Fish Market at Tsukiji & Odaiba

Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas mis à jour ce site web. Je reviens donc cette fois avec des nouvelles photos du marché à poissons de Tsukiji, Odaiba et autres.

Le marché à poissons de TSUKIJI, Décembre 1999, vers 5h30 du matin. Tsukiji se trouve sur la rive Ouest du port de Tokyo. C’est ici que l’on débarque les milliers de poissons péchés la veille et que l’on met en vente. Et tout ceci pour approvisionner Tokyo et ses alentours.


(ci-dessus) Le port itself.


(ci-dessus) Là, c’est moi devant les thons. Ils sont énormes et gelés. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais ce style de pause revient assez souvent sur mes photos (moi-avec-les-mains-dans-les-poches). désolé ….


(ci-dessus) Une petite vue sur les poissons. Histoire d’apprécier la taille.


(ci-dessus) La criée. L’homme à droite avec le petit cahier vend les poissons aux enchères. C’est marrant à entendre, on dirait qu’il chante. Chaque acheteur potentiel examine tous les thons et se déplace devant celui qui l’intéresse.


(ci-dessus) Aux alentours du marché au gros, on trouve beaucoup de petits étalages proposant toute sorte de produits de la mer: pieuvre, fugu, … Y’a aussi des poissons « normaux ».


(ci-dessus) Après le marche, on s’est dit qu’on ne pouvait pas partir sans ramener dans nos bagages un joyeux spécimen. On a choisi un saumon que l’on a fait griller dans l’apart de Maya chan. On s’est acharné sur la bête. C’est assez balèze de couper un poisson (on avait pourtant un breton avec nous, Salut Yann). Mais finalement, on en est venu à bout, et ma fois c’était fort bon.

Odaiba, Janvier 2000. Odaiba, c’est une zone gagnée sur la mer située à l’Est de Tokyo. C’est ce qu’on appelle un polder.


(ci-dessus) Odaiba, c’est là bas au loin, de l’autre côté du Rainbow Bridge. On emprunte un shuttle sur roues, en traversant le fameux pont (à gauche).


(ci-dessus) Contrairement à ce que l’on pourrait penser, c’est un endroit assez vert. Du moins y’a quelques arbres et une belle petite plage. Rien que le fait de marcher sur la plage, les pieds dans le sable, donne une ambiance de vacances fort sympathique. En plus, on a une vue imprenable sur le pont Arc~en~ciel.


(ci-dessus) les petits canards d’Odaiba. Comme c’est mignon !!


(ci-dessus) L’immeuble Fuji TV (une chaine de télé tres connue). Le batiment a une architecture assez chouette, qu’en pensez vous? On peut même monter dans la boule, pour une vue sur la baie. A droite, Vue de l’esplanade du Fuji Building. On aperçoit le shuttle de toute à l’heure. Remarquez la « soucoupe volante » au fond.


(ci-dessus) Le théatre de kabuki à Ginza et Akihabara

Week-end à Nikko

Nikko, le samedi 20 et dimanche 21 Novembre 1999. Après mon petit séjour en France, un « pèlerinage » dans l’un des hauts lieux du bouddhisme japonais s’imposait, histoire de se ré-imprégner du Japon que l’on aime. Nous, SeB, Aya et moi, avons donc décidé d’aller prendre l’air à Nikko, petite ville des plus agréables.

Parlons un peu histoire, c’est à Nikko que repose le shogun Tokugawa Ieyasu (un des seuls dont je connais le nom). Ce lieu a été également choisi par Tokugawa Iemitsu, le petit fils de Ieyasu, pour y ériger un des temples bouddhistes les plus richement décoré du Japon: le Toshogu. Allez, on est parti ! Ikimashou !!

Notre petit périple commence évidemment par la visite des temples de Nikko et plus particulièrement du Toshogu.


(ci-dessus) Une petite vue d’ensemble de l’entrée des temples de Nikko, pour mettre dans l’ambiance.

On commence par le jardin Shoyoen, « jardin ou l’on flâne », nom donné par Issai Satoh (1772-1859), un érudit confucéen de la période d’Edo. Le jardin est composé d’un petit plan d’eau avec carpes (koi), l’eau est l’élément essentiel du jardin japonais. Mais le meilleur, c’est cet arbre aux feuilles rouges écarlates: momiji. On trouve également ce type d’arbres au Canada, c’est la feuille rouge du drapeau canadien. Cette période est idéale pour admirer la campagne japonaise. Les forêts sont teintées de toutes les couleurs imaginables (sauf le bleu, …). Bref, c’est un plaisir pour les yeux.


