l7été(6)

Quelques autres photographies pour compléter cette série française, dans le charmant village de Brantôme dans le Périgord, sur les plages vendéennes des Sables d’Olonne et de retour à Paris avant de reprendre l’avion pour Tokyo. Paris nous a réservé des températures estivales allant jusqu’à 38 degrés, histoire de se remettre en condition pour notre retour vers la fournaise japonaise. Nos belles vacances étaient bien occupées et ont forcément passé beaucoup trop vite.

Photographies extraites des videos des morceaux Boyish et Road Head par Japanese Breakfast, disponibles sur Youtube.

J’écoute intensément en ce moment le dernier album de Japanese Breakfast intitulé Soft sounds from another planet sorti il y a un peu plus d’un an. J’ai toujours été intrigué par ce nom de groupe en me demandant s’il s’agissait d’un group de rock japonais, mais je n’avais pas poussé la curiosité jusqu’à écouter des morceaux du groupe. Jusqu’à maintenant. Derrière ce nom de petit-déjeuner, se cache en fait Michelle Zauner, américaine d’origine coréenne. Je découvre d’abord le morceau Boyish à travers les recommandations aléatoires de YouTube, qui fonctionne tout de même assez bien parfois. Le style un peu rétro du rock de ce morceau n’était pas à première vue fait pour m’attirer, mais je me suis laissé envoûter par cette musique au son spacieux et par l’ambiance de la vidéo se déroulant dans un ball de Prom à l’américaine que j’ai pu voir maintes fois dans des séries ou films américains, quand j’étais adolescent. C’est marrant comme une certaine nostalgie opère en voyant ces images, bien que je ne connaisse pas du tout cette ambiance de ball de fin d’année scolaire. L’ensemble de l’album est en fait assez différent de ce morceau Boyish, dans une approche plus indie rock aux tendances dream pop par moment. Comme je le disais, certains morceaux ont un son spacieux comme le suggère le titre de l’album. Il y a beaucoup de très beaux morceaux dans cet album comme le premier morceau Diving woman ou ceux accompagnés de vidéo comme celle du morceau Road Head avec cet étrange monstre poilu qui secoue de la tête en rythme et qui semble représenter les démons de la chanteuse qu’elle fini par chasser dans un geste destructeur. Mais le morceau qui me donne des frissons en l’écoutant est The body is a Blade. Il s’agit là encore pour moi d’une révélation et je compte bien explorer prochainement son album précèdent Psychopomp.

A noter quand même que je me procure la musique que j’écoute sur Bandcamp plutôt que sur iTunes, ces derniers temps. On ne trouve pas tout sur Bandcamp, et plutôt la musique indépendante, mais c’est environ un tiers moins cher que sur iTunes. Bravo les marges d’Apple.

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