東京パッチ「ア」

Je me demandais ce que je pouvais bien faire de toutes les photos prises à l’iPhone que je ne montre en général pas sur ce blog. Dans le passé, je consacrais de temps en temps un billet ne montrant que des photos prises au smartphone, en format normal tout comme les autres photographies prises avec mon appareil photo reflex, mais dans un billet séparé ne se mélangeant pas avec les photographies prises au reflex. J’ai tendance à penser que les photos prises à l’iPhone ne sont pas digne d’être montrées sur ce blog. C’est une des raisons pour lesquelles j’utilise volontairement le mot ‘photographie’ pour désigner ce que je prends avec l’appareil reflex et ‘photo’ pour ce qui est pris avec l’iPhone (ce n’est pas une règle systématique, ceci étant dit). Je considère les photos de l’iPhone comme des ‘snapshots’ plutôt que des photographies en tant que telles. On nous dit que la qualité photographique des smartphones s’améliore sans cesse et est même excellente, mais je n’en suis pas convaincu. Il manque une chaleur qui nous fait percevoir la consistance des choses. Je prends tout de même très souvent des photos à l’iPhone et je me force de temps en temps à les montrer sur Instagram, mais il y en a beaucoup qui restent sur le disque dur de l’ordinateur sans jamais être confrontées à l’éternité spatiale d’internet. Un des billets précédents montrant la pochette du EP de SAI me donne l’idée de montrer ces photos comme des petites vignettes de tailles égales. J’utilise seulement le noir et blanc, même si je sais que certaines photos fonctionnent mieux en couleur. Je suis attiré par le noir et blanc en photographie, mais la couleur a souvent plus d’impact lorsqu’on l’accentue un peu de manière sélective. Je commence donc une série suivant ce format et le prochain episode verra le jour dans plusieurs mois (cet épisode ア couvre six mois). Les photos ci-dessus sont prises aux quatre coins de Tokyo mais une majorité provient de Shibuya. Je ne me lancerais pas dans une description de chacune des photos montrées ci-dessus. Je me contenterais de mentionner la photo qui montre une image grandeur nature de LiSA dans un magasin Tsutaya pour faire le lien avec la suite du billet.

Je découvre par hasard sur YouTube une série de vidéos titrées The First Take où des artistes sont invités à chanter un de leurs morceaux les plus emblématiques accompagnés d’un piano comme seul instrument. Cette version des morceaux met donc l’accent sur la voix et la version du morceau Gurenge (紅蓮華) qui a fait connaitre LiSA, est particulièrement réussie dans son dépouillement. J’ai tendance à penser que la version originale est un peu trop dense, alors que la voix de LiSA est le véritable intérêt du morceau. Comme elle le dit elle même a la fin de la vidéo, cette version quasi a capella du morceau qu’elle interprète devient très émotionnel. Il faut dire qu’on s’accroche à sa voix quand on écoute le morceau et on aura du mal à s’en séparer tant elle met de ferveur dans son interprétation. La vidéo a été apparemment tournée en Décembre l’année dernière avant son premier passage à l’émission Kōhaku du réveillon du premier de l’an, qu’elle voit comme récompense d’une année bien chargée. Je me souviens avoir parlé de ce morceau lors de mon long billet du début d’année, et c’est extrêmement agréable de le retrouver dans cette version là. En relisant d’ailleurs le passage de mon billet du début d’année, je me rends compte que j’utilise involontairement les mêmes mots pour qualifier le chant de LiSA, comme quoi mes avis ne sont pas très changeants.

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