frénésie interne (un)

Les images se bousculent et sortent du cadre dans une frénésie incontrôlable. On peut voir cette série en entier et dans toute sa longueur sur le lien suivant. Il faut certainement attendre un peu que l’image se charge et l’agrandir à sa taille actuelle.

Je découvre quelques autres morceaux de Utae que j’écoute très souvent dans ma playlist quand je marche dans les rues de Tokyo. Juste après avoir sorti le morceau Supersonic dont je parlais il y a quelques temps, Utae nous fait écouter ce nouveau morceau plus expérimental intitulé Victoria, et qu’on imaginerait prendre comme inspiration l’esthétique musicale de Björk. La vidéo du morceau Victoria est intéressante car basée sur de la VR, c’est à dire que les images électroniques de la vidéo sur YouTube changent leur orientation en fonction des mouvements que l’on opère avec l’iPhone ou l’iPad que l’on utilise pour regarder la vidéo (ça fonctionne également sur un écran fixe mais avec petit pad sur l’écran). On s’amuse à rechercher le visage de la musicienne qui apparaît de temps en temps parmi les images brouillées de la vidéo. J’écoute également régulièrement un morceau sorti en 2017 et intitulé Internet Magic. J’aime beaucoup le côté électronique rétro du morceau. Comme beaucoup d’autres qu’elle compose, la fin de ce morceau introduit un break qui amène le morceau vers d’autres horizons où la musique se fait plus dense et se mélange à des nappes vocales. J’aime beaucoup ce genre de décrochage final, comme si le morceau était livré à lui-même et pouvait se donner la possibilité de partir en vrille.

Dans un autre style musical plus fantaisiste, je découvre d’autres morceaux de Zombie-Chang sur le EP 恋のバカンス (koi no vacances) qui est disponible en téléchargement gratuit sur la page Bandcamp du label Omake Club. J’avais déjà parlé du morceau Summer Time sur ce même EP, mais j’écoute maintenant le reste des morceaux, notamment deux remixes qui viennent en fait améliorer les deux morceaux originaux de l’EP. Je n’apprécie en général pas trop les versions remixées car je les trouve toujours inférieures à l’original, mais dans le cas présent, le remix apporte une profondeur et une ambiance supplémentaire au son. La musique et la voix de Zombie-Chang sont très particulières et il faut s’y habituer au début. Par exemple, le morceau We should kiss, sur son nouvel album au titre en français Petit Petit Petit, part un peu dans tous les sens, mais il y a des trouvailles dans les sons, comme l’utilisation d’une alarme de barrières de passage à niveau japonais, qui vient ponctuer le morceau à différents moments. Les attitudes désinvoltes de Meirin sont amusantes. Tout cela me donne envie de revenir régulièrement voir et écouter ce morceau sur Youtube.