色々ウォーク❶❷

Je me remémore les dernières journées du mois d’Août avec ces quelques photos prises à Ginza, dans une petite rue devant le théâtre Kabukiza, et à Akasaka. Nous ne sommes qu’au début du mois de Septembre mais l’été semble déjà bien loin. Les températures plutôt fraîches et le ciel grisâtre nous le rappellent suffisamment. Ça me fait beaucoup de bien de voir les couleurs chaudes des photographies de ce billet, surtout le bois de la pâtisserie japonaise Toraya à Akasaka, conçue par l’architecte Hiroshi Naito. Nous y allons exprès pour les petites montagnes de glace pilée Kakigōri (かき氷) recouvertes de thé vert et cachant à l’intérieur des haricots rouges. Ce n’est pas la première fois que nous venons dans cette pâtisserie et j’aime prendre ce bâtiment en photo. Nous y allions déjà avant la reconstruction complète du bâtiment qui donne à cette pâtisserie sa forme actuelle. Au sous-sol de Toraya, une exposition photo montrait d’ailleurs les évolutions architecturales de l’enseigne à Tokyo. De l’autre côté de la rue, se trouve le temple Toyokawa Inari que nous visitons également très souvent. J’en parlais avec un peu plus de détails sur un billet précédent. Dans un prochain billet, je montrerais la “maison mère” de ce temple se trouvant comme son nom l’indique dans la ville de Toyokawa, dans la préfecture d’Aichi.

Ce billet conclut cette petite série de 12 billets parcourant divers endroits dans Tokyo. Je ne suis pas mécontent de terminer cette série même si, à vrai dire, elle ne se différencie pas beaucoup du reste des billets montrant des photos des rues de Tokyo. En fait, je crée souvent ce genre de séries en me disant que ce sera certainement la dernière. J’espère presque ne plus avoir aucune photo à montrer pour pouvoir passer à autre chose, pour me laisser un peu de temps pour réfléchir et écrire dans le vide et éventuellement trouver de nouvelles pistes et directions pour ce blog. J’ai un peu plus de mal à écrire en ce moment parce que l’inspiration se fait plus rare et l’envie même d’écrire un peu plus lointaine. J’ai pourtant en tête beaucoup de choses sur lesquels je voudrais écrire, des choses musicales notamment. Mais je me rends compte que je me répète beaucoup lorsque j’écris sur la musique que j’aime. Peut être que mon écriture n’est pas vraiment convaincante, même si on me fait remarquer de temps en temps que la mention d’un morceau ou d’un album a provoqué d’heureuses découvertes ou susciter des envies de découvrir un artiste ou un groupe. C’est une des raisons pour lesquelles j’écris à propos de la musique que j’aime sur ce blog. A part Sheena Ringo et Tokyo Jihen qui sont devenus un thème privilégié de ce blog, j’aime avant tout aborder les musiques indépendantes qui sont loin du mainstream. Je ne suis pourtant pas complètement allergique à la musique J-Pop mainstream qui passe régulièrement dans les émissions musicales à la télévision japonaise. J’ai une oreille plutôt curieuse et il y a parfois, de manière tout à fait improbable, des morceaux pourtant ultra commerciaux qui me plaisent énormément, comme celui intitulé ごめんね Fingers crossed de Nogizaka46 (乃木坂46), sorti en Juin 2021, dont un extrait de la vidéo sur YouTube illustre ce billet. La dynamique du morceau me plait beaucoup même s’il ne révolutionne en rien la J-Pop. J’écoute d’ailleurs régulièrement ce morceau en boucle car ça fait aussi beaucoup de bien de faire le grand écart de temps en temps.