(ci-dessus) Le jardin Shoyoen et un type qui s’est mis devant l’appareil au dernier moment, c’est malin.


(ci-dessus) Voilà les arbres dont je parlais auparavant.

On continue la visite des temples (le « des », c’est parce qu’il y en a au moins une vingtaine éparpillée dans la forêt). Le « temple du Dragon » (appellation personnelle) est particulièrement intéressant. Il est composé d’une grande peinture de dragon au plafond. L’acoustique de la pièce est étudiée de telle facon qu’un son aiguë (deux plaquettes de bois s’entrechoquant) émis sous la tête du dragon entre en résonance et provoque un écho d’une vingtaine de secondes.


(ci-dessus) Un des nombreux temples, perdus dans la nature, bordant un cimetière (c’est gai, je sais).


(ci-dessus) Un autre spécimen de temple. On est devant l’entrée principale. On pouvait visiter pratiquement tous les temples et éventuellement faire une petite prière (dans le cas ou l’on connait des gens qui vont passer un exam de pharma, par exemple).

Le temple principal du complexe est bien entendu le Toshogu. C’est un temple très décoré aux formes compliquées. Étonnamment, on trouve également des temples shintoïstes (jinja) à Nikko. Bizarre, bizarre …


(ci-dessus) Bon, voici enfin le Toshogu. Fallait patienter un peu.


(ci-dessus) A proximité du Toshogu, une petite pagode célèbre pour une sculpture sur bois représentant trois singes (y’a pas mal de singes en liberté a Nikko). La pagode abrite également un cheval blanc (d’henri 4) offert par la Nouvelle Zelande (Il serait, parait-il, sacré).


Même à Nikko, on a du mal à passer inaperçu. Avec nos fans.

Le soir, rien de tel qu’un minshuku (hôtel de type « ryokan » donc traditionnel avec tatamis et futons, mais dans une famille). La dame qui nous a accueilli se trouve être une joueuse de koto réputée. Le koto est un instrument traditionnel à 13 cordes, à l’horizontal. Il symbolise le dragon: la queue à droite, la tête à gauche, les petits ponts et les cordes représentent la crête du dos. Avec un beaucoup d’imagination, on reconnait, non? Regardez la photo pendant quelques minutes, vous verrez.

SeB et moi avons pu nous initier en jouant l’air le plus connu: »sakura sakura ». (C’est un sacrilège, mais la musique avait été reprise dans la pub Obao. Hum, Hum !!). N.B: le moins cher des koto coute 100,000 yens soit environ 5,000 francs et mesure bien 2m de long.

Ce même soir, nous avons également eu droit à un repas délicieux, préparé avec amour: sukiyaki (viande fine, champignons, tofu et autres légumes préparés dans une sauce bouillante). Oishii !! Et tout ca, suivi d’un bain chaud au Onsen voisin.

Definitly, le minshuku est LA formule pour découvrir le Japon.

Le lendemain, à la fraiche, on reprend la route pour le lac Chuzenji et ses nombreuses cascades: Kegon no taki est merveilleuse, mais aussi réputée pour ses suicides (sic !!).


(ci-dessus) Le lac Chuzenji au fond.


(ci-dessus) Le long d’une cascade menant à la cascade que l’on voit ensuite.


(ci-dessus) La fameuse cascade. Ici avec Jamiroquai, en guest star. A droite, la cascade de Kegon, elle est magnifique. Qu’en pensez vous?.

Le week-end se termine, retour à Tokyo sous la conduite avisée de maya tchan.

J-POP 1999

Mise à jour importante, une page sur la musique que j’écoute ici: la J-POP. Il n’a pas d’extraits MP3, mais seulement des photos et des mots pour découvrir quelques uns des principaux artistes musicaux au Japon (sous-entendu, musique récente).

Sheena Ringo
sheenaringoLe dernier album de Sheena Ringo, Shōso Strip, vient juste de sortir (le 31 Mars 2000), et il s’agit peut être bien de la chose la plus excitante que j’ai pu écouter ici. C’est inventif et fou, comme elle, à ce qu’on m’a dit. J’ai l’impression qu’elle devient de plus en plus populaire ces derniers temps grace à quelques singles exceptionnels (je ne peux pas donner les noms car ils sont tous en kanji). Elle a une voix intéressante (en particulier pour la manière dont elle prononce et roule les sons en « R », comme pourrait le faire les espagnols). J’aime le fait que ce style de musique (assez expérimental par moment) puisse devenir populaire ici, alors que ça ne serait certainement pas le cas en France.
 Les albums que je connais: 2 albums sont sortis. Le premier s’intitule Muzai Moratoriamu contenant son premier single à succès (koko de kisu shite), qui est vraiment excellent. Le deuxième est celui dont je parlais au début.

