une vue du Mont Fuji (2)

Toujours en Décembre 2020, pendant mes jours de congé, nous sommes retournés près de Kamakura dans des endroits que l’on connaît très bien mais où nous n’étions pas retournés depuis environ 1 an. Après un déjeuné au restaurant de soba Kokonotsuido situé entre le croisement Harajuku de la route 1 et Ōfuna, nous nous dirigeons ensuite vers les plages du shōnan à Enoshima. On n’y trouva heureusement pas la foule typique du premier de l’an, quoique je ne suis pas certain de la manière dont s’est passé le nouvel an cette année en raison de la situation actuelle. Nous ne marcherons pas jusqu’à l’autre bout de l’île cette fois-ci, par manque de temps. On s’arrête à mi-chemin au niveau du sanctuaire, pour notamment récupérer le goshuin et pour admirer la vue depuis les hauteurs de l’île. Le Mont Fuji est bien caché derrière les nuages et nous ne le verrons qu’à la fin de la journée sous un début de soleil couchant. En entrant dans l’étroite allée principale, on passe dessous une première porte torii indiquant le nom du sanctuaire écrit d’une manière très stylisée. On ne s’était jamais interrogé sur cette écriture jusqu’à maintenant. J’étais d’avis que cette écriture, qu’on peut voir sur la deuxième photographie du billet, s’inspirait de la forme des petits poissons blancs Shirasu qui sont la spécialité de l’île. Mari pensait plutôt à des pigeons ce qui me paraissait plutôt improbable. Au moment où nous avons reçu les goshuin, la dame du sanctuaire a levé ce mystère et nous a confirmé qu’il s’agissait bien de pigeons. J’ai donc perdu mon pari.

Je parle souvent des goshuin, les sceaux des sanctuaires ou des temples, que l’on collectionne dans un carnet. Je montre ci-dessus quelques pages de ce carnet que j’ai acheté au sanctuaire Koami de Nihonbashi. Le goshuin du sanctuaire d’Enoshima est celui en haut à droite. Un goshuin peut être préparé sur un papier indépendant que l’on coule dans le carnet ou peut être directement écrit et tamponner sur le carnet par une personne du temple ou sanctuaire, comme les deux pages en bas à droite.

En ce qui concerne le blog, j’ai ajouté dans les liens de l’en-tête une page regroupant tous les textes de l’histoire de Kei de la série Du songe à la lumière, en incluant le l’épisode 6 que je viens de publier ainsi que les autres 5 épisodes écrits jusqu’à maintenant. Comme je l’écrivais auparavant, je prends mon temps pour écrire cette histoire car l’inspiration ne me vient que de temps en temps, mais j’aime beaucoup le temps que je passe à y réfléchir et à l’écrire. Dans l’en-tête, j’ai également ré-ajouté la page d’enquête adressée aux visiteurs du site. N’hésitez pas à passer quelques minutes pour y répondre, ou laisser un commentaire, car c’est un moyen pour moi d’avoir une meilleure vue sur qui suit ou visite ce blog (l’enquête peut rester anonyme).

2 commentaires

  1. Les goshuin sont variés et vraiment superbes, le carnet couleur or tout à fait adéquat (dans le sens de ‘縁起が良い’), merci pour les photos ! Cela fait quelques temps que je songe dans le cadre d’un projet à venir, à collectionner les goshuin mais ne suis pour l’instant pas encore tombé sur LE carnet qui me plaise. J’ai pensé à un moment les faire faire dans mes ‘carnets de voyage’ que je montre parfois sur le blog, mais me demande si ce n’est pas désobligeant, et j’ai bien peur que la qualité du papier ne soit pas idéale. Excellente continuation !

  2. Salut mahl, oui, je dirais que c’est mieux d’avoir un carnet. La plupart du temps, les goshuin sont sur papier indépendant et on peut facilement les coller où on veut, mais il y a des sanctuaires ou temples qui écrivent et tamponnent directement sur le carnet (ce que je préfère en général) et il faut que le papier soit suffisamment épais pour que ça ne traverse pas. Le papier du carnet est relativement épais, mais il y a quand même une fois où l’encre a un peu traversé l’épaisseur du papier. Après, je pense que c’est mieux de tous les avoir ensemble, car on peut ensuite les feuilleter dans la continuité et ça donne un bel objet au final (et aussi car un goshuin coûte environ 300 yens). En fait, je ne sais pas si les sanctuaires/temples accepteraient d’écrire sur un cahier ordinaire. Il y a tellement de design de carnets et is sont tous différents en fonction du sanctuaire que ce n’est pas facile d’en trouver un qui plaise. En fait, on avait acheté un magazine avant de commencer qui en montrait quelques uns, et personnellement j’en voulais un avec un dragon car c’est mon signe. Ceci dit, il y en a beaucoup de très beaux et il faut parfois se contrôler pour pas en acheter un autre avant d’avoir terminé celui qu’on est en train de faire.

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