KOSATEN

IMG_7647m

IMG_7631m

IMG_7636m

IMG_7629m

Je suis passé voir il y a quelques semaines l’exposition intitulée KOSATEN (交差展) faisant une retrospective sur la chaussure de sport Adidas. L’exposition se déroulait jusqu’à la fin de la Golden Week à la BANK Gallery, conçu par Tadao Ando, sur Cat Street à Harajuku. Stan Smith était passé pour cette occasion, mais j’y suis seulement allé quelques jours après. Les sneakers sont une de mes vieilles passions que je n’ai pas entretenu depuis de nombreuses années mais l’intérêt me reprend ces derniers temps. Quand j’étais plus jeune, je dessinais des modèles imaginaires de sneakers avec toutes sortes de technologies fantaisistes (il faudrait que je scanne tout ça un jour). A cette époque, j’avais des Nike Air Trainer TW II et ensuite des Reebok Pump Court Victory (celles de Michael Chang, si je ne me trompe pas), que j’adorais littéralement.

Plus récemment, j’aime beaucoup la collaboration de Yohji Yamamoto et de Adidas pour la marque Y-3. Par contre, comme c’est très cher, il faut attendre les soldes, ce que j’ai fait avec les Y3 Laver Low à un prix beaucoup plus abordable. Et je me mets même à suivre les nouveautés sur quelques comptes Instagram bien choisis comme celui du Nikelab, highsnobiety, sneakerboy ou celui de Y-3 dont je parlais juste avant. Ce que je ne soupçonnais pas, c’est le nombre important de modèles sortant en version limitée, comme la série NMD de Adidas qui était montrée à l’exposition KOSATEN. Si je comprends bien, les modèles se vendent au compte goute et il faut être bien informé.

J’avais pris connaissance de cette exposition KOSATEN et cette série NMD en suivant l’Instagram de l’artiste électronique Young Juvenile Youth, aka Yuki Matsuda, qui est apparemment une des figures portant cette nouvelle série. Bon, je n’en suis pas au point d’aller faire les files d’attente devant les magasins pour acheter un modèle en version limité, à moins que Nike ressorte l’Air Trainer TW II (ce qu’avait d’ailleurs fait Supreme il y a de cela quelques années mais avec des coloris un peu particulier et pas très attirant à vrai dire par rapport à l’original…).

Pour revenir à l’exposition KOSATEN, on pouvait donc y voir des prototypes (avec semelle imprimée en 3D par exemple), beaucoup de versions limitées comme des Stan Smith de toutes sortes, en version Captain Tsubasa ou Star Wars…, des modèles qui m’avaient marqués comme l’Adidas Torsion, ou les tennis Steffi Graf (que portait ma soeur à l’époque). C’est avec un regard amusé et nostalgique que je me replonge dans cet univers (je collectionnais même les publicités de sneakers à l’époque). Pendant que je visitais l’exposition, il y avait une petite équipe avec caméra pour ce qui semblait être un reportage depuis l’étranger.



I PLAY IT OVER IN MY HEAD

IMG_1593mIMG_1588mIMG_1574mIMG_1586mIMG_1587mIMG_1594mIMG_1589mIMG_1590mIMG_1592mIMG_1595mIMG_1600mIMG_1632mIMG_1633m

Je finis par apprécier mélanger les méthodes de captures d’images, entre mon Reflex, l’appareil analogique et l’iPhone sur Instagram. Les photos de ce billet sont pour la plupart déjà montrées sur Instagram. Parmi le flot de photographies, on remarque l’immeuble blanc en cube Omotesando Branches par l’architecte Sou Fujimoto. Beaucoup des autres photos se déroulent autour de ce bâtiment, dans les petites rues de Jingumae. Sur les autres photos, on passe vers la tour de Tokyo, Toyosu en couché de soleil et une ville imaginaire faite de magazines pour une affiche publicitaire. L’immeuble imaginaire de la dernière photo provient de Osaka.

Les 40 lames d’acier de Metroça

Continuons un peu plus dans l’abstrait avec une façade du bâtiment Metroça à Jingumae. Quitte à perdre tout intérêt du public dans ce blog, autant montrer des belles choses dans le détail. Je plaisante mais à force de passer aux mêmes endroits, plusieurs possibilités s’ouvrent à moi: soit je refais une photo déjà faite dans le passé, avec peut être un décalement d’angle ou un nouveau cadrage, soit j’aiguise mon oeil sur les détails. Dans le cas présent, c’est un cas particulier car il s’agit du détail d’un bâtiment que je n’ai jamais pris en photo auparavant. Je suis pourtant passé très souvent devant cette résidence particulière sans savoir avec précision où elle se trouve. Je ne l’ai jamais prise en photo, pensant que tout l’intérêt du bâtiment se trouvait à l’intérieur. Les parois extérieures en béton sont en fait assez peu photogéniques (par rapport à celles du Hillside Terrace Annex A de Fumihiko Maki par exemple). De l’extérieur, pourtant, la façade en forme de clôture métallique se révèle sous une journée lumineuse et je regarde de ce fait d’un peu plus près les 40 lames d’acier qui la composent, ainsi que les points de liaisons. Depuis la clôture, on devine un peu mais difficilement l’intérieur en sous-sol. Metroça date de 1989 mais est très bien conservé. Atsushi Kitagawara en est l’architecte. En consultant le site web de l’architecte, je constate d’ailleurs que je connais déjà quelques unes de ses oeuvres: le cinéma Rise à Shibuya, la tour Scala à Nishi Azabu, le Ars Gallery à Jingumae. Il me restera à trouver le 395 à Minami-Aoyama.

J’aime cette photo pour la luminosité qui s’en dégage et cette architecture pour son approche artistique.