Luna Sea
luna_seaLuna Sea sont Ryuichi (vocal), Sugizo (guitar+violin), Inoran (guitar), J (bass) et Shinya (drums+percussions). On tape dans du plus gros calibre. Plus de guitares, plus de puissance, … C’est le premier groupe que j’ai découvert à Nagasaki, l’année dernière (1998). Le groupe dégage un certain romantisme, la voix de Ryuichi Kawamura y est pour beaucoup, évoluant dans un univers brut et sombre: le noir prédomine. Le dit Ryuichi est paraît-il (je l’ai ouï dire dans les milieux autorisés) très narcissique comme le prouverait la photo ci-contre. N’oublions pas que Luna Sea est à part entière dans le mouvement Visual Rock. Ce sont des groupes qui accordent une grande importance à la mise en scène qui les entoure, sans pour autant en affecter la qualité de leurs compositions, à mon humble avis. Coté extravagance, Luna Sea reste tout de même beaucoup plus sobre qu’un X-Japan par exemple. Les albums que je connais: Shine (1998), Single « Storm », « Shine », « I for You », « Breathe »: B.O. de Mulan au Japon (Et oui …). Singles (1999): Compil de tous leurs singles (comme le nom l’indique): Mother, In silence, … Love: Album solo de Ryuichi Kawamura, pour le coté romantisme. Gravity, le dernier excellent single de Luna Sea.

L’arc~en~ciel
arc_en_ciel_hydeL’arc~en~ciel sont Hyde (vocal), Ken (guitars), Tetsu (bass), Yukihiro (drums). C’est un de mes groupes japonais préférés. C’est imaginatif et très prenant. C’est du rock, avec tout ce que ça comprend d’électricité. Le chanteur, Hyde, a une gamme vocale étendue (gros plus): il peut passer d’une ballade envolée à un rock violent et puissant avec une facilité déconcertante. Le groupe mélange d’ailleurs les styles et multiplie les touches d’originalités (cette petite chanson en français). Bref, ça bouge, ça plane, ça pique, … on ne s’ennuie pas quoi.
 Les albums que je connais: Ray et Ark (1999): les albums couplés sortis en même temps. Ce sont à mon avis leurs meilleurs. On retrouve de gros singles comme Dive to Blue, Honey, Heaven’s Drive, … C’est vraiment chouette. Heart (1998): excellentes chansons telles que Winterfall et Fate. True (1996): préférée, Lies And Truth, …
 
Dragon Ash
dragon_ashDragon Ash sont Kenji Furuya (vocal+guitar), Ikuzo Baba (bass), Makoto Sakurai (drums) et DJ Bots (turntables). Le Hip Hop à la japonaise, ça existe aussi, avec une petite pointe de Beastie Boys. Ça donne un mix vraiment grand, à mi-chemin entre le rap américain et le rock. Ils font un carton en ce moment avec leur dernier album Viva la Revolution. Je pense qu’ils s’inscrivent bien dans la mouvance actuelle de la jeunesse japonaise. Les albums que je connais: (en l’occurence des MD). Viva la Revolution (évidemment) (1999): avec le mega single « Gratefull Days » (sample de Today des Smashing). Moi personnellement, j’adore « communication », « let yourself go, Let myself go », « Fool Around », … Buzz Songs: Premier album du groupe. La chanson qui plane: « under age’s song » et bien d’autres.
 
Utada Hikaru
utada_hikaruUtada Hikaru doit être la chanteuse la plus connue de tout le Japon en ce moment. Je pense qu’il n’y a pas un japonais qui ne sache pas chanter « It’s automatic » (premier single officiel). Moi, j’avoue que j’avais longuement hésité à acheter le disque et finalement j’aurais été con de ne pas plonger dans son univers musical. Le style est Soul Pop. Elle a un petit quelque chose dans la voix qui marque l’auditeur (je pense). Les albums que je connais: Unique Album (pour l’instant) First Love. Singles: « Automatic », Movin’ on without you, First Love, …
 
Spitz
spitzSpitz sont Masamune, Tetsuya, Tamura et Sakichan. Ce sont les quatre larons sur la photo à coté. Oui, je sais, ils ont des têtes de cartoon. Ça doit pas être facile tous les jours. J’ai adoré leur disque à la première écoute au HMV de Shibuya. C’est du pop-rock très chantant (la preuve en est qu’on a envie de chanter après) et ça met de bonne humeur (ça rattraperait même une journée qui commence mal). Bref, je vous conseille vivement le dernier album Recycle (best of) et le précédent kachoufuugetsu (pas sûr pour le titre).

