Omotesando Hills

Il fallait aller à Omotesando Hills, le nouveau complexe du géant Mori Building, ouvert depuis peu le 11 Février 2006 dans les quartiers chics de Omotesando. Dans la lignée de Roppongi Hills, ce complexe regroupe un grand espace commercial et des espaces d’habitation, la Zelkova Terrasse. Cela suit la vision d’urbanisme de Mori de construire des petites villes à l’intérieur d’un immeuble.

Rappelons nous que Omotesando Hills est construit sur le site des anciennes habitations Dojunkai, la destruction du site avait beaucoup fait crier, un bâtiment du Doujun a tout de même été conservé sur l’aile Est de Omotesando Hills, mais ca n’a plus grand chose a voir. Je me demande d’ailleurs s’il s’agit d’un des bâtiments d’origine renové ou d’une nouvelle construction. En regardant ces photos du Aoyama Dojunkai, je me dis que c’était incroyable de voir de telles batisses en plein centre de Tokyo, il y a seulement quelques années de cela.

Omotesando Hills a été conçu par le très renommé Tadao ANDO. Le concept est un grand espace ouvert entouré d’un couloir en colimasson. Le déplacement est simple, de boutiques en boutiques (plus d’une centaine de petits magasins et restaurants) sans interruption. A part une série d’escalators à une des extrémités du bâtiment, il n’y pas d’escaliers pour casser le rythme des visiteurs. On déroule les mètres de l’espace commercial sans s’en rendre vraiment compte, c’est très habile.

Cette conception en pente est originale, le bâtiment suit le relief du terrain, les couloirs intérieurs suivent la même pente que celle de la rue extérieure de Omotesando. C’est un bâtiment bien concu et agréable à naviguer (si l’on fait abstraction de la foule comme d’habitude).

Une fois sortie, ou plutôt avant la visite de Omotesando Hills, 2 autres photos prises dans le quartier: immeuble de magasins de mode One Omotesando (par Kengo Kuma) à la sortie de la gare de métro, et ce mur peint avec anges dans une ruelle derrière Omotesando Hills.

Interlude Maritime

Une vue sur la mer et impression sur rocher.

Romans Japonais est un blog qui vient de démarrer sur un sujet qui m’intéresse fortement en ce moment. Bon courage à son auteur en espérant y trouver de bons conseils de lecture. Dans ma liste de site Internet traitant la littérature japonaise, le blog Le Vieil Etang et le site Shunkin.net (flux RSS).

Ca va faire environ 2 mois que je commence à écouter des émissions en podcast, celle de Radiofrance. Quelle excellente idée de proposer les émissions radio en podcast, parmi mes immanquables, les émissions Livres et Cinéma du Masque et la Plume sur France Inter, et les très instructives émissions Architecture et Urbanisme de Métropolitains sur France Culture.

Tateishi

J’aime les séances de conduite sur la côte du Shonan au volant de la Subaru. Aujourd’hui dimanche, le ciel n’est pas ensoleillé et les touristes sont probablement restés sur Tokyo. Les routes sont suffisamment vides pour une conduite agréable. Nous allons jusqu’à Yokosuka, en passant par Kamakura, Zushi, Hayama sur la route côtière. Le rocher debout de la plage de Tateishi attire notre regard et nous nous arrêtons pour respirer les embruns. Nous nous approchons du rocher debout, véritable monument naturel tandis que la lumière commence déjà à tomber.

Sur la petite colline près du rivage, une femme regarde la mer, c’est presqu’une image de roman, je verrais bien cette dame en Miss Saeki regardant le rivage dans Kafka on the Shore. On imaginerait cette femme avec un regard triste sur la mer. Mais pour casser l’image, elle surveillait en fait de loin ses enfants ramasser des coquillages, je vais arrêter avec les allusions à ce roman, ca devient obsessionnel…

Sur le retour. je remarque cette machine infernale en tenue de camouflage et au repos sur le parking. A moins que ce ne soit une machine de travaux publics …

Rue Parallèle

rue-parallele

Dans une rue parallèle au quartier animé de Ebisu, le soir dans la nuit noire, 4 photos passées en noir et blanc.

  • Maison individuelle au coin d’une rue
  • Vue contre plongeante d’un immeuble d’habitation
  • Grafittis sur un pan de mur, André est passé par là
  • Retour vers la lumière et l’animation de la gare

Dans les oreilles en ce moment, je me remets à Harakami Rei avec 2 autres titres de son dernier album Lust: Come Here Go There et After Joy, une ambiance électronique toujours aussi atmosphérique et entêtante.

Entrée

Le soir en pleine nuit à vélo, je tourne autour du bloc vert de Hanezawa Garden à la recherche d’un raccourci que je n’ai jamais trouvé. La route m’amène sur une voie sans issue bordée de pierre et finalement sur un chemin de terre entouré d’arbres. Je ne vois pas grand chose, il fait très noir, je rebrousse chemin en vitesse. Cet endroit ne ressemble pas à Tokyo. Le lendemain, je reviens en journée pour découvrir cette vieille baraque prête à tomber, entourée d’arbres et de bambous. Un paysage très loin des séries d’immeubles à deux pas d’ici, nous sommes pourtant à proximité du quartier de Ebisu. On dit souvent que Tokyo est un grand village, on peut en avoir la preuve très souvent.

Au détour d’une rue non loin de la baraque en bois, je trouve une porte bien mystérieuse. Si j’avais l’inspiration de Murakami Haruki, je ferais vivre derrière cette porte d’entrée des mondes imaginaires.