frénésie interne (deux)

Je construis une nouvelle fresque urbaine tout en longueur et qui démarrera peut être une nouvelle série. On verra si l’inspiration estivale me pousse à continuer. Comme sur le premier épisode, les images s’enchaînent et se chevauchent. Certaines essaient de s’imposer à d’autres. J’essaie d’organiser tout cela dans la fresque sans avoir de logique très poussée à part celle de mon inspiration inconsciente du moment, pendant la nuit du week-end.

La musique du morceau Neo Tokyo du groupe rock indé Youthmemory me fait penser à cette nuit urbaine. Le titre du morceau et la pochette du EP jouent, ceci-dit, certainement sur cette impression. J’aime beaucoup le riff accrocheur de guitare et l’ambiance du morceau. Je me rends compte un peu après en me perdant un peu plus dans les méandres de Bandcamp, que ce morceau est également disponible sur la compilation Die in Pop du label Ano(t)raks. On peut d’ailleurs télécharger gratuitement cette compilation de 18 morceaux sur Bandcamp. Du coup, je fais le curieux et je découvre quelques morceaux que j’aime beaucoup, plutôt dans la première partie de la compilation et notamment des morceaux chantés à deux voix, masculine et féminine, comme le premier morceau e.g. de Bearwear. Les morceaux de cette compilation ne viendront pas révolutionner les codes du rock indépendant et on sent parfois les influences outre-pacifiques. Par exemple, le cinquième morceau Numb de Brother Sun Sister Moon me fait penser, par le chant et la tonalité, aux australiens de Tame Impala. Ce n’est pas gênant car le morceau est très bon, tout comme le morceau セツナブルー de Fish in water project dans un style plus pop rock. Je ne connaissais aucun des groupes de cette compilation, à part Youthmemory, donc ce type d’album est le bienvenu pour faire des nouvelles découvertes.