ちょっとした夏休み (5)

Après avoir longer le lac Biwa sur plusieurs quelques kilomètres, nous quittons finalement sa rive pour rentrer dans les terres. Nous nous dirigeons maintenant vers un ensemble architectural fantastique dans la petite ville de Omihachiman. J’avais déjà vu l’ensemble de bâtiments que je montre en photos ci-dessus dans des magazines d’architecture ou en photo sur internet, mais le voir en réalité devant ses yeux donne une très forte impression. Cette architecture ressemblant à une colline végétale est bluffante et on croirait presque qu’elle est irréelle. Nous sommes ici à La Collina Omihachiman, ensemble conçu par l’architecte et historien de l’architecture japonaise, Terunobu Fujimori. Fujimori, originaire de Chino dans les montagnes de la préfecture de Nagano, a conçu plusieurs bâtiments au Japon faisant fusionner l’architecture et la nature, mais ce bâtiment là datant de 2015 semble être l’un des plus aboutis de son œuvre architecturale. Je suis loin d’être spécialiste de son architecture car je ne lui connais pas de bâtiments à Tokyo, à part la petite maison de thé temporaire Tea House Go-an (茶屋「五庵」), faisant office de pavillon à côté du stade olympique. Terunobu Fujimori est d’ailleurs spécialiste des maisons de thé aux structures improbables comme celle appelée Takasugi-an accrochée sur un arbre comme une cabane. L’architecture de La Collina n’est pas conventionnelle et nous évoque immédiatement l’univers fantastique et bucolique de Ghibli. On pourra chercher Totoro dans les recoins de La Collina mais il s’y était certainement très bien caché. Ce complexe caché dans la campagne est en fait un atelier de confiserie du groupe Taneya, dont j’avais déjà parlé. La spécialité de l’endroit est le Baumkuchen de la branche Club Harie du groupe. On peut bien sûr y acheter toutes sortes de pâtisseries et les manger sur place, mais on a préféré admirer les bâtiments depuis l’extérieur. Fujimori est connu pour son utilisation de techniques ancestrales comme je l’évoquais déjà pour la maison de thé Go-an et on les retrouve sur La Collina. Il utilise pour ce complexe des matériaux des forêts locales et construit un véritable écosystème avec des plantations de riz noyées dans l’eau au centre de l’espace du complexe.

色々ウォーク❶❶

Nos soirées dans la semaine et journées du week-end sont rythmées par les Jeux Paralympiques. Ils ne sont pratiquement diffusés que sur la NHK. Heureusement qu’il y a deux chaînes sur la NHK et les chaînes BS et BS4K qui sont agréablement laissées en libre accès. J’ai un peu de mal à comprendre pourquoi les autres chaînes japonaises ne diffusent aucunes épreuves. Comme je le mentionnais auparavant, nous regardons un peu de tous les sports, mais en particulier le wheelchair rugby et le wheelchair basketball, que nous suivons avec beaucoup de passion. L’équipe japonaise est impressionnante de persévérance et s’achemine désormais vers la finale, ce qui est entièrement mérité vu le jeu d’équipe qu’ils nous montrent et l’aisance avec laquelle ils se déplacent sur le terrain. C’est du patinage artistique avec un ballon en mains. L’équipe est désormais assurée d’avoir une médaille mais on ne sait pas encore laquelle. Voir toutes ces épreuves des Jeux Para, les joies intenses que se manifestent lors des réussites ou les déceptions malgré les efforts, me donnent souvent les larmes aux yeux.

Les quelques photographies ci-dessus sont prises à Roppongi Hills et autour du parc de Yoyogi. Les personnages à tête de fleur entièrement dorés sont bien évidemment signés par Takashi Murakami. J’étais autrefois allergique à l’art enfantin de Takashi Murakami mais j’ai changé d’avis il y a quelques années après avoir vu la grande exposition intitulée The 500 Arhats qu’il nous proposait dans le musée de ce même Roppongi Hills. Cette statue est bien sûr excessive mais elle interpelle par sa taille et par l’apparente richesse du matériau. Ces photographies sont prises un jour de pluie alors que j’allais voir au cinéma le film d’animation de Mamoru Hosoda, Ryū to Sobakasu no Hime (竜とそばかすの姫) dont je parlais auparavant. Les photographies autour du parc de Yoyogi sont également prises un jour de pluie mais on la distingue à peine sur les photos. Je découvre au hasard des rues les nouvelles toilettes publiques dessinées par Toyo Ito et nommées Three Mushrooms pour la ressemblance avec des champignons poussant aux bords d’une forêt. Elles se trouvent à proximité du sanctuaire Yoyogi Hachiman. Ces toilettes font partie du même projet Tokyo Toilet qui voit des architectes et des artistes concevoir des toilettes publiques à différents endroits de l’arrondissement de Shibuya. La dernière photographie montre une maison individuelle intéressante par l’utilisation de cette couleur orange vive et par la petite ouverture de verre dans un des coins supérieurs lui donnant des airs futuristes. Et on peut apercevoir furtivement le photographe à vélo en reflet sur le miroir devant cette maison. On m’aperçoit en fait à peine sur ce miroir. Je me suis souvent posé la question de me montrer ou pas sur ce blog ou sur l’icône des réseaux sociaux mais j’ai toujours conclu qu’il était préférable de ne pas trop se montrer sur internet.