Puffy
puffyUn autre groupe fou (Je veux dire vraiment fou). Puffy sont dans la vrai vie Yumi Yoshimura et Ami Ohnuki. Elles chantent, donc, mais ont aussi leur propre programme télé, apparaissent dans des publicités. Le seul album que je connais est Jet CD mais je pense que toutes les chansons connues sont sur cet album. On peut sentir une influence des 70’s (dans la musique seulement). C’est très différent de tous les autres groupes mentionnés ici, mais c’est pour sûr beaucoup plus amusant. SeB et moi sommes en ce moment en train d’écrire une chanson pour elles (en espérant qu’elles l’écoutent un jour !).

Ayumi Hamasaki
ayumiHamasaki Ayumi représente la POP japonaise par excellence. Chacune de ses nouvelles chansons marche toujours très fort. Elles semblent également influencer la jeunesse, celle de Shibuya surtout. Ces chansons sont d’un rythme dance, style pour lequel je n’ai pas d’attirance particulière. Cependant (retournement de situation), la version acoustique et orchestrale de ses titres les plus récents est vraiment très belle. Sa voix haut perchée sur une musique « classique » touchante donne un ensemble qui s’accorde bien. Agréable et reposant.

Mr Children
mrchildrenUn de mes groupes préférés. Ils écrivent des morceaux très sensibles. Que pourrais je dire de plus. Ah oui, j’oubliais de mentionner que c’est un groupe rock (je veux dire à base de guitares). Ils me font penser à Radiohead pour certains de leurs morceaux (peut être sur un morceau seulement sur Discovery, leur dernier album). Recommandé. 
Les albums que je connais: A vrai dire, ils ont sortis pas mal d’albums. Je connais seulement les deux derniers: Bolero et Discovery.

A cate liste, je peux ajouter le premier album de Bird (Pure soul – cf la publicité Toyota Celica dirigée par Vincent Gallo), Triceratops (groupe rock), un autre groupe amusant appelé 19, et beaucoup d’autres…

Berufan

Voici mon appartement à Nishi Azabu, un joli quartier calme pas très loin de Roppongi et de Omotesando. Faisons un petite visite rapide (en attendant que vous veniez pour de vrai).

 


(ci-dessus) Donc, J’habite au deuxième étage (ce qui correspond au premier étage en France), ce sont les deux fenêtres sur la gauche. Entrez donc …

 


(ci-dessus) Okaeri. A l’intérieur. Il s’agit de la pièce principale, le living room. La pièce n’est pas très propre pour accueillir des visiteurs, désolé… Vous êtes entrés par la porte sur la droite, celle près de l’interphone (juste pour rappel). L’autre porte, celle fermée mène à la cuisine. Maintenant, retournez vous (à 180 degrés).

 


(ci-dessus) Voici la salle à manger. Sur la gauche, vous pouvez imaginer ma chambre (nous la visiterons ensemble plus tard). Mais, nous allons d’abord nous déplacer près de la fenêtre. Faites attention au cable TV qui traine, je ne voudrais pas que vous tombiez. C’est vraiment dangereux, et ça me prendrait des plombes pour le rebrancher.


(ci-dessus) La cuisine.

(ci-dessus) Comme je l’indiquais, c’est une rue calme, avec un restaurant de sushi sur la gauche, trop cher pour mon budget. Dans le fond, vous pouvez imaginer la rue de Roppongi (On ne la voit pas très bien en fait). C’est joli tout ça, n’est il pas? Mais, il y a quand même quelque chose de typiquement japonais qui gâche la vue, si vous levez les yeux, juste un peu.

(ci-dessus) Les fils électriques. Les Japonais ont la mauvaise habitude de ne pas cacher ces choses là. Disons que c’est une sorte d’art moderne.

(ci-dessus) Nous revenons maintenant sur nos pas (faites toujours attention au cable TV, s’il vous plait) and nous dirigeons vers la chambre, avec un poster de Pulp Fiction, comme toujours.

Avez vous aimé la visite?