais l’existence.

PhotoBook made in tokyo

mitokyo-photobook

Je viens enfin de recevoir mon photobook made in tokyo, que j’attendais avec impatience. Je suis emballé par le résultat, c’est assez épatant de voir ses propres photos imprimées dans un book de qualité professionnelle. Il s’agit d’un livre de photos Apple de 50 pages, grand format avec couverture souple, regroupant les photos ou compositions graphiques que je préfère. J’ai bien entendu pioché dans les plus de 2000 photos diffusées sur le site made in tokyo. La construction du photobook par iPhoto est très aisée et naturelle (même si ca fait près de 6 mois que j’ai commencé ce bouquin) et la commande passe comme une lettre à la poste. Il suffit ensuite d’attendre une semaine pour recevoir sa création.

Je montre ci-dessous quelques unes des pages du photobook.

mitokyo-photobook

Le photobook est un mélange de photographies et compositions graphiques, reprenant les principaux thèmes graphiques sur lesquels j’ai pu m’aventurer jusqu’à maintenant.

mitokyo-photobook

Avis aux éditeurs qui veulent me publier !!