Everything has to change Everything is gone

Il me restait quelques photographies prises en Décembre que je n’avais pas encore publiées dans un billet. Nous sommes ici dans le nouveau complexe Azabudai Hills de Mori Building, prenant la forme d’une mini-ville à l’intérieur de la grande ville. Suivant les modèles de ses grandes sœurs Ark Hills à Tameike Sanno, Atago Hills ou encore Toranomon Hills, ce nouvel ensemble urbain a d’abord fait table-rase de tous les bâtiments précédents (Everything has to change Everything is gone) pour créer un tout nouvel ensemble urbain composé de bureaux, de résidences, de magasins et d’espaces verts. Mori Building a convoqué des architectes étrangers, en particulier les américains Pelli Clarke & Partners qui ont dessiné les trois grandes tours du complexe. L’agence a également conçu les tours d’Atago Green Hills et la Mori Tower d’ARK Hills Sengokuyama dont le style général arrondi s’est propagé sur les tours d’Azabudai Hills. Tous les parties publiques et les immeubles de basse hauteur du complexe contenant les résidences ont été conçus par Heatherwick Studio dirigé par l’anglais Thomas Heatherwick. Les créations récentes du designer à New York, le parc surélevé de Little Island et le Vessel, sont particulièrement intéressantes et novatrices. Une exposition des créations de Thomas Heatherwick s’était d’ailleurs tenue au Mori Art Museum du 17 Mars au 4 Juin 2023. Je me souviens m’être posé la question d’y aller, mais j’avais été en quelque sorte dérangé par le fait que cette exposition ressemblait à une promotion publicitaire des nouvelles résidences d’Azabudai Hills. J’avais finalement renoncé à payer les 2,000 yens du billet d’entrée. Parmi les autres architectes ayant participé à ce projet, on trouve le nom de Sou Fujimoto pour le design des parties commerciales. Marcher dans les espaces résidentiels en forme de collines est très agréable. Cet espace innovant devient même par moments ludique. Le sanctuaire Nishikubo Hachiman (西久保八幡神社) est situé à proximité d’Azabudai Hills, au bord de la grande avenue Sakurada. Le grand temple noir Reiyūkai shakaden (霊友会釈迦殿) apparaît juste derrière et sa présence ne s’accorde pas du tout avec le complexe Azabudai Hills. Mori Building fait table rase pour normaliser l’environnement urbain à sa manière, mais il restera heureusement des ’anomalies’ qui continueront à faire ressembler Tokyo à un grand ’bazar’ inextricable.