Avec Spool et Yonige, je suis également avec une attention certaine la musique rock indé de Hitsuji Bungaku (羊文学). Je me suis fait une petite playlist de morceaux de ces trois groupes et je l’écoute souvent. Chacun des trois groupes a ses propres spécificités mais je trouve qu’ils vont assez bien ensemble et représentent bien une ligne musicale rock alliant une certaine mélancolie et une énergie rock qui n’a pas peur de faire intervenir les guitares. C’est ce que j’aime beaucoup sur le morceau Sabaku no Kimi he (砂漠のきみへ) de Hitsuji Bunkaku. Le final laisse place à un solo de guitare au son cristallin montant en puissance jusqu’à la saturation. Ce son là de guitare nous traverse le cerveau jusqu’aux omoplates. La voix de Moeka Shiotsuka (également appelée Heidi) a un petit quelque chose de spécial, un accent peut-être, qui la rend particulièrement intéressante à écouter. Ce morceau est le huitième du deuxième album du trio, intitulé POWERS et sorti en Décembre 2020. Hitsuji Bungaku évolue souvent vers la pop rock, sur des morceaux comme Aimai de ii yo (あいまいでいいよ) qui s’écoule dans une fluidité parfaite. Mais, j’aime aussi les morceaux un peu plus lents et sombres comme le dernier morceau de l’album POWERS, Ghost ou le premier intitulé mother. L’intensité rock y est omniprésente et parfois brute mais adoucie par le chant de Moeka et les chœurs combinés de la bassiste Yurika Kasai et du batteur Fukuda Hiroa. Ce mélange de force émotionnelle et d’intensité sonore me rappelle le groupe Kinoko Teikoku, mené par Chiaki Sato. Les deux groupes sont en fait suivis par le même management. Hitsuji Bungaku a sorti plus récemment un EP intitulé you love sur lequel je n’ai pour l’instant écouté que le premier morceau et single Mayoiga (マヨイガ) utilisé comme thème d’un film d’animation intitulé Misaki no Mayoiga (岬のマヨイガ) réalisé par Shinya Kawatsura à partir d’un roman de Sachiko Kashiwaba. J’avais déjà parlé plusieurs fois de Hitsuji Bungaku dans des billets précédents, et je me rends compte que j’avais déjà évoqué cette ressemblance avec Kinoko Teikoku. J’ai le sentiment que le groupe gagne petit à petit en notoriété car il était sur l’affiche principale du festival Fuji Rock cet été (avec Yonige d’ailleurs). Et à ce propos, Fuji Rock avait également sur son affiche, dans la section Rookie a Go-Go, le jeune groupe Ms.Machine dont j’ai également plusieurs fois parlé ici. Ça fait plaisir de voir des groupes qu’on aime accéder à une certaine reconnaissance.

