feeling it in my scars

La maison individuelle de la première photographie se trouve assez souvent sur mon chemin et j’ai toujours du mal à résister à la saisir en images, pour constater malheureusement que les plaquettes de bois qui la couvrent vieillissent assez mal. Mais, en regardant bien, c’est peut être volontaire car la végétation commence à prendre le dessus par endroits. L’objective des propriétaires est peut être de laisser cette maison aux formes futuristes se recouvrir de nature pour disparaître petit à petit du paysage visible de la rue. La base de la maison est déjà couverte par une haute haie d’arbustes. J’aime beaucoup cette intervention de la végétation dans un environnement urbain à priori hostile, et j’essaie de reconstituer cette association en images, comme ci-dessus quand un bâtiment massif de pierre aux façades obliques de style futuro-médiéval vient s’associer à la fragilité et à l’éphémère de fleurs prises dans un jardin résidentiel au bord d’une rue. Sur la dernière photographie, dans les espaces étroits entre les buildings, on peut voir passer les trains. Il s’agit de la ligne Ginza arrivant sur le nouveau quai de la station Shibuya, au pied de la nouvelle tour Scramble Square.

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