L’émission télévisée Matsuko no Shiranai Sekai (マツコの知らない世界) de cette semaine consacrée à la musique Kayōkyoku (歌謡曲) de l’ère Shōwa (昭和) avec JUJU comme invitée m’a donné une envie irrésistible d’ēcouter le chant de Momoe Yamaguchi (山口百恵). Depuis le morceau Yokosuka Story (横須賀ストーリー), je garde en tête d’écouter d’autres de ses morceaux, mais je me décide enfin maintenant. Il est certes difficile de choisir par où démarrer parmi ses 22 albums studio sortis pendant sa carrière musicale relativement courte de huit ans, entre 1972 et 1980. Je choisis l’album A face in a Vision (ア・フェイス・イン・ア・ビジョン) sorti en 1979, notamment pour la superbe photographie de couverture prise par le photographe Kishin Shinoyama (篠山紀信), qui a quitté ce monde récemment au tout début de cette année 2024. Cette photographie de Momoe Yamaguchi a été prise en 1978 alors qu’elle avait 19 ans et fait partie d’une séance photo diffusée dans un magazine de l’époque intitulé GORO sous le nom Voyage jusqu’au bout de la nuit (夜の果ての旅). Un petit détail intéressant est qu’une des photographies de cette séance a été prise devant le NOA Building, construit quatre ans auparavant, situé au croisement Iikura juste à côté de l’actuel Azabudai Hills. En regardant cette photo de couverture de l’album, je ne peux m’empêcher d’y voir Sheena Ringo. Je suis en fait persuadé depuis longtemps d’une influence ou d’un point commun, mais il ne s’agit certainement que d’une impression obsédante, car je n’ai jamais vu d’écrit mentionnant un éventuel rapprochement. En fait si, mais à l’inverse de ce que j’imaginais, car un des fils de Momoe Yamaguchi a révélé qu’elle chantait le morceau Gibs de Sheena Ringo lors de karaoke en famille. Momoe Yamaguchi est née à Tokyo, à Ebisu pour être très précis, en 1959 et a commencé sa carrière musicale très tôt, à l’âge de treize ans en 1972. Elle se retira définitivement très tôt en 1980 alors qu’elle n’avait que 21 ans pour épouser l’acteur Tomokazu Miura (三浦友和) avec qui elle a tourné dans de nombreux films. Ils ont deux fils qui sont tous les deux acteurs. Le fait qu’elle ait arrêté sa carrière soudainement au sommet de sa gloire ajoute très certainement à son aura, et nombreux sont ceux qui espèrent un retour sur scène. Un autre point commun entre Momoe et Ringo est qu’elles ont été prises en photo par Kishin Shinoyama et apparaissent dans son photobook compilation intitulé Idol 1970-2000 (アイドル 1970-2000). J’aurais un peu de mal à imaginer Sheena Ringo comme une idole, mais Momoe Yamaguchi est par contre bien considérée comme une idole de l’ère Shōwa, si ça veut vraiment dire quelque chose.

Je commence donc par l’écoute de l’album A face in a Vision (1979) et, ressentant comme un besoin d’en écouter plus, je continue ensuite rapidement par l’album Dramatic sorti (1978). Je ne connaissais aucun morceau de ces deux albums à part celui intitulé Playback Part2 (プレイバック Part2) qui conclut Dramatic car il s’agit d’un de ses titres les plus emblématiques. Je ne me doutais pas, à priori, que je trouverais un intérêt dans cette musique kayōkyoku. Les morceaux kayōkyoku ont leurs propres codes stylistiques très marqués faisant ressembler chaque composition à des petites pièces de théâtre avec une introduction qui dresse un décor, des arrangements qui fonctionnent comme des coups de théâtre, des orchestrations poussant parfois exagérément à l’émotion, des guitares atmosphériques faisant voyagé vers des horizons loin du Japon. On ne parle pas de musique Enka, mais les limites sont proches notamment dans la tension du chant. Mais voilà, Momoe Yamaguchi sublime le tout par sa voix. La tension et la force vocale de sa voix sur le morceau très théâtral Santa Maria no Atsui Kaze (サンタマリアの熱い風), notamment lorsqu’elle chante les mots 明日は知らない (Je ne sais ce que sera demain) me fascinent. J’adore l’ambiance du deuxième morceau de Dramatic intitulé Maboroshi he Yōkoso (幻へようこそ) et la voix très mature et un brin provocante de Momoe Yamaguchi. Au passage le titre de ce morceau me rappelle le titre d’un morceau que Tokyo Jihen écrira 33 ans plus tard, Tengoku he Yōkoso (天国へようこそ) sur l’album Discovery. L’album Dramatic contient également un morceau intitulé Zettai Zetsumei (絶体絶命), titre également utilisé sur un morceau de Tokyo Jihen sur l’album Sports. En la regardant chanter ce morceau Zettai Setsumei dans une vidéo tres certainement tirée d’une émission télévisée, on se dit qu’elle a une présence scénique hypnotisante. De l’album A face in a Vision, le dernier morceau Yoru he (夜へ) est très certainement mon préféré. La manière par laquelle elle chante une répétition de mots avec une grande retenue et des variations subtiles me donne à chaque fois des frissons: Shura Shura Ashura Shura (修羅 修羅 阿修羅 修羅). Ces paroles me rappellent qu’il faudrait que je fasse une liste de tous les morceaux que je connais qui font référence au Dieu destructeur Ashura. Sur le même album, le morceau Omoide no Mirage (思い出のミラージュ) est également remarquable, notamment le passage qui se conclut par les phrases suivantes qu’elle chante en anglais « Everything has to change Everything is gone » (que je reprends habillement comme titre de billet). Le premier morceau de l’album A face in a Vision, Mahoganī Morning (マホガニー・モーニング), compte également parmi les morceaux que je préfère pour son ambiance atmosphérique flottante. J’ai toujours une préférence envers ce genre de morceaux émotionnellement chargés, mais ce ne sont pas les seuls de l’album. Le morceau Silent Beauty (美・サイレント) était un des singles de cet album. Il est à la fois remarquable et très marqué Shōwa. Comme beaucoup de morceaux de ces albums, il faut avoir une oreille attentive et ouverte à ce style de musique. C’est clairement un grand écart par rapport à ce que j’écoute d’habitude, mais il s’agit d’une musique de genre au style très marqué et je suis très sensible à cela. Je ne vais très certainement pas me mettre à écouter prochainement d’autres chanteurs et chanteuses de Kayōkyoku, car ma seule envie pour l’instant est d’écouter chanter Momoe Yamaguchi.