Hironaka House par Ken Yokogawa

Je découvre tout à fait par hasard la maison Hironaka House (弘中邸) dans un des quartiers résidentiels de l’arrondissement de Shibuya. Cette maison a été conçue en 2011 par l’architecte Ken Yokogawa. J’avais déjà vu cette résidence privée dans des magazines ou livres d’architecture, mais je n’avais aucune idée d’où elle se trouvait. Lors de mes promenades urbaines, appareil photo en mains, il m’arrive régulièrement de découvrir des maisons que je connais pour les avoir vu en photo. Elles se trouvent parfois cachées dans des quartiers que je connais pourtant assez bien, au détour d’une ruelle que je n’avais jamais emprunté jusque là. Une pointe d’excitation monte dès que je découvre au loin ce genre d’architecture et que je m’en approche doucement, comme un trésor qu’on n’espérait plus trouver. Il a quelques autres maisons comme celle-ci que je recherche désespérément et que je découvrirais peut être un jour au hasard d’une rue, comme la maison On the Cherry Blossom par l’architecte Junichi Sampei (A.L.X.). Comme la petite maison Delta à Meguro, Hironaka House ressemble à un objet volant non identifié qui aurait atterri par erreur de le jardin d’une propriété privée. L’extérieur de la maison lorsqu’on la voit depuis la rue ne révèle que peu de choses sur son organisation interne. Il faut explorer le site web de l’architecte pour comprendre un peu mieux l’agencement de Hironaka House. Les quelques photos ci-dessous sont d’ailleurs tirées des pages de ce site web.

Des formes en polyèdres composent cette maison et lui donnent cet aspect futuriste immédiatement remarquable. Elle se trouve sur un terrain en forme de triangle d’une superficie de 295㎡. C’est une maison compacte occupant une surface au sol de 125㎡ pour une surface totale de 169㎡. Une des arêtes du triangle donne sur la rue que je montre en photos ci-dessus. Le terrain est surélevé à cet endroit là et est bordé par un mur de deux mètres de haut donnant sur la rue. Les formes géométriques grises argentées de Hironaka House sont posées sur ce terrain formant un petit plateau à la hauteur du mur, correspondant à l’étage de la maison. Le living et les chambres sont situées au rez-de-chaussée. Les grandes baies vitrées du living donnent sur l’espace de jardin de taille réduite derrière le mur donnant sur la rue. La structure de base de la maison incluant les sous-sols est faite en béton armé, tandis que les polyèdres formant le toit angulaire aux multiples facettes sont composés d’ossatures en bois couvertes de panneaux d’aluminium imperméables.

Les zones de la maison à l’étage sous la toiture de polyèdres contiennent un atelier de dessin et une pièce traditionnelle en tatami utilisé comme salon pour le thé. Cette pièce sert également d’espace pour les invités. D’après les photos présentes sur le site de l’architecte, l’entrée se trouve à l’étage. Pour y accéder, on doit d’abord traverser le jardin au rez-de-chaussée devant les baies vitrées du living pour ensuite monter un escalier donnant accès à cette entrée de forme biseautée. Elle est intéressante car elle mélange les formes ultra modernes de la structure avec des éléments japonais beaucoup plus traditionnels comme un petit bassin pour se laver les mains. Une pierre plate blanche sert de marche pour accéder au salon de thé par une porte volontairement très étroite, appelée nijiriguchi, qui demande de se pencher. Cette ouverture minimale crée en quelque sorte une coupure avec le monde extérieur. L’espace isolé et sombre à l’intérieur du salon de thé se veut propice à la médiation, loin des tourments qui bousculent la vie quotidienne.

Je suis passé devant cette maison alors qu’une pluie fine n’en finissait pas de tomber. Il faudrait que je revienne bientôt lorsque la météo est plus clémente, ce qui j’espère donnera des photographies plus réussies.

