An endless distortion

Le 23 mai 2012, Made in Tokyo aura 9 ans. Si on revient rapidement sur cette 8ème année écoulée, on remarquera sans peine que le rythme de publication est plutôt calme mais régulier avec principalement des séries de photos en format horizontal. J’ai un peu délaissé le format vertical que j’utilisais tant auparavant, et la grande fresque architecturale ci-dessus vient comme une exception à cette nouvelle règle que je me suis imposé pendant un peu plus d’une année. J’ai beaucoup parlé musique électronique pendant cette année avec la découverte intensive d’Autechre, et bien sûr les compositions musicales sur SoundCloud démarrées en Septembre 2011. Je fais une petite pause en ce moment sur cette dernière activité nocturne, mais je compte bien m’y replonger un peu plus. Ces exercices musicaux sont également une oportunité d’associer visuel et musique. Et côté musique, mais pas directement sur ce blog, j’utilise de plus en plus le réseau social musical intégré à iTunes Ping pour y faire des découvertes musicales parmi les playlists et choix musicaux de mes contacts, ainsi que ma page Tumblr pour y mettre des vidéos de musique ou des photos trouvées sur le net. Cette année, j’ai par contre moins créé de compositions photographiques (à part pour les pochettes de mes musiques) et j’ai été assez peu tenté par l’argentique. A voir pour l’année qui vient… Je pense que le style et l’esprit du blog n’a pas changé pendant toutes ces années, une distorsion sans fin.

Une éclipse aujourd’hui, ce matin 21 mai vers 8h. J’ai tenté quelques photos au zoom ci-dessous sans regarder à travers l’objectif. Et j’écoute aujourd’hui An Ending (Ascent) de Brian Eno (parmi d’autres morceaux d’Eno) et je trouve que ça va bien avec cet évènement naturel particulier qui tend vers le nocturne (je ne suis pas le seul à penser ça apparemment).

This day at the sea

Après Autechre, j’ai eu comme un blanc musical jusqu’à la découverte assez récente d’une branche de la musique électronique que je n’avais pas encore bien exploré. Je me suis d’abord dirigé vers le dubstep tout en réalisant assez vite que ça ne me passionnait pas beaucoup et j’ai donc creusé un peu plus profond vers une musique électronique plus minimale, abstraite et sombre qu’on appelle « dark techno ». La liste des morceaux ci-dessous reprend ce style tout en se mélangeant avec de la musique électronique plus minimale, parfois plus spatiale, atmosphérique, industrielle et même délicate. Attention, c’est de la techno avec tout ce que comporte de progressions lente et rythmes répétitifs, parfois doux et ascendants ou d’autres fois agressifs comme un martèlement. Sur la liste ci-dessous de morceaux, on trouvera le lien iTunes et un lien vers une vidéo Youtube (pas toujours/souvent officielle). Bon et en parallèle de cette musique, je me mets à écouter divers morceaux au piano (ça sera certainement une prochaine liste).

Tension (Monad V) par Perc
M66 (Leo Triplet – EP) par Inn-R
Descending (Ember – EP) par Function
Nautical Dub (Biokinetics) par Porter Ricks
Porcelain (Porcelain – Single) par ASC
Insanity (Insanity – EP) par Gabeen
Sleep Paralysis (Neurotoxicity – EP) par Riotbot
Meaning Matters (Light In the Dark) par Luke Hess
Montage (Bricolage – EP) par Mike Dehnert
Phylyps Trak (Phylyps Trak – EP) par Basic Channel
Point (Demiurge) par emptyset
Dawning (Dawning / Deadman Watches the Clock – Single) par Marcel Dettmann & Ben Klock
Mutate (Monad III) par Xhin
Kakeru (Monad VII) par Go Hiyama
Supraventricular (Monad IV) par Pfirter
Triad (Monad X – EP) par Lucy
Inductance (Perfused) par Fluxion
Mnd-Sng01 (Monad IX) par Aoki Takamasa
Falling the Same Way (Feed Forward) par Sandwell District
Translation One (Translation – EP) – Marcel Dettmann
Fields and Axioms (States of Space) par Another Electronic Musician
The Occultation of 3C 273 – 1 (UL8) par Mark Fell

En photos: une plage de Numazu, Shizuoka.

In Storms

La musique de Jesse Ruins, mentionné dans le billet précédent, me passionne en ce moment et m’inspire photographiquement. J’écoute maintenant Shatter the Jewel. C’est toujours aussi mystérieux, la voix de « Nah » et les paroles pratiquement inaudibles y sont pour beaucoup. Il y a d’ailleurs une video non-officielle pour ce morceau qui est vraiment bien (pas sûr qu’elle aille vraiment bien avec le morceau cependant). Pour les photographies – Compositions ci-dessus, je reprends un style essayé auparavant, notamment dans le photobook In Shadows, et que j’appelais Shoegazing Photography.