知り得る幸は、知らぬ不幸でできている

La découverte de nouveaux quartiers est souvent liée aux activités extra-scolaires du fiston qui n’a pourtant plus besoin de moi depuis longtemps pour l’accompagner. Je trouve pourtant de temps en temps l’occasion ou plutôt le prétexte pour l’accompagner jusqu’au quartier où a lieu son activité, ce qui me permet ensuite de marcher pendant une ou deux heures en attendant qu’il termine. En ce moment, je marche beaucoup plus souvent dans le quartier de Meguro. J’ai déjà pas mal exploré Naka Meguro jusqu’au bord de la rue Komazawa, les quartiers de Kamimeguro et Higashiyama jusqu’à Ikejiri-Ōhashi, mais je me suis plus rarement enfoncé dans les quartiers résidentiels de Shimouma par exemple. En marchant dans ces quartiers résidentiels sans fin, on se rend bien compte de l’immensité de Tokyo. On a l’impression que les maisons individuelles s’additionnent les unes après les autres dans un labyrinthe inextricable. Il y a étrangement quelque chose de reposant dans cette immensité apparente. Et au détour des rues du quartier que je visite, je trouve presque toujours des bâtiments à l’architecture intéressante. Les deux premières photographies en sont de bons exemples. Sur la première photo, la particularité du bâtiment qui attire tout de suite mon regard est sa façade couverte dans sa totalité par des vitrages. Lorsqu’on regarde d’un peu plus près, on remarque l’agencement particulier au sol cherchant à utiliser au maximum l’espace disponible quitte à créer des formes très irrégulières. Sur la maison de la deuxième photo, la surface frontale de béton donnant sur la rue est plutôt classique tandis que sa particularité vient de l’arrière, d’une rondeur parfaite comme un morceau de lune.

A quelques mètres seulement de là, une résidence m’attire pour sa couverture de grillage délimitant les balcons. Il s’agit de Komatsunagi Terrace par l’architecte Mitsuhiko Sato, une résidence construite en 2012. Les façades sont pratiquement entièrement faites de baies vitrées. Ce qui m’étonne le plus sur cette résidence, c’est la faible épaisseur de la structure au sol formant les balcons. Additionner à la légèreté de ce grillage enveloppant, on a l’impression que l’espace sur ces balcons est en suspension, comme si se tenir debout sur ce balcon tenait à peu de chose. On doit certainement s’y sentir léger comme un oiseau. Comme on peut le voir sur les quelques photos ci-dessus vues sur des sites web traitant d’architecture, l’idée initiale est de provoquer un effet de transparence et de légèreté créé par les grandes baies vitrées et la finesse de la structure. La réalité reprend malheureusement très vite le dessus et l’effet de transparence est grandement atténué par le fait que les habitants ferment tous leurs rideaux en permanence. Le concept de transparence sur la rue que l’on voit aussi beaucoup chez Kazuyo Sejima ne fonctionne pas longtemps car on ne souhaite pas être vu depuis l’extérieur à moins d’habiter dans les étages en hauteur.