dans l’atelier de Tarō Okamoto

Je suis passé très souvent devant le musée de Tarō Okamoto à Aoyama et j’ai très souvent eu l’idée d’y entrer mais l’opportunité ne s’est concrétisée que maintenant. Le Tarō Okamoto Memorial Museum était en fait la demeure de l’artiste. Tarō Okamoto (岡本 太郎) y a vécu de 1954 jusqu’à sa mort en 1996 à 84 ans, soit un peu plus de quarante ans. Il a développé ici les idées de toutes les œuvres qui ont fait sa renommée comme l’imposante Tour du Soleil (太陽の塔, Tower of the Sun) de l’exposition universelle d’Osaka en 1970. Cette maison faite de blocs de béton a été conçue par l’architecte Junzo Sakakura, connu pour être un des disciplines japonais de Le Corbusier. Le design du toit en formes convexes comme une lentille optique est très intéressant. En passant devant le bâtiment, j’ai toujours pensé y voir une aile d’avion découpée, qui me rappelle un peu le design de Paul Andreu pour les toitures des terminaux A et B de l’aéroport Charles de Gaulle. A l’intérieur, on peut visiter plusieurs pièces remplies des œuvres immédiatement reconnaissables de Tarō Okamoto. Certaines sont des modèles de sculptures que l’on retrouve à Tokyo, comme celle appelée L’Arbre des Enfants (こどもの樹) devant le hall Kokomo no Shiro (こどもの城), ou un peu partout dans le Japon. Au rez-de-chaussée, après une pièce ressemblant à un salon avec accès sur le jardin, on peut entrer dans une partie de l’atelier. L’espace semble être resté en l’état comme si Tarō Okamoto venait de quitter la pièce après avoir terminé une peinture. J’aime beaucoup voir ces espaces de travail et de création. Enfin, j’imagine que les structures colorées en forme de créatures fantastiques au milieu de la pièce ont été ajoutées et n’étaient pas à cet endroit au moment où il créait. Le musée est assez petit, sur deux étages mais les œuvres sont nombreuses et débordent même sur le jardin. Le jardin ressemble à une petite jungle impénétrable avec des plantes exotiques. Des statues sortent leur tête tout d’un coup à travers les feuillages. Et lorsqu’on lève les yeux pour admirer la structure de sa maison, une autre créature ressemblant à la tour du soleil nous observe gentiment les mains sur la balustrade.

J’ai un attachement plus particulier pour sa grande fresque murale intitulée Le Mythe de demain (明日の神話) que l’on trouve maintenant dans la gare de Shibuya, car nous l’avions vu exposée avant son déménagement dans la gare. Mais à part les sculptures et peintures vues dans Tokyo, je n’ai pas une vaste connaissance de son œuvre. En fait, le numéro de Juin 2021 du magazine Casa Brutus m’a donné l’idée d’aller voir sa maison à Aoyama. Le numéro s’intitule Taro & Aimyon (岡本太郎とあいみょん). La compositrice et interprète Aimyon nous montre à travers les pages du magazine un nombre important d’oeuvres de Tarō Okamoto à Osaka à l’intérieur de la Tour du Soleil qui fourmillent de créatures, dans la maison d’Aoyama que je viens de visiter et au musée de Kawasaki qui sera certainement ma prochaine visite. On peut y voir des photos de pièces de la maison à Aoyama, notamment le Living room, qui ne sont pas accessibles à la visite. Aimyon pose presque chaque fois sur les photos mais comme elle n’est pas modèle, je trouve que ça sonne particulièrement juste. Ces photographies prises par Takemi Yabuki sont, je trouve, très réussies car on y trouve un soupçon de fantaisie dans les postures d’Aimyon qui convient bien, sans en faire trop car il n’est de toute façon pas imaginable d’égaler la folie créative de Tarō Okamoto. Du coup, je me suis mis à écouter la musique d’Aimyon, le morceau Ai o shiru made ha (愛を知るまでは) en particulier. Sans forcément plonger plus en avant dans sa discographie pour l’instant, j’aime beaucoup la dynamique de son chant. Il y a quelque chose de particulier, d’atypique.

Les journées pluvieuses nous poussent à rester à l’intérieur. On dirait que nous sommes entrés dans une deuxième saison des pluies. Tokyo est ceci dit relativement épargné par rapport aux zones Ouest du Japon. J’étais de toute façon cloué au lit pendant une journée entière avec 38.5 de fièvre, suite à la deuxième piqûre du vaccin Moderna. C’était un mauvais moment à passer mais une bonne chose de faite. La fièvre m’a fatigué mais ne m’a pas empêché de regarder des films sur Netflix. Je me suis remis en tête de regarder des films japonais et j’en parlerais certainement dans un prochain numéro. Mais la pluie a quand même l’avantage de m’accorder un peu plus de temps que d’habitude pour écrire. Mais écrire pour qui, pour quoi? La question est peut-être écrire pour quand.