Je me décide à poursuivre un peu plus la découverte de la musique de Vaundy avec un autre beau morceau intitulé Yūkai sink (融解sink). Il y a quelque chose d’apaisant dans ce morceau, de mélancolique certainement. Les quelques notes fébriles au début pourraient être jouées sur un bord de mer, le soir alors que le soleil laisse échapper ces derniers rayons. Il y a d’ailleurs une ambiance océanique dans la vidéo virant même sur le fantastique lorsqu’une baleine géante surgit des eaux profondes devant nos yeux ébahis et devant ceux de Sara Minami (南沙良), personnage principal et unique de cette vidéo. Le morceau est interprété à deux voix avec une certaine Leila dont je ne sais que peu de choses à part son prénom. Les deux voix s’entremêlent parfaitement sans nous brusquer. On se laisse volontiers envelopper dans ces sons et ses images. Le morceau aux sonorités électroniques pop ne bouscule pas les codes ni ne révolutionne le genre, mais fonctionne très bien car son ambiance nous pousse à rêver quelques instants, ou du moins nous fait nous échapper du lieu où on se trouve lorsqu’on l’écoute. En sous-titre de la vidéo, on trouve la phrase suivante en japonais 「知り得る幸は、知らぬ不幸でできている。」qu’on peut traduire par « Le bonheur que l’on peut connaître est composé de choses malheureuses qu’on ne connaît pas ». Je réutilise cette phrase belle et mystérieuse comme titre de mon billet pour m’en souvenir plus tard.

En parlant de Sara Minami sur cette vidéo de Yūkai sink, je pense maintenant à la publicité de la marque Nissin pour ses fameuses nouilles Ramen instantanées Cup Noodles. Pendant tout l’été, nous avons eu droit à une publicité pour la version Seafood de ces nouilles en gobelet. La publicité montre un personnage étrange effectuant une danse dans une case en évitant des calamars qui l’ont pris pour cible et qui foncent sur lui inlassablement (イカよけダンス). La danse devient de plus en plus rapide et périlleuse, et les calamars finissent par percuter le personnage jusqu’à ce que la case s’en remplisse entièrement. C’est à ce moment là que Sara Minami intervient en s’exclamant d’un air des plus satisfaits « Seafood noodle oishii » (シーフードヌードル美味しい). Je ne sais trop pour quelle raison j’aime la manière dont elle prononce cette phrase, peut-être parce qu’elle l’énonce d’un air un peu détaché en regardant vers le ciel tout en haussant légèrement les épaules. Il y a quelque chose d’un peu innocent qui nous fait penser que son amour pour ces nouilles Ramen en gobelet est tout à fait authentique. En regardant maintenant cette publicité sur YouTube, je me rappelle la multitude de publicités intéressantes de Nissin pour différentes versions de son produit phare Cup Noodles. Il y avait notamment la série animée FREEDOM dessinée par Katsuhiro Otomo, mais réalisée par Shuhei Morita. On reconnaît tout de suite le style graphique qui nous rappelle AKIRA. Je n’avais pas réalisé jusqu’à maintenant qu’une série animée de 7 épisodes était sortie à l’époque en 2006. Elle était apparemment diffusée en streaming et disponible en DVD/Blu-ray. J’ai en fait un vague souvenir d’avoir vu un épisode. J’ai plus de souvenirs des vidéos de deux morceaux de Utada Hikaru utilisant cette même série Freedom, This is Love sorti en 2006 sur son album Ultra Blue et Kiss & Cry sorti sur son album Heart Station de 2008. En fait, en regardant ces images maintenant, j’aime beaucoup le design des personnages et des décors, mais j’ai un peu de mal à vraiment apprécier le rendu final donnant du relief. En cherchant rapidement sur YouTube, je revois avec un certain plaisir une autre publicité Nissin Cup Noodles mettant cette fois-ci en scène un robot Gundam géant portant la bouilloire d’eau chaude nécessaire à la préparation des nouilles. Je suis loin d’être fanatique de ces nouilles, mais voir ces publicités me donne envie d’aller visiter le CUPNOODLES Museum à Yokohama, et par la même occasion, d’aller voir le Gundam géant, ressemblant beaucoup à celui de la publicité, à la Gundam Factory près de la station Motomachi-Chukagai de Yokohama.

Pour revenir encore quelques minutes aux découvertes musicales, j’écoute un nouveau morceau de RöE (ロイ) sur le EP Warusa (ワルサ) dont j’avais déjà parlé récemment. J’écoute déjà beaucoup les deux morceaux YY et Violation qui ont des styles très différents. Le morceau Shōjo B (少女B) que j’écoute maintenant est encore différent, dans un style musical et vocal très dense et urbain. Dans l’ensemble, l’ambiance est beaucoup plus agressive car une multitude de sons viennent envahir l’espace. Malgré cela, la voix de RöE est tout à fait distincte. Elle chante en modulant sa voix comme pourrait le faire Sheena Ringo et cette ressemblance me frappe à certains moments précis du morceau. Même éloignée, je dirais qu’il y a une influence. La vidéo du morceau tout en illustrations par un certain JARRY est aussi intéressante et plutôt étrange. Le titre du morceau Shōjo B, fille B, est une allusion directe au morceau Shōjo A (少女A) de la célèbre chanteuse Kayōkyoku Akina Nakamori (中森明菜). Dans les paroles, elle dit d’ailleurs 「AKINAがAなら わたしは少女B」qu’on traduirait par « Si Akina est A alors je suis la fille B ». J’écoute donc maintenant Shōjo A d’Akina Nakamori sorti en 1982. Je n’écoute pas beaucoup de Kayōkyoku, la musique pop de l’ère Showa, mais j’aime piocher des morceaux par-ci par-là. Shōjo A est le deuxième single d’Akina Nakamori et celui qui lui a apporté son premier grand succès. A l’âge de 17 ans, sa manière de chanter est très mature, à la manière de Momoe Yamaguchi (山口百恵) qui est d’ailleurs son idole. J’aime beaucoup cette manière de chanter. Le morceau Yokosuka Story (横須賀ストーリー) de Momoe Yamaguchi, sorti en 1976, est également un morceau Kayōkyoku que j’apprécie beaucoup. L’envie me vient de temps en temps de me plonger dans cette musique pop d’une autre époque, mais par petites touches. Ma connaissance du sujet est limitée mais tout ceci m’intéresse beaucoup

真夏.5

(ナ) Shibuya (渋谷): Foule du carrefour de Shibuya portant des masques devant l’ancien Department Store Tokyu et la nouvelle tour Shibuya Scramble Square. (ニ) Gaien (外苑): Hôtel aux ouvertures serties de bois en imitation des lignes boisées du nouveau stade olympique qui lui fait face. (ヌ) Marunouchi (丸の内): Glace pilée au goût matcha pour faire oublier la chaleur même si on la déguste en terrasse en plein après-midi. (ネ) Harumi (晴海): Détails d’un escalier exagérément compliqué dans une dépendance voisine du CLT Park Harumi. (ノ) Ebisu (恵比寿): Nouvelle trajectoire aérienne au dessus de Tokyo pour rejoindre l’aéroport de Haneda. (+) Accompagnement musical: deux morceaux dont 横須賀線ストーリー de Momoe Yamaguchi et 木綿のハンカチーフ de Hiromi Ōta sortis respectivement en Juin 1976 et en Décembre 1975.